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Francisco David Lucas Parrón

Francisco David Lucas Parrón, né le à Madrid, est un homme politique espagnol, membre du PSOE.

David Lucas
Illustration.
David Lucas Parrón en 2015.
Fonctions
Secrétaire d'État espagnol aux Transports, aux Mobilités et aux Programmes urbains
En fonction depuis le
(4 mois et 10 jours)
Ministre Raquel Sánchez
Prédécesseur Isabel Pardo de Vera
Sénateur aux Cortes Generales

(2 ans, 8 mois et 6 jours)
Élection
Circonscription Madrid
Législature XIIe
Groupe politique Socialiste
Maire de Móstoles

(2 ans, 7 mois et 10 jours)
Élection 24 mai 2015
Prédécesseur Daniel Ortiz Espejo
Successeur Noelia Posse
Biographie
Nom de naissance Francisco David Lucas Parrón
Date de naissance
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université complutense de Madrid
Université Charles-III de Madrid
Profession Professeur de droit

Francisco David Lucas Parrón Francisco David Lucas Parrón
Maires de Móstoles
Secrétaires d'État espagnols aux Transports

Il est maire de Móstoles de 2015 à 2018 et sénateur aux Cortes Generales de la circonscription de Madrid de 2016 à 2019.

Biographie

Vie privée

Il est marié. Le couple a deux enfants : une fille et un fils.

Formation et vie professionnelle

Il réalise des études de droit à l'université complutense de Madrid dont il obtient une licence en 1992. L'année suivante, il décroche un diplôme en droit des impôts à l'université Carlos III puis un master en politique territoriale et urbanistique[1]. Par la suite, il obtient un diplôme en Affaires européennes et un master en droit public de l'État (2013)[2]. Il enseigne, en anglais, les fondamentaux du système juridique à l'université Carlos III[3].

En 2006, il devient professeur associé de droit des Finances et des Impôts.

Élu de Getafe

Il s'inscrit au Parti socialiste ouvrier espagnol en 1991. Entre 1993 et 1999, il est le chef de cabinet de Pedro Castro Vázquez, le maire socialiste de Getafe. Lors des élections municipales de , il est élu conseiller municipal de la ville. Le parti ayant remporté une nouvelle majorité absolue, Castro entame un cinquième mandat de maire et nomme une équipe municipale dans laquelle David Lucas exerce les fonctions de quatrième adjoint. Alors que les socialistes conservent le pouvoir à Getafe à l'issue du scrutin local de , il est promu au poste de premier adjoint et porte-parole de la majorité. Durant cette deuxième mandature, il siège à la Fédération des municipalités de la Communauté de Madrid (FMM) dont il préside la commission des Finances.

Passage par Madrid

Il est investi en septième position sur la liste conduite par Miguel Sebastián à l'occasion des élections municipales de à Madrid. Élu au conseil municipal, il est nommé porte-parole de l'opposition socialiste[4] au maire Alberto Ruiz-Gallardón en suivant. Il s'oppose vigoureusement au Parti populaire lorsqu'il dirige la campagne contre le nouvel impôt municipal sur les déchets[5] ainsi que l'envoi d'une plainte qui permet la découverte d'un réseau de corruption urbanistique et de collecte de commissions[6].

Premier édile de Móstoles

Il se porte candidat à la mairie de Móstoles en vue des élections municipales de [7] mais ne parvient pas à vaincre le conservateur Esteban Parro qui remporte une nouvelle victoire. Il se consacre alors à son rôle de chef de l'opposition et combat l'impôt sur les déchets[8]. Durant ce mandat, il parvient à reconstruire et réactiver le collectif des militants socialistes de la municipalité, suspendu en 2008 par Tomás Gómez à cause de problèmes internes. Il en est élu secrétaire général en [2].

Il est élu membre du Comité fédéral du PSOE le parlement du parti lors du congrès fédéral extraordinaire de .

Après un processus de primaires au cours duquel il obtient 87 % des suffrages[9], il est choisi pour mener la liste du parti lors des élections locales de . Avec 22 867 voix, sa liste obtient sept mandats municipaux et arrive en deuxième position derrière celle du Parti populaire qui recueille 35 904 votes et douze mandats. Néanmoins, David Lucas parvient à un accord de gouvernement avec Izquierda Unida et bénéficie du soutien sans participation de Ganar Móstoles. En conséquence, il est élu maire de la ville[10] et prend la suite du conservateur Daniel Ortiz Espejo.

Il fait partie de la candidature de Sara Hernández Barroso à l'occasion du congrès régional du PSOE-M. Lorsque celle-ci est élue secrétaire général, elle nomme David Lucas au poste de vice-secrétaire général[11]. Soutenant Susana Díaz lors du 39e congrès fédéral du parti face à Pedro Sánchez, il quitte la commission exécutive du PSOE-M lorsque José Manuel Franco, proche de Sánchez, est élu au poste de secrétaire général régional[12].

Le , il annonce sa démission de son mandat de maire, alléguant des « raisons personnelles »[13].

Activités nationales

Il remplace Carlota Merchán sur la liste sénatoriale de la circonscription de Madrid lorsque celle-ci est investie en huitième position sur la liste à la chambre basse des Cortes. Après les élections générales anticipées de , il parvient à récupérer le mandat de sénateur qui était tombé entre les mains de Podemos à l'occasion du précédent scrutin[14]. Il siège comme deuxième vice-président de la commission des Affaires étrangères et comme porte-parole à la commission des droits de la Famille, de l'Enfance et de l'Adolescence. Son mandat prend fin avec la dissolution des Cortes le .

Sur proposition du ministre des Transports, des Mobilités et des Programmes urbains José Luis Ábalos, le conseil des ministres du approuve sa nomination comme secrétaire général des Programmes urbains et du Logement[15]. Trois ans plus tard, il est nommé secrétaire d'État aux Transports, aux Mobilités et aux Programmes urbains par la ministre Raquel Sánchez après la démission d'Isabel Pardo de Vera, consécutive à la révélation d'une erreur de dimensionnement des futurs trains destinés aux réseaux ferroviaires régionaux de Cantabrie et des Asturies. Cette erreur conduit également à la démission du président de Renfe Operadora, Isaías Táboas, qui est remplacé par l'ancien secrétaire général à l'Industrie et aux PME, Raül Blanco Díaz[16] - [17].

Notes et références

  1. (es) « Secretario General y Portavoz – PSOE Móstoles », sur www.psoemostoles.es (consulté le )
  2. (es) EFE, « David Lucas, elegido secretario de la agrupación socialista de Móstoles », EL PAÍS, (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) « Curriculum vitae de David Lucas Parrón. »
  4. Mundinteractivos, « David Lucas, nuevo portavoz del PSOE en el Ayuntamiento de la capital | elmundo.es », sur www.elmundo.es (consulté le )
  5. Unidad Editorial Internet, « 'Gallardón limpia tu bolsillo con la basura', campaña del PSOE | Madrid | elmundo.es », sur www.elmundo.es (consulté le )
  6. (es) Ediciones El País, « Primer concejal de Madrid imputado por el juez en el 'caso Guateque' », EL PAÍS, (lire en ligne, consulté le )
  7. (es) « David Lucas, candidato del PSM en Móstoles. », sur EL PAÍS, (consulté le ).
  8. (es) « David Lucas: Eliminaremos la tasa de basuras y bajaremos el IBI. », sur www.mostolesaldia.com (consulté le ).
  9. (es) « David Lucas, elegido candidato del PSM a la Alcaldía de Móstoles. », sur La Vanguardia, (consulté le ).
  10. (es) « David Lucas anuncia las primeras medidas como alcalde de Móstoles. », sur Qué.es, (consulté le ).
  11. (es) « Sara Hernández coloca como hombres fuertes de su ejecutiva a los alcaldes de Fuenlabrada, Alcalá y Móstoles. », sur europapress.es, (consulté le ).
  12. (es) « El alcalde de Móstoles, David Lucas, fuera de la nueva ejecutiva del PSOE-M. », sur cadenaser.com, (consulté le ).
  13. (es) « David Lucas presenta su dimisión como alcalde de Móstoles. », sur elpais.com, (consulté le ).
  14. « El PP logra tres de los cuatro senadores por Madrid y el PSOE, el restante. », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le )
  15. (es) « David Lucas, nombrado secretario general de Agenda Urbana. », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le )
  16. (es) « Dimiten el presidente de Renfe y la secretaria de Estado de Transportes tras la polémica por los errores en el diseño de los trenes de Cantabria y Asturias. », Cadena SER, (lire en ligne, consulté le )
  17. (es) Ramón Muñoz, « La secretaria de Estado de Transportes y el presidente de Renfe dimiten por el escándalo en los trenes de Asturias y Cantabria. », El País, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche sur le site du Sénat : XIIe législature.
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