ForĂȘts des hauts plateaux de Terre-Neuve
Les forĂȘts des hauts plateaux de Terre-Neuve sont une Ă©corĂ©gion terrestre nord-amĂ©ricaine du type forĂȘts borĂ©ales, taĂŻga du World Wildlife Fund[6]
ĂcorĂ©gion terrestre - Code NA0611[1]
Ăcozone : | NĂ©arctique |
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Biome : | ForĂȘts borĂ©ales et taĂŻga |
Superficie[2] : |
16 391 km2 |
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min. | max. | |
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Altitude[2] : | 0 m | 798 m |
TempĂ©rature[2] : | â12 °C | 16 °C |
Précipitations[2] : | 65 mm | 173 mm |
EspÚces végétales[3] : |
473 |
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Oiseaux[4] : |
116 |
MammifĂšres[4] : |
10 |
Squamates[4] : |
0 |
EspÚces endémiques[4] : |
0 |
Statut[4] : |
Stable / intact |
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Aires protégées[5] : |
5,9 % |
Anthropisation[5] : |
0,0 % |
EspÚces menacées[5] : |
1 |
Ressources web : |
Localisation
RĂ©partition
La rĂ©partition des forĂȘts des hauts plateaux de Terre-Neuve se limite aux plateaux et aux montagnes Ă©levĂ©s de l'Ăźle de Terre-Neuve[6].
Climat
La tempĂ©rature annuelle moyenne est de 4 °C. La tempĂ©rature estivale moyenne varie entre 11,5 et 12 °C. La tempĂ©rature hivernale moyenne varie entre -3,5 et â4 °C. Le taux de prĂ©cipitations annuel se situe entre 1 000 mm et 1 400 mm[6].
GĂ©omorphologie
Les monts des forĂȘts des hauts plateaux de Terre-Neuve recouvrent l'extrĂ©mitĂ© nord des montagnes appalachiennes. Le relief est accidentĂ© et les versants des montagnes sont escarpĂ©s. Les crĂȘtes et les buttons rocheux sont abondants. L'altitude moyenne se situe entre 300 m et 700 m, mais les plus hauts sommets atteignent 815 m. Cette Ă©corĂ©gion se distingue des forĂȘts de l'Est du Canada par son altitude plus Ă©levĂ©e[6].
Caractéristiques biologiques
La vĂ©gĂ©tation de cette Ă©corĂ©gion se compose principalement d'une mosaĂŻque de forĂȘts d'Ă©pinettes noires et de sapins baumiers rabougris, dĂ©gagĂ©s ou fermĂ©s, et de communautĂ©s de Kalmia polifolia et de mousses. On y retrouve les populations de liĂšvre arctique les plus mĂ©ridionales du continent[6].
Conservation
On estime que cette écorégion est intacte dans une proportion de 80 à 90 %. Les perturbations sont principalement dues aux emprises de lignes à haute tension, aux activités miniÚres et à l'exploitation forestiÚre[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,â , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. KĂŒper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,â , p. 1107â1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), donnĂ©es et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « Newfoundland Highland forests (NA0611) », World Wildlife Fund,