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François Charles de Bourlamaque

François Charles de Bourlamaque (1716 à Coutevroult - à Basse-Terre) est un général français du XVIIIe siècle. Il fut ingénieur militaire, capitaine aide-major, colonel d'infanterie, commandant d'infanterie, commandant, brigadier général, major-général, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et gouverneur de la Guadeloupe.

François Charles de Bourlamaque[1]
Fonctions
Gouverneur de la Guadeloupe
–
PrĂ©dĂ©cesseur Campbell Dalrymple (en) (occupation anglaise)
Successeur Édouard de Copley (en) (intĂ©rim)
Biographie
Titre complet seigneur de Coutevroult
Nom de naissance François Charles de Bourlamaque
Date de naissance
Lieu de naissance Coutevroult (Seine-et-Marne)
Date de décès
Lieu de décès Basse-Terre
Sépulture Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Basse-Terre
Nationalité Drapeau de la France France
Père Jean François de Bourlamaque
Mère Claude Angélique Gatian
Fratrie Claude Charles de Bourlamaque, Françoise Angélique de Bourlamaque
Profession Brigadier général des armées du roi, maréchal de camp
Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Biographie

Engagé en 1739 dans le régiment du Dauphin comme volontaire, il gravit les échelons jusqu'au grade de capitaine aide-major pendant la guerre de Succession d'Autriche et participa à la bataille de Fontenoy.

Le , il devient seigneur de Coutevroult[2].

En 1756, il est nommé colonel d'infanterie, s'embarque à Brest sur La Sirène et arrive au Canada le devenant commandant en troisième auprès de Louis-Joseph de Montcalm. Il fut décoré de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il commande le régiment de la Reine. En 1757, il est nommé commandant de la région du lac Champlain. En 1758 il met en place une superbe défense de temporisation, et, avec de maigres forces, il bloque l'avance ennemie. Il sert lors des batailles des forts de l'Ontario (fort Frontenac, fort Niagara). Lors de la bataille de Fort Oswego, au sud du lac Champlain, il est blessé. À la bataille de Fort Carillon en 1758, il subit une nouvelle blessure. Il participe aussi à la bataille de Sainte-Foy, lors de laquelle il est encore blessé le . Il se trouve dans la ville de Montréal lors de sa capitulation le de la même année, et doit ensuite retourner en France.

Devenu maréchal de camp en 1762, il est nommé en 1763 Gouverneur de la Guadeloupe, soutient l'importance de la Nouvelle France et écrit un mémoire pour la défendre, il meurt à la Guadeloupe.

Il a été inhumé dans l'église Notre Dame du Mont-Carmel à Basse-Terre.

Hommages

  • La ville de Bourlamaque au QuĂ©bec fut nommĂ© en son honneur.
  • L'avenue De Bourlamaque a Ă©tĂ© nommĂ©e en son honneur, vers 1910, dans la ville de QuĂ©bec.

Ascendants

Il descendait d'une ancienne famille patricienne de Lucques, les Burlamacchi dont le patronyme a été francisé.

Son arrière-grand-père, Salvatore, banquier à Lucques, Amsterdam et Lyon, né le à Lucques avait épousé Marguerite de Lumagne, fille du banquier Jean André Lumague et sœur de Marie Lumague. Salvatore avait reçu des lettres de naturalité en 1633. Son grand-père François, fut page de Louis XIV et épousa en 1673 Marie Picot fille de Jacques, seigneur du Vivier et de la Motte de Coutevroult, maître d'hôtel ordinaire du roi. Son père Jean François fut capitaine au régiment du Dauphin et mourut en lors de la bataille de Parme. Sa mère Claude Gatian était la fille d'un conseiller et maître de requête du Parlement de Paris. Sa tante paternelle, Catherine Isidore de Bourlamaque était abbesse de l'abbaye du Pont-aux-Dames de 1727 à sa mort en 1752.

Notes et références

Sources et bibliographie

  • Lettres de M. de Bourlamaque au chevalier de LĂ©vis publ. sous la dir. de l'abbĂ© H.-R. Casgrain, QuĂ©bec : Impr. de L.-J. Demers, 1891 Lettres sur Gallica
  • Articles de Roger Martin dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© littĂ©raire et Historique de la Brie : volume 31-1974, volume 33-1976, volume 37-1981, volume 38-1982.
  • Registres Paroissiaux de la paroisse de Coutevroult (Seine-et-Marne)
  • Guy FrĂ©gault, La Guerre de la ConquĂŞte, MontrĂ©al, Fides, , 514 p. (ISBN 978-2-7621-2989-2)
  • Jacques Mathieu et Sophie Imbeault, La Guerre des Canadiens. 1756-1763, les Ă©ditions du Septentrion, QuĂ©bec, 2013, 280 p. [prĂ©sentation en ligne]
  • Laurent Veyssière (dir.) et Bertrand Fonck (dir.), La guerre de Sept Ans en Nouvelle-France, QuĂ©bec, Septentrion (Canada) et PUPS (France), , 360 p. (ISBN 978-2-89448-703-7)
  • (en) Fred Anderson, Crucible of War : The Seven Years' War and the Fate of Empire in British North America, 1754-1766, New York, Knopf, , 862 p. (ISBN 978-0-375-40642-3, OCLC 40830180, lire en ligne).
  • (en) Alfred A. Cave, The French and Indian war, Westport, Connecticut - Londres, Greenwood Press, , 175 p. (ISBN 978-0-313-32168-9, OCLC 57479223, lire en ligne)

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