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Francesco De Gregori

Francesco De Gregori, né à Rome le , est un auteur-compositeur-interprÚte italien.

Francesco De Gregori
Francesco De Gregori en mars 2008.
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Francesco De Gregori
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Auteur-compositeur-interprĂšte, compositeur, artiste d'enregistrement
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Discographie de Francesco De Gregori (d)

Parmi les chanteurs italiens les plus cĂ©lĂšbres, De Gregori se rapproche des diffĂ©rents genres musicaux tel que le rock, la chanson d’auteur, avec des rĂ©fĂ©rences Ă  la musique populaire avec un grand usage de la synesthĂ©sie et la mĂ©taphore[1].

Il est souvent considĂ©rĂ© comme un chanteur compositeur et un poĂšte, mĂȘme s’il prĂ©fĂšre ĂȘtre identifiĂ© comme un artiste[2] - [3].

Biographie

Fils du bibliothécaire Giorgio De Gregori et de la professeur de lettres Rita Grechi, il avait reçu le prénom Francesco en mémoire de son oncle, officier des Alpins et successivement partisan de la Brigade Osoppo, tué à Porzûs en 1945 par les partisans communistes des Brigades Garibaldi[4].

À cause du mĂ©tier de son pĂšre, il a vĂ©cu Ă  Pescara jusqu’à l’ñge de dix ans pour ensuite revenir Ă  Rome.

À Rome, il frĂ©quente le LycĂ©e Classique Virgilio, oĂč il vit en premiĂšre personne les Ă©vĂ©nements, les mouvements sociaux, les grĂšves et les manifestations Ă©tudiantes de l’annĂ©e 68.

En particulier c’est Ă  l’ñge de quinze ans, en 1966, qu’ avec son pĂšre et son frĂšre Luigi, il se rend Ă  Florence pour prĂȘter secours Ă  la population frappĂ©e par l’inondation du 4 novembre 1966.

L’annĂ©e 1966 fut aussi le moment oĂč il commença Ă  jouer la guitare en apprenant le morceau Il ragazzo della via Gluck de Adriano Celentano[5].

Le début: Le folkstudio

Quand il rentre Ă  Rome Ă  la suite du sĂ©jour Ă  Florence, fortement inspirĂ© par la musique et les textes de Fabrizio De AndrĂš, mais aussi par les chansons de Bob Dylan,  il commence Ă  s’exhiber chez Folkstudio en compagnie de son frĂšre aĂźnĂ© Luigi.

Le Folkstudio se trouvait Ă  Rome dans le quartier de Trastevere, qui Ă©tait trĂšs connu Ă  l'Ă©poque et oĂč se produisaient de nombreux jeunes musiciens, inspirĂ©s par le folk amĂ©ricain et par les nouvelles recherches sur la musique populaire italienne. Plusieurs chanteurs italiens y allaient souvent, comme par exemple Antonello Venditti, Mimmo Locasciulli, Stefano Rosso, Mario Schiano ou encore Marcello Melis.

Il commence son activité musicale d'abord comme guitariste de Caterina Bueno.

Ensuite, aprĂšs une brĂšve pĂ©riode de collaboration avec d’autres chanteurs italiens qui frĂ©quentaient le Folkstudio, il forme un duo avec Giorgio Lo Cascio, qui se rĂ©fĂšre, par maints aspects, au duo amĂ©ricain de Simon et Garfunkel.

Francesco De Gregori, Caterina Bueno et Antonio De Rose pendant un concert en 1971

Son répertoire initial comprend des chansons de Bob Dylan et de Leonard Cohen traduites en italien[6]. Il ajoute, par la suite, des textes personnels.

En 1971, il signe un contrat avec la maison de disques IT de Vincenzo Micocci.

L’annĂ©e suivante, il publie l’album Theorius Campus avec ses propres textes et ceux de Antonello Venditti.

L’exorde en tant que soliste

Il commence Ă  collaborer avec Edoardo De Angelis pour publier ses deux premiers albums en tant que soliste, notamment Alice non lo Sa (1973) et Francesco De Gregori (1974).

Ce premier disque fut fortement critiquĂ© par l’opinion publique Ă  cause de son caractĂšre hermĂ©tique, oĂč De Gregori se montre comme une prĂ©sence fragile du fait qu'il dĂ©voile les Ă©motions qui le concernent, avec une façon de chanter trĂšs dĂ©licate. C’est pendant cette pĂ©riode qu’il entre en contact avec le cĂ©lĂšbre chanteur italien Lucio Dalla[7].

Le succĂšs

Le grand succĂšs arrive avec l’album Rimmel en 1975, un des albums les plus vendus en Italie dans toute la dĂ©cennie.

Il contient plusieurs morceaux, dont celui homonyme Rimmel, Pablo (Ă©crit avec Lucio Dalla), Quattro cani et Pezzi di vetro.

Rimmel est suivi par l’album Bufalo Bill (1976), oĂč il poursuit la collaboration avec Lucio Dalla et dans lequel participe aussi Ivan Graziani.

La pause

La mĂȘme annĂ©e, une violente contestation de la part d’un groupe d’extrĂȘme gauche pousse le chanteur Ă  interrompre sa carriĂšre pendant deux ans[8]. En effet des jeunes des collectifs politiques d’étudiants reprochaient Ă  De Gregori de conduire un style de vie trop luxueux et de se servir des thĂšmes de la politique de gauche pour s’enrichir avec sa musique[9] - [10] - [11].

Toutefois dans l’automne 1976 De Gregori reprend la scùne.

La reprise artistique

Le 10 Mars 1978 il se marie avec Alessandra Gobbi, une ex camarade du lycée proche du secrétaire du FGCI Walter Veltroni [12].

AprĂšs quelques mois le couple a deux fils jumeaux, Marco et Federico.

Son activitĂ© artistique reprend avec la mĂȘme vigueur en 1978 avec le succĂšs De Gregori, un album contenant la fameuse chanson Generale. L’annĂ©e suivante est celle du grand succĂšs de l’album de la tournĂ©e avec Banana Republic, rĂ©alisĂ© en collaboration avec Lucio Dalla, Ron et les futurs Stadio.

Les années 80

En 1980 De Gregori a sa seule expĂ©rience au festival de Sanremo: il Ă©crit le texte de MariĂč, qui sera prĂ©sentĂ© Ă  la manifestation de Gianni Morandi.

Aprùs une pause de presque trois ans, il sort en 1982 l’album Titanic, suivi par le EP La donna cannone.

DĂ©sormais la critique et le public le placent parmi les plus grands auteurs-compositeurs italiens et il est surnommĂ© Il Principe. Les annĂ©es suivantes, il sort des Ɠuvres comme Scacchi e tarocchi, qui contient le morceau La storia, et Terra di nessuno (1987), qui contient MimĂŹ sarĂ .

Les années 90

En 1990, il publie en mĂȘme temps trois albums en «live».

Trois annĂ©es plus tard, un autre suivra avec Il bandito et Il campione. Entre-temps, il a publiĂ© Canzoni d'amore (1992). En 1998 «La Valigia dell'attore» reçoit le prix Targa Tenco comme la meilleure chanson de l’annĂ©e.

Les années 2000

En 2001, il sort Amore nel pomeriggio, pour lequel il collabore, pour les arrangements, avec des artistes comme Franco Battiato et Nicola Piovani. Le disque obtient la Targa Tenco comme meilleure Ɠuvre de l’annĂ©e, ex-aequo avec Vinicio Capossela. En 2002, De Gregori, sort un disque de chansons populaires italiennes, Il fischio del vapore, en collaboration avec Giovanna Marini.

En 2003 est publiĂ©e la biographie intitulĂ©e Quello che non so, lo so cantare (Ce que je ne sais pas, je sais le chanter, Ă©ditĂ©e par Giunti). Le chanteur romain revient avec un album d'inĂ©dits en 2005 avec Pezzi qui gagne de nouveau la Plaque Tenco pour le meilleur album de l'annĂ©e. En 2006, De Gregori publie un nouvel album, Calypsos, avec neuf morceaux inĂ©dits, dont «Cardiologia», une chanson oĂč, plus de 30 ans aprĂšs «Pezzi di Vetro», l’auteur-compositeur romain recommence Ă  employer les mots «Ti amo» («Je t'aime»).

Francesco De Gregori continue à sortir des albums, parmi les plus connus figure «Sulla Strada» sorti en 2012.

En 2017, Sotto Il Vulcano, est un album Live enregistré à Taormina pendant la tournée «Amore e Furto».

Dans la mĂȘme annĂ©e il recommence un tour mondiale avec une sĂ©rie de concerts en Europe et aux États Unis, notamment au Bataclan Ă  Paris[13] - [14], au Shepherd's Bush Empire Ă  Londres[15] et Ă  la Town Hall Ă  New York[16].

En 2019 il a recommencĂ© Ă  collaborer avec Zucchero Fornaciari avec l’album D.O.C.[17].

Discographie

  • 1972 : Theorius Campus (avec Antonello Venditti)
  • 1973 : Alice non lo sa
  • 1974 : Francesco De Gregori
  • 1975 : Rimmel
  • 1976 : Buffalo Bill
  • 1978 : De Gregori
  • 1979 : Banana Republic (avec Lucio Dalla) (live)
  • 1979 : Viva l'Italia
  • 1982 : Titanic
  • 1983 : La donna cannone
  • 1985 : Scacchi e tarocchi
  • 1987 : Terra di nessuno
  • 1987 : La nostra storia (reprise)
  • 1989 : Mira Mare 19.4.89
  • 1990 : Musique lĂ©gĂšre (live)
  • 1990 : Niente da capire (live)
  • 1990 : Catcher in the Sky (live)
  • 1992 : Canzoni d'amore
  • 1993 : Il bandito e il campione (live)
  • 1994 : Bootleg (live)
  • 1996 : Prendere e lasciare
  • 1997 : La valigia dell'attore (live)
  • 1998 : Curve nella memoria (reprise)
  • 2001 : Amore nel pomeriggio
  • 2002 : Fuoco amico (live)
  • 2002 : In Tour (double, live avec Pino Daniele, Fiorella Mannoia et Ron)
  • 2002 : Il fischio del vapore avec Giovanna Marini
  • 2003 : Mix (double, moitiĂ© reprise de morceaux anciens enregistrĂ©s en studio et moitiĂ© live)
  • 2005 : Pezzi
  • 2006 : Calypsos
  • 2006 : Tra un manifesto e lo specchio (anthologie live en 3 cd)
  • 2007 : Left & Right - Documenti dal vivo
  • 2008 : Per brevitĂ  chiamato artista
  • 2010 : Work in Progress (avec Lucio Dalla)
  • 2012 : Sulla strada
  • 2012 : Pubs and Clubs - Live @ the Place
  • 2012 : Vola vola vola (avec Ambrogio Sparagna et Maria Nazionale)
  • 2014 : Vivavoce
  • 2015 : De Gregori canta Bob Dylan - Amore e furto
  • 2017 : Sotto il vulcano[18]

Bibliographie

  • (it) Enrico Deregibus, Francesco De Gregori. Quello che non so, lo so cantare, Giunti Editore, , 250 p. (ISBN 978-88-09-75626-7 et 8809756266, lire en ligne).
  • (it) Giommaria Monti, Francesco De Gregori. 1972-2004. Dell'amore e di altre canzoni, , 238 p. (ISBN 978-88-359-5593-1 et 8835955939).
  • (it) Enrico Deregibus, Francesco De Gregori. Mi puoi leggere fino a tardi, , 352 p. (ISBN 978-88-09-80572-9 et 8809805720).
  • (it) S. Viglietti et A. Arianti, Francesco De Gregori. Guarda che non sono io. Con DVD, , 235 p. (ISBN 978-88-909930-4-6 et 8890993049).
  • (it) Antonio Piccolo, La storia siamo noi. Francesco De Gregori, , 100 p. (ISBN 978-88-8185-925-2 et 8881859254).
  • (it) Paolo Jachia, La donna cannone e l'agnello di Dio : tracce cristiane in Francesco De Gregori, Ancora, , 200 p. (ISBN 978-88-514-0706-3 et 8851407061).

Notes et références

  1. Silvia Bellotti, « Gormenghast: il castello. Il mondo di Mervyn Peake », ACME - Annali della FacoltĂ  di Lettere e Filosofia dell’UniversitĂ  degli Studi di Milano, no 03,‎ , p. 183–200 (ISSN 0001-494X et 2282-0035, DOI 10.7358/acme-2012-003-bell, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Giorgio Benedek et B. Bosco, « Libri ricevuti e recensioni », Il Nuovo Cimento D, vol. 13, no 4,‎ , p. 551–552 (ISSN 0392-6737, DOI 10.1007/bf02452137, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Gioachino Lanotte, « “Per brevitĂ  chiamato ‘artista’” », Novecento.org, vol. 12,‎ (ISSN 2283-6837, DOI 10.12977/nov289, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. « Associazione Italiana Biblioteche (AIB) », sur Lexikon des gesamten Buchwesens Online (consulté le )
  5. De Gregori, Francesco., Francesco De Gregori : un mito, Lato Side, (OCLC 797390890, lire en ligne)
  6. Claudio Milanesi, « Amour et vol, fidĂ©litĂ© et invention : Francesco De Gregori traduit Bob Dylan. », Biennale Internationale d’études sur la chanson, Perle Abbrugiati,‎ (lire en ligne)
  7. « La disparition de Lucio Dalla », sur LEFIGARO, (consulté le )
  8. (it) « Scheda libro », sur Laterza (consulté le )
  9. « Concerto di Francesco De Gregori - Palalido 1976 - pagina di Stefano Solegemello », sur web.archive.org, (consulté le )
  10. CĂ©line Pruvost, « Rock vs cocktails Molotov : la violence politique pendant les concerts dans l’Italie de la fin des annĂ©es 1970 », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines,‎ (ISSN 2108-6907, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. « Histoire de l'Italie au fil des chansons », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. « Il Tempo - Spettacoli - Dalla e De Gregori, dopo il palco c'Ăš il sogn
 », sur archive.ph, (consultĂ© le )
  13. « Francesco De Gregori, European Tour 2017 », sur www.italieaparis.net, (consulté le )
  14. « Francesco De Gregori - Le Bataclan - 20 octobre 2017 », sur www.lylo.fr (consulté le )
  15. (en) « Francesco De Gregori », sur Ents24 (consulté le )
  16. (en-US) « Francesco De Gregori », sur The Town Hall (consulté le )
  17. (it) Rockol com s.r.l, « √ Zucchero, nel nuovo album 'D.O.C.' collaborazioni con De Gregori, Van De Sfroos e Rag'N'Bone Man », sur Rockol (consultĂ© le )
  18. « Discographie de Francesco-De-Gregori », sur chartsinfrance.net (consulté le ).

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