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Francine Pelletier (journaliste)

Francine Pelletier, nĂ©e en Ontario[1] en 1955, est une journaliste, travaillant en français et en anglais, basĂ©e Ă  MontrĂ©al, QuĂ©bec, Canada. Elle est l'une des fondatrices du magazine d'actualitĂ© fĂ©ministe La Vie en Rose (1980-1987). Elle a Ă©crit pour La Presse (de 1988 Ă  1992), la Gazette de MontrĂ©al et dans le quotidien Le Devoir (depuis 2013), dans lequel elle publie toujours une chronique hebdomadaire (qui paraĂ®t Ă©galement sur Francine Pelletier, le blog). Elle a Ă©galement Ă©tĂ© collaboratrice pour plusieurs magazines, dont L'actualitĂ©, Maclean's et Châtelaine.

Francine Pelletier
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Biographie
Naissance
Nationalité
Canadienne
Domicile
Formation
Université d'Ottawa et Université d'Alberta
Activité
Journaliste, documentariste et féministe

Ă€ la suite du massacre de l'École Polytechnique, le 6 dĂ©cembre 1989, durant lequel 14 femmes sont assassinĂ©es par Marc LĂ©pine, elle fait pression pour obtenir la diffusion publique de la lettre de suicide trouvĂ©e sur LĂ©pine. Pelletier a finalement accès Ă  son contenu le 22 novembre 1990[2], qu'elle publiera ensuite dans La Presse : la lettre contenait Ă©galement une liste de 19 fĂ©ministes quĂ©bĂ©coises que Marc LĂ©pine avait ciblĂ©es et le nom de Pelletier figurait sur cette liste[3].

Elle a Ă©tĂ© commentatrice sur la chaĂ®ne PBS pour le programme Les Éditeurs et a travaillĂ© comme journaliste pour la TĂ©lĂ©vision de la CBC sur Le Magazine National et en tant que co-animatrice et reporter de The Fifth Estate, une Ă©mission d'affaires publiques, pendant cinq ans[4].

Depuis sa sortie de la SRC, Pelletier est Ă©galement devenue rĂ©alisatrice de documentaires : elle a notamment produit Monsieur (2004), un film-documentaire de 52 minutes sur l'ancien Premier ministre du QuĂ©bec Jacques Parizeau[5], diffusĂ© sur les ondes de TĂ©lĂ©-QuĂ©bec et CBC, pour lequel Francine Pelletier reçoit deux nominations aux GĂ©meaux de 2004 dans les catĂ©gories de Meilleure rĂ©alisation et de Meilleur portrait[4].

Formation

Francine Pelletier possède un baccalauréat en lettres de l'Université d'Ottawa, complété en 1970 et a par la suite complété sa maîtrise à l'Université d'Alberta[6]. Son mémoire de maîtrise porte sur une comparaison du concept d'identité dans les poésies québécoises et canadiennes[6].

Publication(s)

  • Second dĂ©but : cendres et renaissances du fĂ©minisme, MontrĂ©al, Atelier 10, « Documents », 2015, 81 pages.

Controverses

  • En janvier 2019, elle a affirmĂ© que les opposants au registre des armes Ă  feu du QuĂ©bec Ă©taient tous des hommes blancs en colère et a qualifiĂ© le groupe de machos. Ceci a soulevĂ© un certain tollĂ© parmi les opposants au registre qui, dans les rĂ©gions du QuĂ©bec, comportent un nombre important de femmes pratiquant le tir sportif et/ou la chasse.
  • En dĂ©cembre 2019, elle suscite la controverse en interrogeant, dans une chronique, la notion d'identitĂ© de genre. Tout en se portant Ă  la dĂ©fense des femmes trans vivant de la discrimination, elle suggère qu'une rĂ©flexion s'impose quant Ă  leur statut au sein du mouvement fĂ©ministe[7].
  • Le 13 mai 2020, Mme Pelletier a Ă©crit une chronique dans Le Devoir intitulĂ©e Le masque[8], qui a provoquĂ© une levĂ©e de boucliers chez les adeptes de la laĂŻcitĂ©[9] - [10] - [11].
  • Le 26 janvier 2022, sa chronique, intitulĂ©e La pandĂ©mie revue et corrigĂ©e, rapporte les propos du Dr Norman Doidge parus le 22 janvier dans le Globe and Mail. Avec le Dr Doidge, elle s'inquiète de l'unilatĂ©ralitĂ© des dĂ©bats et des informations reliĂ©s aux traitements de la COVID-19, ainsi que du manque de travail critique des mĂ©dias autour de ces sujets. Elle Ă©crit: "PlutĂ´t qu'aider Ă  passer le message des mesures sanitaires, taire les informations qui dĂ©rangent, tout en imposant des mesures coercitives, est une recette qui incite au dĂ©sabusement et Ă  la dĂ©sobĂ©issance civile". Elle est rappelĂ©e Ă  l'ordre par Marie-AndrĂ©e Chouinard, rĂ©dactrice en chef du Devoir, qui insère un long dĂ©menti en avant-propos de l'article.
  • Une semaine plus tard, le 2 fĂ©vrier 2022, elle Ă©crit sa dernière chronique, Mes adieux au Devoir, oĂą elle annonce son dĂ©part du journal. L'article ne prĂ©cise pas si ce dĂ©part Ă©tait voulu ou imposĂ©.

Notes et références

  1. « Pour la suite du monde », sur Le Devoir (consulté le )
  2. Mélissa Blais, « J’HAÏS LES FÉMINISTES ! » Le 6 décembre 1989 et ses suites, Montréal (Québec), les éditions du remue-ménage (ISBN 978-2-89091-283-0, lire en ligne), Le public n’aura cependant pas accès au contenu de la lettre avant le 24 novembre 1990, date àlaquelle une collaboratrice de La Presse, Francine Pelletier, en reçoit une copie, expédiée de façon anonyme.
  3. Esquivant le Dogme, Montreal Mirror, 20-26 octobre 2005, consulté le 29 décembre 2006.
  4. « Mes films, bio », sur Francine Pelletier, le blog (consulté le )
  5. « Œuvres: MONSIEUR », fiche technique, sur La Cinémathèque québécoise (consulté le )
  6. Philippe Gendreau et Pierre Lefebvre, « Francine Pelletier : De La Vie en rose à aujourd'hui », Liberté, no. 307,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  7. « Les femmes trans ne sont pas des hommes déguisés en femmes », sur Le Devoir (consulté le )
  8. « Le masque », sur Le Devoir (consulté le )
  9. « Poisson d’avril », sur Le Devoir (consulté le )
  10. « Masque sanitaire et burqa: une insulte à l’intelligence », sur Le Devoir (consulté le )
  11. « Une chroniqueuse en phase avec la charia ? », sur La Presse+, (consulté le )

Liens externes

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