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Ferenc Deák

Ferenc Deák (né le à Söjtör - mort le à Budapest) était un homme politique hongrois surnommé « Le sage de la nation ».

Ferenc Deák
Fonctions
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie
1875-1878 legislative term (d)
-
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie
1865-1869 legislative term (d)
1869-1872 legislative term (d)
1872-1875 legislative term (d)
-
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie
1861 legislative term (d)
-
Ministre de la Justice
Cabinet of Lajos Batthyány (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Budapest
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Deák Ferenc
Nationalité
Formation
Královská právnická akademie v Győru (d) (jusqu'en )
Activité
Famille
Père
Ferenc Deák (d)
Mère
Erzsébet Sibrik (d)
Fratrie
Antal Deák (d)
Parentèle
József Deák (d) (oncle)
Gábor Deák (d) (cousin germain)
Autres informations
Partis politiques
Opposition Party (en)
Parti Deák (en)
Address Party (en)
Parti libéral
Membre de
signature de Ferenc Deák
Signature

Biographie

Sa photo sur le billet de 20 000 forints, la plus haute devise hongroise

Deák descend d'une famille de la noblesse hongroise. Après avoir fait son droit, il devient avocat puis notaire.

En 1833, il fait son entrée en politique en remplaçant son frère comme député à la Diète de Hongrie. Il devient l'un des chefs des nationalistes hongrois, réclamant l'autonomie du pays au sein de la monarchie habsbourgeoise. C'est également un libéral qui affranchit ses serfs lorsqu'il hérite des terres de son frère en 1842.

Lorsqu'éclate la Révolution hongroise de 1848, Deák se range parmi les modérés. Il accepte de devenir ministre de la Justice dans le gouvernement de Lajos Batthyány. Partisan d'un compromis avec l'Autriche, il préfère démissionner quand les nationalistes extrémistes de Lajos Kossuth prennent le pouvoir. Il se fait ensuite discret jusqu'à la fin de la guerre. Capturé et jugé par une cour martiale en 1849, il obtient son acquittement.

Deák passe les années 1850 dans une semi-retraite avant de revenir à la Diète en 1861. Il propose alors un compromis à l'empereur François-Joseph Ier, consistant en une reconnaissance de l'autonomie hongroise au sein de la monarchie. Ses propositions jouent un rôle essentiel dans la rédaction du Compromis austro-hongrois de 1867 instituant une double monarchie. Peu après, il refuse de devenir Premier ministre mais n'abandonne pas le combat politique. Cependant, il est l'objet des attaques des patriotes radicaux de Kossuth et ne peut guère se faire entendre.

Il meurt en 1876 à l'âge de 72 ans.

Notes et références

    Voir aussi

    Liens externes

    Bibliographie

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