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Francisca Pereira

Francisca Lucas Pereira Gomes, ou Francisca Pereira, nĂ©e en 1942 Ă  Bolama, en GuinĂ©e portugaise, est une  Infirmière, une militante pour l'indĂ©pendance, une femme politique et une ancienne ministre bissau-guinĂ©enne.

Francisca Pereira
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Biographie

Pereira nĂ©e en 1942, Ă  Bolama[1], l'ancienne capitale de  ce qui est alors une colonie portugaise. Jeune adolescente, elle rejoint le mouvement de libĂ©ration luttant pour l'indĂ©pendance, qui deviendra le PAIGC. Contrainte Ă  l'exil, elle travaille au SecrĂ©tariat du PAIGC Ă  Conakry, puis, en 1965, se rend en URSS pour une formation d'infirmière. Ă€ partir de 1967, elle devient Directrice adjointe de l' Escola Piloto Ă  Conakry, un centre de formation du mouvement indĂ©pendantiste pour les orphelins et les rĂ©fugiĂ©s de guerre bissaoguinĂ©ens[2].

Peu de temps après, elle est envoyé par le PAIGC dans les territoires repris aux forces coloniales portugaises. Elle travaille également durant quelques mois à l'hôpital de Ziguinchor (Sénégal). Elle devient une responsable de la santé des forces indépendantes et côtoie Amilcar Cabral[2] - [3]

Après l'Indépendance de la Guinée-Bissau obtenue en , elle prend en charge différentes fonctions publiques. Entre autres, elle devient maire de sa ville natale de Bolama et Présidente de la Frauenunion de la Guinée-Bissau (União Democrática le Mulheres da Guiné-Bissau). Elle participe à des relations avec différentes institutions internationales. La période est difficile au sein de la Guinée-Bissau : le pays vit plusieurs années sans élections, avec un système de parti unique et subit une succession de coups d'État, la mort d'Amilcar Cabral peu de temps avant l'indépendance complique encore la situation, une certaine déception politique se fait sentir[4].

De 1990 Ă  1994, elle est ministre de la condition fĂ©minine. En 1991, l'interdiction des partis politiques autre que le parti au pouvoir est levĂ©e. Une Ă©coltion vers davantage de dĂ©mocratie s'amorce. En 1994, vingt ans après l’indĂ©pendance, la GuinĂ©e-Bissau vit ses premières Ă©lections prĂ©sidentielle et lĂ©gislatives multipartites. JoĂŁo Bernardo Vieira est Ă©lu prĂ©sident. De 1994 Ă  1997, elle est première vice-prĂ©sidente de l'AssemblĂ©e populaire nationale.  De 1997 Ă  1999, elle est ministre de l'intĂ©rieur, mais doit quitter ce poste Ă  la suite d'un soulèvement militaire, qui dĂ©clenche une brève mais violente guerre civile. De nouvelels Ă©lections ont lieu en l'an 2000. En 2002, elle est nommĂ©e ministre d'État chargĂ©e des affaires politiques et de la diplomatie[3].

Références

  1. (en) Aliou Ly, « Promise and betrayal : Women fighters and national liberation in Guinea Bissau », Feminist Africa, no 19,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Richard Andrew Lobban Jr. et Peter Karibe Mendy, Historial Dictionary of the Republic of Guinea-Bissau, The Scarerow Press, Inc., (lire en ligne), p. 375, 397, 408, 424-425
  3. « Guinée Bissau: Francisca Pereira, la maman du PAIGC », Radio France internationale,‎ (lire en ligne)
  4. (pt) Braima Darame, « Após a independência, como vivem os ex-combatentes da Guiné-Bissau? », Deutsche Welle,,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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