Francis Garnung
Francis Garnung, né le à Mios et mort le à Saint-Zacharie[1], est un romancier et auteur de pièces de théâtre français.
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(Ă 91 ans) Saint-Zacharie |
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Francis Pierre Étienne Garnung |
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Biographie
Durant la Seconde Guerre mondiale, Francis Garnung est résistant ; il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 à l'âge de 20 ans.
Après guerre, Maurice Nadeau lui ouvre sa page littéraire dans le journal Combat de Camus, à deux reprises en 1949 et 1950, et il publie une nouvelle et un poème. En 1952, Roger Blin met en scène sa pièce de théâtre Service des Pompes. Il se lie d’amitié avec le mime Marceau, Eugène Ionesco et Arthur Adamov.
En 1956, René de Obaldia fait éditer son premier roman La Pomme rouge chez Pierre Horay[2].
Ouvrier taille-doucier, il fonde, avec J.J.J. Rigal, une sociĂ©tĂ© de bibliophiles, Les ImpĂ©nitents, patronnĂ©e par Jean Cocteau, qui sortira tous les ans pendant trente ans un texte illustrĂ© par un jeune graveur avec un frontispice de maĂ®tres (Max Ernst, Salvador DalĂ, Alberto Giacometti, Henry Moore, et bien d’autres).
Il entre à l’Institut pédagogique national comme documentaliste, puis dans l’administration universitaire et scolaire.
En 1965, il sort un second roman, Les Miroirs et les Chaînes, chez Albin Michel, dédié à Robert Sabatier et à Alain Bosquet. L'année suivante les éditions Phébus rééditent ses deux premiers romans. Francis Garnung écrit aussi pour la jeunesse.Il écrit également Un bras d'honneur publié aux Éditions de l'Institut André Gide (dont il a été nommé président d'honneur à titre posthume en 2019.) PAr ailleurs, il participe régulièrement au concours de nouvelles Page blanche organisé par Marie Josée Mathevet entre 1995 et 2005, et remporte même le prix en 1998 avec sa nouvelle Une bouteille à la mer.
Bibliographie et publications
Romans
- La Pomme rouge (Pierre Horay, réédition Phébus)
- Les Miroirs et les Chaînes (Albin Michel, réédition Phébus)
- Un bras d'honneur (éditions Institut André Gide)
- Le Grand Absent (Publibook)
Anthologie et Ă©tudes
- Contes et coutumes canaques au XIXe siècle (La Légende des Mondes, L'Harmattan)
- Un cannibale sur la balançoire (Anagrammes)
Contes pour les enfants
- La Clé des champs et autres récits imaginaires (jeunesse L'Harmattan, illustrations d'Anne Adam)
- Tonton Marcel sous l'occupation (jeunesse L'Harmattan)
- Fables et contes Ă lire aux enfants (Ă©ditions Anagrammes)
Pièces de théâtre jouées
- Le Service des pompes, 1952, mise en scène de Roger Blin, décor de Jacques Noël, au théâtre Lancry à Paris (et en première à Bruxelles) avec, entre autres, Malka Ribowska
- La Peau dure, 1968, One-man show par Yves Goday avec Jean-Claude Jay, au Café-Théâtre de l’Absidiole à Paris
- Les membres de la famille, 1968, à l’Absidiole puis à l’American Center Paris, par Michel Deville, publié à l’Avant-Scène n°488, obtient le prix de la l'Association Promotion des Jeunes Auteurs
- Le Coup de mains, 1970, par Spivakof au Théâtre de Dix-Heures Paris
- De quoi de quoi ?, 1973, Compagnie des Quatre Vents de Gaston Mouren au Théâtre Mazenod à Marseille, puis à Paris par Claude Mercutio en 1973 et en 1974 par Guy Cambreleng à Paris.
- Le Chien-chien gomme (juste avant le silence), 1973, One-man show au Théâtre de Fortune de Cambreleng à Paris et au Café-Théâtre de la Plaine à Marseille en 1982
- La pierre et le Bouchon, 1973, au Troglodyte Ă Paris par Henri Gilabert
- Nano-théâtre, 1973, Sketches très courts au Théâtre de Fortune de Cambreleng Paris
- Le Birbiri en chatigris, 1974, par Vincent Castello à l’Alambic Théâtre Marseille (et en 1972 au Théâtre de Fortune à Paris par Cambreleng)
- Ciel mon mari, ou les dessous de la culture, 1987, One-man show par Vincent Castello, à une cinquantaine de reprises dans le Sud-Est (du Chocolat-Théâtre de Marseille à la Condition des Soies au Festival off d’Avignon)
- Pool en folie, 1996, par la compagnie Empreinte Théâtre, mise en scène de Vincent Castello, dans tout le Sud-Est, puis au Guichet-Montparnasse à Paris
Éditions illustrées de gravures
- Lewis Carroll, Chiméra, deux contes photographiques[3], traduction de Bernard Citroën, frontispice d'Édouard Goerg, les Impénitents, Paris, 1955
- Chemin de croix, poésie, éditions Rigal, eaux-fortes de J.J.J. Rigal
- Épitaphes grecques, choix et adaptation de Francis Garnung, Les Impénitents, présentation de Jean Cocteau, frontispice de Jacques Villon, gravures de Michèle Bardet, 1956
- Gustave Flaubert, Premières lettres à L.C., frontispice de Alexandre Alexeïeff ; illustrations de J.J.J. Rigal, Les Impénitents, Paris, 1957
- Le Meneur d'ombres, contes, frontispice de Max Ernst, gravures de Lars Bo, Les Impénitents
- Le Paradis vradé; poésie, Éditions du Prussien, gravures aquarellées de Patrick Vernet
- Belle marquise, gravures de dix-huit artistes, Les Impénitents
Divers
Il a également collaboré à divers journaux et revues tels que le journal Combat de Camus, Osmose, Les Quatre Dauphins, Les Lettres Nouvelles, Marginales, Réalités secrètes, Points, Nouvelles (de Françoise Mallet-Joris), La Revue indépendante...
Par ailleurs, il a participé à des émissions radiophoniques :
- Les amateurs d'anagrammes (quatre Ă©missions des Papous dans la tĂŞte, France Culture)
- Une phrase de Gide dans tous ses Ă©tats (des Papous dans la tĂŞte, France-Culture)
Notes et références
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Vingt ans plus tard, Michel Tournier, dans Les Nouvelles littéraires, parlera encore de ce « magnifique roman » et lancera un avis de recherche : « Wanted ! »
- Contient deux contes : Un photographe à la campagne et La Légende de l'Écosse.