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Fernando de los RĂ­os

Fernando de los Ríos Urruti, né le à Ronda, en Andalousie, et mort en exil le à New York, est un diplomate, universitaire et homme politique républicain espagnol.

Fernando de los RĂ­os
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Circonscription de Grenade (d)
-
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Circonscription de Grenade (d)
-
Député aux Cortes républicaines
IIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Circonscription de Grenade (d)
-
Ministre d'État
-
Ministre des Affaires extérieures
-
Minister of Education, Culture and Sport
-
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts
-
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la DeuxiÚme République espagnole (d)
Grenade (capitale) (d)
-
Ministre de la Justice
-
Membre de l'Assemblée nationale consultative
10 -
Ambassadeur d'Espagne en France
Ambassadeur d'Espagne aux États-Unis (d)
Professeur (en)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
signature de Fernando de los RĂ­os
Signature
Vue de la sépulture.

Biographie

Il est considéré comme l'un des personnages les plus importants de la pensée socialiste espagnole en soulignant sa proposition d'un socialisme humaniste, dans une perspective non révolutionnaire et redevable à l'avant-garde de la social-démocratie politique et éthique européenne[1], et dans le cadre politique de la démocratie libérale, sans concessions aux aspirations totalitaires.

Il est professeur à l'Université de Grenade, avec notamment parmi ses élÚves Federico García Lorca[2] avec son collÚgue Martín Domínguez Berrueta qui enseigne comme lui les préconisations de l'Institution libre d'enseignement[3].

En 1929, le jeune poùte Federico l'accompagne à New York sur la suggestion de ses parents Federico García et Vicenta Lorca, amis de Fernando de los Ríos. De ce voyage naüt le chef-d'Ɠuvre Poeta en Nueva York[4].

En 1931, Fernando de los RĂ­os devient ministre de la Justice du gouvernement de la RĂ©publique, puis ministre de l’Éducation.

Fin septembre 1936, aux dĂ©buts de la guerre d'Espagne, il est nommĂ© ambassadeur de la RĂ©publique espagnole aux États-Unis. AprĂšs l'assassinat de Federico par les nationalistes, il accueille, avec son Ă©pouse Gloria, la famille GarcĂ­a Lorca Ă  New York.

À la chute de la RĂ©publique, Ă  la fin de la Guerre d'Espagne, le rĂ©gime franquiste le dĂ©met, ainsi que son Ă©pouse Gloria, de toutes ses fonctions universitaires. Il enseigne nĂ©anmoins Ă  la New School for Social Research de New York, qui accueille notamment les intellectuels rĂ©publicains espagnols exilĂ©s[5].

Postérité

Fernando de los Ríos meurt en 1949 à New York, recevant les honneurs de ses pairs qui rendent hommage à un universitaire reconnu et un grand démocrate[6].

Depuis 1980, lors de la transition démocratique, sa dépouille est rapatriée au cimetiÚre civil de Madrid[7].

Famille

Fernando de los RĂ­os est le mari de l'universitaire Gloria Giner de los RĂ­os GarcĂ­a, le pĂšre de l'universitaire Laura de los RĂ­os Giner, le beau-pĂšre du diplomate Francisco GarcĂ­a Lorca et le grand-pĂšre de Laura GarcĂ­a-Lorca, qui deviendra directrice de la Huerta de San Vicente, Ă  Grenade.

Notes et références

  1. « Biografia de Fernando de los Ríos », sur www.biografiasyvidas.com
  2. (es) « Fernando de los Ríos Urruti », sur Universo Lorca
  3. « Fernando de los Ríos y Urruti | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
  4. JosĂ© Antonio Llera, « Schopenhauer y Fernando de los RĂ­os en "Poeta en Nueva York" », Cuadernos Hispanoamericanos, no 766,‎ , p. 95–106 (ISSN 0011-250X, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. « The New School Archives : Person : Fernando de los Rios [n84059641] », sur digital.archives.newschool.edu (consulté le )
  6. (en-US) Alvin Johnson, « Fernando de los Rios; Tribute Paid to Him as One of the Few Great Men of Our Time », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (es) El PaĂ­s, « Los restos de Fernando de los RĂ­os recibieron sepultura en el cementerio civil de Madrid », El PaĂ­s,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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