Francisco Javier Lopez Peña
Francisco Javier Lopez Peña, alias Thierry, Zulos, Bartolo, Pierre ou Marcel, né le à Galdakao et mort à Paris 13e le [1], est un membre de l'organisation Euskadi ta Askatasuna (ETA), considéré comme le chef militaire de cette organisation jusqu'à son arrestation en 2008.
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DĂ©cĂšs |
(Ă 54 ans) 13e arrondissement de Paris |
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Thierry |
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Biographie
Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, le , dans un appartement du centre-ville de Bordeaux (Gironde) avec trois autres personnes, par la police française sur des informations de la garde civile. Le ministre de l'IntĂ©rieur espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba dĂ©clare Ă cette occasion : « On a arrĂȘtĂ© la personne avec le plus de poids politique et militaire au sein de la bande terroriste ». Pour lui, il s'agit du coup le plus dur portĂ© Ă l'ETA depuis l'arrestation de Mikel Albizu Iriarte, alias Mikel Antza.
Membre trĂšs actif de l'ETA dans les annĂ©es 1980, il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă l'Ă©poque par la police française pour une affaire de racket et incarcĂ©rĂ© avant de rĂ©ussir Ă s'enfuir vers Cuba et l'AmĂ©rique du Sud et Ă©tait recherchĂ© depuis.
Il est considĂ©rĂ© par la police espagnole comme le responsable de l'ETA qui dĂ©cide de casser en 2007 la trĂȘve entamĂ©e le . Le ministĂšre de l'IntĂ©rieur l'indique aussi comme la personne qui a dĂ©cidĂ© de perpĂ©trer l'attentat de la T 4 de Barajas[2], qui a tuĂ© deux citoyens Ă©quatoriens.
Francisco Javier López Peña a été, en outre, dans les deux réunions clef tenues entre le Gouvernement espagnol et l'ETA. Dans celle de , il a remplacé celui qui jusqu'alors était considéré comme le numéro un de l'organisation, José Antonio Urrutikoetxea, alias Josu Ternera. Dans celle de il était déjà le porte-parole principal de l'ETA.
Avant sa dĂ©tention en , il avait Ă©tĂ© seulement arrĂȘtĂ© Ă une occasion en 1983. AprĂšs avoir accompli sa peine, il est passĂ© Ă la clandestinitĂ©. En 1993 il s'est transformĂ© en l'un des responsables de l'appareil de l'infrastructure d'ETA, chargĂ© des zulos (littĂ©ralement trous en euskara)[3]. Quelque temps plus tard, la pression policiĂšre l'oblige Ă abandonner la France et Ă chercher refuge Ă Cuba et, Ă son retour d'AmĂ©rique du Sud, il s'incorpore Ă la direction de l'organisation, oĂč il prend successivement les charges des groupes de rĂ©serve, responsable des stages et chef de la structure militaire de l'organisation.
En on informe qu'ETA a décidé de le suspendre du militantisme et qu'il s'est retrouvé "dans l'attente d'une punition" par l'organisation. Selon cette version, l'appareil militaire de la bande, dirigé depuis sa chute par Mikel Garikoitz Azpiazu, alias Txeroki, le considérera responsable d'obstruction à la préparation d'attentats[4].
Il meurt Ă la suite d'un AVC dans des conditions de prise en charge mĂ©dicale obscure[5] Ă l'hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre le Ă l'Ăąge de 54 ans[6].
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- L'attentat de la T4 s'est produit en utilisant un camion piégé que les etarre ont fait exploser dans un des parkings du Terminal 4 de l'Aéroport de Madrid-Barajas, Madrid, le samedi 30 décembre 2006, à 09:01 (heure espagnole).
- Les zulo's sont en fait des caches d'armes et/ou d'explosifs de l'organisation basque ETA.
- (es) Brechas en ETA, Auteur : JosĂ© Luis BarberĂa, Ăditeur : El PaĂs, 9 novembre 2008, consultĂ© le : 10 novembre 2008.
- (fr)
- (fr)
Voir aussi
Sources et bibliographie
- (es) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en espagnol intitulĂ© « Francisco Javier LĂłpez Peña » (voir la liste des auteurs).
- Jean Chalvidant, ETA : L'enquĂȘte, Ă©d. Cheminements, coll. « Part de VĂ©ritĂ© », , 426 p. (ISBN 978-2-84478-229-8)
- Jacques Massey, ETA : Histoire secrĂšte d'une guerre de cent ans, Paris, Flammarion, coll. « EnQuĂȘte », , 386 p. (ISBN 978-2-08-120845-2)