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François-Philippe Charpentier

François-Philippe Charpentier, né à Blois le , et mort dans la même ville le , est un inventeur, graveur et mécanicien français.

François-Philippe Charpentier

Il est le père de la sculptrice Julie Charpentier.

Biographie

Fils d'un modeste relieur, François-Philippe Charpentier étudia quelque temps au collège jésuite de Blois avant d'entrer dans un atelier parisien de gravure.

Devenu graveur, il réalisa des compositions originales et des gravures d'interprétation de tableaux et de dessins d'artistes comme Carle Vanloo (Persée et Andromède), le Guerchin (La Décollation de saint Jean-Baptiste) ou encore Greuze.

En 1754, il inventa la gravure en aquatinte imitant le lavis. Malgré les protestations du Suédois Floding, qui en revendiquait la paternité, cette invention lui fut reconnue par l'Académie. Cette technique, qu'il enseigna à l'abbé de Saint-Non et qu'il vendit au comte de Caylus, lui valut le titre de « mécanicien du roi » ainsi qu'un logement au palais du Louvre à Paris.

Il inventa également des machines à scier, à forer les canons de fusil, à graver des dessins pour les fabricants de dentelle, ainsi que de nouveaux systèmes de pompe à feu, d'éclairage et de signaux pour phare.

Lors de la Révolution, il perdit son logement du Louvre avant d'en obtenir un autre aux Gobelins. Il vécut dans la gêne et mourut en 1817 à Blois, au domicile de sa fille aînée, Mme Desparanches.

Estampes

Le Fermier brûlé ou la famille pauvre.
  • Paris, dĂ©partement des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France : Monument funĂ©raire d'Anne-Marie Martinozzi, grande planche gravĂ©e.
  • Guerre des farines, Le Fermier brĂ»lĂ© ou la famille pauvre, BnF, dĂ©partement des Estampes et de la Photographie, DC-8 (B)-FOL : reprĂ©sente une famille nombreuse affamĂ©e dans la rue, mendiant l'aumĂ´ne. C'est Ă  la suite de la disette provoquĂ©e par la libĂ©ralisation du commerce des grains (Turgot, 1774), la flambĂ©e du prix du pain et les Ă©meutes contre la spĂ©culation[1].
  • DĂ©collation de saint Jean-Baptiste, musĂ©e de Grenoble (MG 2022-0-701).

Notes et références

  1. « BnF - Les essentiels de la litterature », sur bnf.fr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Émile Bellier de La Chavignerie, « Les Artistes français du XVIIIe siècle oubliĂ©s ou dĂ©daignĂ©s », dans Paul Lacroix (dir.), Revue universelle des Arts, t. 19, Paris/Bruxelles, 1864, p. 357.
  • T.-C. Brun Neergaard, « Lettre sur un ouvrage de Mlle Julie Charpentier, statuaire », in Revue philosophique, littĂ©raire et politique, 1er trimestre 1806, p. 364, reprise dans Paul Lacroix (dir.), Revue universelle des Arts, t. 22, Paris/Bruxelles, 1865, p. 113-116.

Liens externes

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