Fontaine Stravinsky
La fontaine Stravinsky, ou fontaine des Automates, rĂ©alisĂ©e en 1983, est l'Ćuvre conjointe de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Elle est crĂ©Ă©e dans le cadre du pourcentage du budget de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. C'est une commande publique entre la ville de Paris, le ministĂšre de la Culture et le Centre Pompidou. L'Ćuvre est la propriĂ©tĂ© de la ville de Paris qui se charge de son entretien.
Fontaine des automates
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48° 51âČ 34âł N, 2° 21âČ 05âł E |
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Ce monument Ă©voque l'Ćuvre musicale d'Igor Stravinsky. Compositeur russe du XXe siĂšcle, celui-ci est un symbole de l'Ă©clectisme et de l'internationalisme artistique.
La fontaine Stravinsky est bĂątie sur la place Igor-Stravinsky prĂšs de l'IRCAM (le centre de recherche en musique contemporaine). Elle est composĂ©e de seize sculptures rendant hommage aux compositions du musicien. Chacune d'entre elles fait rĂ©fĂ©rence Ă Igor Stravinsky, parfois directement comme L'Oiseau de feu, qui est une rĂ©duction du gigantesque Sun God rĂ©alisĂ© Ă l'UniversitĂ© de Californie Ă San Diego par Niki de Saint Phalle, la mĂȘme annĂ©e. Parfois les Ă©lĂ©ments font seulement allusion Ă Igor Stravinsky comme La SirĂšne, La Vie , L'Amour, Le Serpent, La Mort[1].
Les sculptures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en rĂ©sine ou par assemblage d'Ă©lĂ©ments en rĂ©sine et d'Ă©lĂ©ments mĂ©talliques ou assemblages d'Ă©lĂ©ments mĂ©talliques. C'est une Ćuvre composite conçue pour un espace public et une Ćuvre en mouvement. Les sculptures sont toutes mĂ©canisĂ©es, noires ou colorĂ©es et sont animĂ©es par des jets d'eau. C'est surtout grĂące au soutien de Claude Pompidou que cette fontaine a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©e conjointement par les deux artistes, le souvenir de la collaboration des deux artistes Ă la fois, lors de la crĂ©ation de Paradis fantastique, effrayait encore les commanditaires qui redoutaient une Ćuvre dans le mĂȘme style[2].
DĂ©but 2022, des travaux sont annoncĂ©s pour rĂ©nover la fontaine, dont les Ă©lĂ©ments ne tournent plus depuis plusieurs annĂ©es. 1,6 million d'euros doivent y ĂȘtre consacrĂ©s[3].
Sculptures
La Fontaine occupe 17 mÚtres de largeur sur 33 de longueur. Réparties dans le bassin de 580 m2, se trouvent les seize sculptures, qui représentent :
- L'Oiseau de feu : version rĂ©duite d'une sculpture monumentale Sun God de Niki de Saint Phalle qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© inaugurĂ©e cette mĂȘme annĂ©e sur le campus de l'UniversitĂ© de Californie Ă San Diego Ă La Jolla[4]. Il existe une autre sculpture monumentale intitulĂ©e L'Oiseau de feu rĂ©alisĂ©e par Niki de Saint Phalle en 1991, achetĂ©e en 2006 par Andreas Bechtler pour le Bechtler Museum of Modern Art Ă Charlotte (Caroline du Nord), qui porte aussi le nom de Le Grand oiseau de feu sur l'Arche[5].
- la clef de sol ;
- la spirale ;
- l'éléphant ;
- le renard ;
- le serpent ;
- la grenouille ;
- la diagonale ;
- la mort ;
- la sirĂšne ;
- le Rossignol ;
- l'amour ;
- la vie ;
- le cĆur ;
- le Chapeau de clown ;
- Ragtime.
Bibliographie
- Marie-HĂ©lĂšne LevadĂ© (photogr. Hughes Marcouyeau), Les Fontaines de Paris : L'eau pour le plaisir, Paris et Bruxelles, Ăditions Chapitre Douze, , 592 p. (ISBN 978-2-915345-05-6).
- Dominique Massounie (dir.), Pauline Prévost-Marcilhacy (dir.) et Daniel Rabreau (dir.), Paris et ses fontaines : De la Renaissance à nos jours, Paris, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 318 p. (ISBN 2-905-118-80-6).
- Collectif Grand Palais (dir.), Niki de Saint Phalle : 1930-2002, Paris, RMN, , 367 p. (ISBN 978-2-7118-6151-4). catalogue établi à l'occasion de l'exposition au Grand Palais Paris, et de l'exposition au musée Guggenheim (Bilbao) avec la participation de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie).
- Pontus HultĂ©n, Jean Tinguely, une magie plus forte que la mort, Paris, Ăditions Le Chemin vert, , 379 p. (OCLC 185890755) catalogue de l'exposition de 1987 au Palazzo Grassi de Venise organisĂ©e avec le soutien de la Fiat, alors propriĂ©taire du bĂątiment, et du ComitĂ© des amis du Palazzo Grassi dont la prĂ©sidente Ă©tait Susanna Agnelli
Notes et références
- Ălvaro RodrĂguez Fominaya dans Camille Morineau et al 2014, p. 270.
- Hultén 1987, p. 228.
- Claire Bommelaer, « En 2022, buvez, Parisiens ! », Le Figaro, supplĂ©ment Le Figaro et vous,â 26-27 fĂ©vrier 2022, p. 31.
- Camille Morineau et al 2014, p. 55
- Le Grand Oiseau de Feu sur l'Arche
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :