Fort des Sartelles
Le fort des Sartelles, appelé brièvement fort Rosière, est construit à 315 mètres d’altitude en rive gauche de la Meuse.
Fort des Sartelles | |
Description | |
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Type d'ouvrage | poste d'infanterie, puis fort bétonné |
Dates de construction | de 1881 Ă 1883 |
Ceinture fortifiée | place forte de Verdun |
Utilisation | défense d'un intervalle entre deux forts |
Utilisation actuelle | terrain militaire |
Propriété actuelle | État |
Garnison | 112 hommes (en 1890) |
Armement de rempart | néant |
Armement de flanquement | néant |
Organe cuirassé | néant |
Modernisation béton spécial | 1894 : construction d’un casernement bétonné renforcement de la caponnière de gorge et remplacement de 2 caponnières par 2 coffres de contrescarpe |
Programme 1900 | |
Dates de restructuration | 1900-1910 |
Tourelles | 2 tourelles de mitrail. |
Casemate de Bourges | une tirant vers le nord, une autre vers le sud |
Observatoire | 2 obs. cuirassés 2 guérites blindées |
Garnison | 1914 : 86 hommes 1916 : 115 hommes 1917 : 100 hommes |
Programme complémentaire 1908 | non réalisé |
Coordonnées | 49° 09′ 12″ nord, 5° 18′ 35″ est |
Par le décret du , le ministre de la Guerre Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms d'anciens chefs militaires[1]. Pour le fort des Sartelles, son « nom Boulanger » est en référence au général Louis-François Carlet de La Rozière. Le nouveau nom est gravé au fronton de l'entrée. Dès le , le successeur de Boulanger au ministère, Théophile Ferron, abroge le décret[2]. Le fort reprend officiellement son nom précédent, tout en gardant le nom Boulanger à son fronton.
État actuel
Le fort est la propriété du ministère des Armées ; il est intégré dans le terrain de manœuvre dit de La Chaume, son accès est donc interdit.
Notes et références
- Note no 5285 le du ministre de la Guerre Boulanger aux généraux commandant les régions militaires ; décret présidentiel du pour les nouvelles dénominations des forts, batteries et casernes sur proposition du ministre de la guerre, M. le général Boulanger.
- Lettre no 14980 bis le de M. le ministre de la Guerre, M. le général Ferron, abrogeant le décret présidentiel du 21 janvier.