Franz Ernst Neumann
Franz Ernst Neumann (-) est un minéralogiste, physicien et mathématicien prussien.
Naissance | |
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Décès |
(à 96 ans) Königsberg |
Sépulture |
Cimetière des professeurs (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Soldat volontaire (à partir de ), cristallographe, minéralogiste, professeur d'université, mathématicien, physicien |
Père |
Franz Ernst Neumann (d) |
Mère |
Charlotte Frederikke Vilhelmine of Kahlden (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Carl Neumann Ernst Neumann (en) Friedrich Julius Neumann (d) Luise Neumann (d) |
Parentèle |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Académie royale des sciences de Prusse () Académie des sciences de Saint-Pétersbourg () Académie autrichienne des sciences () Académie des sciences de Göttingen () Académie autrichienne des sciences () Royal Society () Académie des sciences () Académie des Lyncéens () Académie bavaroise des sciences () Académie des sciences de l'institut de Bologne () Urburschenschaft |
Arme | |
Unité | |
Conflit | |
Maître | |
Directeur de thèse | |
Distinctions | Liste détaillée Docteur honoris causa de l'université de Königsberg () Ordre de l'Aigle rouge, 3e classe () Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) () Membre étranger de la Royal Society () Ordre de l'Aigle rouge 2e classe () Ordre de la Couronne, 2e classe () Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () 2e classe de l'ordre de la Couronne de Prusse () Médaille Copley () Grand-croix de l'ordre de la couronne, 1re classe () |
Archives conservées par |
Geheimer Regierungsrat (d) | |
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Son Excellence | |
Geheimer Rat | |
Biographie
Neumann naît à Joachimsthal, à l'époque en royaume de Prusse. Franz Ernst Neumann est le fils de la comtesse divorcée Charlotte Friderike Wilhelmine von Mellin (de), née von Kahlden (de). (1753-1830), et son gestionnaire de patrimoine Franz Ernst Neumann. En 1814, il abandonne ses études au gymnasium de Berlin pour s'engager dans le 9e régiment de grenadiers lors de la campagne contre Napoléon. Il est assez sérieusement blessé à la bataille de Ligny et doit conserver le lit de nombreuses semaines. À la fin de la guerre il retourne au gymnasium puis il entre à l'université de Berlin comme étudiant en théologie mais rapidement il se tourne vers des sujets scientifiques.
Ses premiers articles concernent principalement la cristallographie et lui valent d'être pris comme privat-docent à l'université de Königsberg où il devient professeur assistant de minéralogie et de physique en 1828 puis est titularisé en 1829 grâce à l'appui de Friedrich Wilhelm Bessel. En 1831 il étudie la chaleur massique et publie une extension de la loi de Dulong et Petit aux corps composés. Pendant ses études, il devient membre de l'Urburschenschaft[1].
À partir de 1832 Neumann travaille sur la théorie ondulatoire de la lumière. Il parvient à des résultats analogues à ceux de Cauchy et formule une loi de la double réfraction similaire à celle de Fresnel. Il s'attache ensuite à énoncer mathématiquement les conditions à l'interface de deux matériaux cristallins.
Il se tourne ensuite vers l'électrodynamique, et publie en 1845 et 1847 deux articles établissant les lois de l'induction. Ses articles sont antérieurs à ceux d'Hermann Ludwig von Helmholtz et de Lord Kelvin montrant que l'induction peut être traitée par l'intermédiaire de la conservation de l'énergie.
Neumann publie peu, la plupart de ses travaux sont exposés dans ses cours, il fonde avec Carl Gustav Jacobi, en 1834, les séminaires mathematisch-physikalisches, Jacobi donne les cours de mathématiques tandis que Neumann s'occupe de ceux de mathématique physique. Peu d'étudiants ont produit des recherches originales dans ces séminaires, à l'exception notable de Gustav Kirchhoff qui établit les lois de Kirchhoff sur la base d'un projet de recherche établi pendant ces séminaires. Plusieurs autres séminaires seront établis en Allemagne en prenant comme modèle le mathematisch-physikalisches de Neumann et Jacobi. En 1862, il devient membre étranger de la Royal Society.
Son fils, Carl Gottfried Neumann, est lui aussi mathématicien. Neumann se retire de l'enseignement en 1876. Il meurt à Königsberg en 1893 à l'âge de 95 ans.
Bibliographie
- (en) « Franz Ernst Neumann », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Ernst Neumann (en) Lire en ligne sur Wikisource].
- Olesko, Kathryn M. Physics as a Calling: Discipline and Practice in the Koenigsberg Seminar for Physics. Ithaca, NY & London: Cornell University Press, 1991.
- Rudolf Fritsch, E. Neumann-Redlin von Meding, T. Schenk (Hrsg.): Franz Ernst Neumann (1798–1895) – Zum 200. Geburtstag des Mathematikers‚ Physikers und Kristallgraphen. Verlag „Terra Baltica“/ Ludwig-Maximilians-Universität München, Kaliningrad/ München 2005, (ISBN 3-922480-17-9).
- Peter Paufler (de), E. Neumann-Redlin von Meding: Franz E. Neumann. Zum 200. Geburtstag des Königsberger Mineralogen und Physikers. In: Berichte der Deutschen Mineralogischen Gesellschaft Beih. Z. Eur.J.Mineral. Vol. 10, No. 1, 1998, S. 13–21.
- Andreas Trunschke (de): Der Königsberger Physiker F. Neumann und die preußische Akademie der Wissenschaften. In: NTM Schriftenreihe für die Geschichte der Naturwissenschaften, Technik und Medizin. 27, 2, Leipzig 1990, S. 1–11.
- Albert Wangerin: Franz Neumann und sein Wirken als Forscher und Lehrer. Vieweg, Braunschweig 1907.
- Eberhard Neumann-Redlin von Meding: Die Gelehrten auf dem „Alten Neuroßgärter Friedhof“, dem Gelehrtenfriedhof Königsberg. In: Königsberger Bürgerbrief. Nr. 80, 2012, S. 54–56.
Références
- Peter Kaupp (Bearb.): Stamm-Buch der Jenaischen Burschenschaft. Die Mitglieder der Urburschenschaft 1815–1819 (= Abhandlungen zum Studenten- und Hochschulwesen. Band 14). SH-Verlag, Köln 2005 (ISBN 3-89498-156-3), S. 140.
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Biographie, MacTutor
- Franz Ernst Neumann Mathematics Genealogy Project
- (de) Sources primaires sur Neumann