François de Saint-Allouarn
François de Saint-Allouarn (François-Marie-Guénolé-Pantaléon d'Alleno de Saint-Allouarn ou de Saint-Aloüarn), né le à Guengat et mort le au large de Quiberon[1], est un officier de marine et gentilhomme du XVIIIe siècle. Il sert pendant la guerre de Sept Ans. Capitaine du Juste, il est tué durant la bataille des Cardinaux.
François de Saint-Allouarn | |
Naissance | Guengat |
---|---|
Décès | au large de Quiberon |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Capitaine |
Années de service | – |
Commandement | Juste |
Conflits | Guerre de Sept Ans |
Famille | Rosmadec de Saint-Allouarn, frère Alain Emmanuel de Coëtlogon, oncle |
Biographie
Origines et famille
François de Saint-Allouarn est le neveu du maréchal de Coëtlogon[2]. Son frère, Rosmadec de Saint-Allouarn, capitaine en second du Juste[3], meurt également durant la bataille des Cardinaux, le [2]. Son fils, Louis Aleno de Saint-Aloüarn, fait partie de l'expédition de Kerguelen aux terres australes[2].
Carrière
François de Saint-Allouarn s'engage comme garde-marine le [2]. Il devient lieutenant le , puis capitaine le [2].
Le , le Juste, sous les ordres de François de Saint-Alouarn, fait partie de l’escadre de 21 navires et de 5 frégates, commandée par l’amiral de Conflans, partie pour Cornwall dans une tentative d’invasion de l’Angleterre. La flotte française est interceptée par l’escadre de l’amiral Hawke le . Le Juste fait alors partie, avec deux autres navires, de l’arrière-garde de la flotte, menée par le vaisseau-amiral, le Soleil Royal[4]. Vers 14 h, l'avant-garde anglaise, composée d’une dizaine de vaisseaux, engage le combat avec l’arrière-garde française, rapidement submergée par le nombre. Le Soleil Royal, revenu soutenir cette arrière-garde, parvient à dégager le Juste[4]. Celui-ci est sérieusement endommagé, son capitaine ayant été tué et son gouvernail étant en partie hors d’usage. Il parvient néanmoins à s’éloigner vers le large et à venir mouiller à l’abri de la pointe de Penchâteau, où des réparations de fortune sont pratiquées[4].
Notes et références
- Relevé généalogique sur Geneanet
- Lacour-Gayet 1910, p. 528.
- Jacques Aman, Les officiers bleus de la marine française au XVIIIe siècle, Genève, Droz, coll. « Publications du Centre de recherches d'histoire et de philologie de la IVQ Section de l'École pratique des hautes études », , 201 p. (BNF 34580551, lire en ligne), p. 23.
- Carré 2011, p. 51.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Claude Carré, Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande (no 53), (ISSN 0765-3565)
- Journal politique, ou Gazette des gazettes, Bouillon, (lire en ligne), p. 127
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Paris, Honoré Champion éditeur, (1re éd. 1902), 581 p. (BNF 37450961, lire en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Étienne Taillemite (nouvelle édition revue et augmentée), Dictionnaire des marins français, Paris, éditions Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4)
- Meslin, Mémoires historiques concernant l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis et l'institution du mérite militaire, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne)