Francisco Pardo
Francisco JosĂ© Pardo Piqueras (prononcĂ© en espagnol : [fÉŸĂŁnËΞisko xoËse ËpaÉŸĂ°o piËkÉÉŸas]) est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), nĂ© le Ă Abengibre.
Francisco Pardo | |
Francisco Pardo en 2019. | |
Fonctions | |
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Président des Cortes de Castille-La Manche | |
â (3 ans, 11 mois et 28 jours) |
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LĂ©gislature | VIIe |
Prédécesseur | Fernando López Carrasco (es) |
Successeur | Vicente Tirado (es) |
SecrĂ©taire d'Ătat espagnol Ă la DĂ©fense | |
â (3 ans et 1 jour) |
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Ministre | José Bono José Antonio Alonso |
PrĂ©dĂ©cesseur | Fernando DĂez Moreno |
Successeur | Soledad LĂłpez (es) |
Biographie | |
Nom de naissance | Francisco José Pardo Piqueras |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Abengibre (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Parti politique | PSOE |
DiplÎmé de | Université de Murcie Université de Castille-La Manche |
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SecrĂ©taires d'Ătat Ă la DĂ©fense d'Espagne PrĂ©sidents des Cortes de Castille-La Manche |
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Biographie
Francisco José Pardo Piqueras naßt le à Abengibre, dans la province d'Albacete. Il est titulaire d'une licence en droit de l'université de Murcie, obtenue en 1985, et d'un master en droit communautaire, passé en 1992 à l'université de Castille-La Manche[1].
Il est collaborateur puis chef de cabinet du département de l'Agriculture de la Junte des communautés de Castille-La Manche entre 1988 et 1993, puis directeur général des Relations institutionnelles jusqu'en 1999. à cette date, il devient directeur de cabinet de la présidence de la Junte, puis secrétaire général en 2001. En 2003, le président José Bono le nomme conseiller[alpha 1] à la Présidence[2].
Bras droit de Bono, il gĂšre la transition parmi les Ă©quipes du ministĂšre de la DĂ©fense aprĂšs la victoire des socialistes aux Ă©lections de 2004. Francisco Pardo est alors choisi pour occuper le poste de secrĂ©taire d'Ătat Ă la DĂ©fense, lorsque Bono accĂšde lui-mĂȘme Ă la direction du ministĂšre[3].
Il renonce Ă cette fonction en 2007, pour se prĂ©senter en tĂȘte de liste dans la circonscription d'Albacete aux Ă©lections aux Cortes de Castille-La Manche du 27 mai. Il est remplacĂ© par Soledad LĂłpez, sous-secrĂ©taire de la DĂ©fense[4]. AprĂšs le scrutin, il est Ă©lu le 19 juin prĂ©sident des Cortes par 25 voix pour, 21 bulletins blancs et une abstention[5].
Le PSOE ayant perdu les élections de 2011, il devient second vice-président de l'assemblée parlementaire territoriale. Il annonce le 10 février 2012 qu'il a l'intention de quitter la vie politique, et démissionne un mois plus tard de son mandat parlementaire[6].
Il rejoint le secteur privé, mais revient dans la fonction publique en 2018, quand le nouveau ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska le choisit comme directeur général de la Police nationale[7]. Il le confirme aprÚs les élections générales de 2019[8].
Notes et références
Notes
- En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.
Références
- (es) Junte des communautés de Castille-La Manche, « El Consejo de Gobierno ha aprobado el decreto de estructura orgånica de la Presidencia de la Junta de Comunidades de Castilla-La Mancha. Asimismo, se han aprobado las propuestas de ceses y nombramientos de altos cargos. », sur castillalamancha.es, (consulté le ).
- (es) Conseil de la Transparence, « Francisco Pardo Piqueras », sur transparencia.gob.es, (consulté le ).
- (es) Miguel GonzĂĄlez, « El futuro ministro de Defensa designa a Francisco Pardo secretario de Estado y a Justo Zambrana subsecretario », El PaĂs,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (es) Miguel GonzĂĄlez, « La dimisiĂłn de Pardo provoca una cascada de relevos en Defensa », El PaĂs,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (es) « Francisco Pardo es el nuevo presidente de las Cortes de Castilla-la Mancha », DiariocrĂtico.com,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (es) « Francisco Pardo, hombre de confianza de Bono, deja la polĂtica », ABC,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (es) « Marlaska elige a Francisco Pardo Piqueras como nuevo director general de la PolicĂa », El PeriĂłdico de Catalunya,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (es) Ăscar LĂłpez-Fonseca et Patricia Ortega Dolz, « Marlaska cesa a la secretaria de Estado de Seguridad y al director de la Guardia Civil », El PaĂs,â (lire en ligne, consultĂ© le ).