Ferdinand Jamin
Ferdinand Jamin né le à Gentilly (Seine)[1] et mort le à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) est un horticulteur français[2].
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Décès |
(Ă 89 ans) Bourg-la-Reine |
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Père |
Jean-Laurent Jamin (d) |
Conjoint |
Julie-CĂ©lestine Nicolas (d) |
Il s'est illustré dans le domaine de la pomologie.
Biographie
Ignace Ferdinand Jamin est le fils de l'horticulteur Jean-Laurent Jamin (1793–1876)[3], l'un des fondateurs de la Société centrale d'horticulture, installée rue Buffon en 1830[4].
Ferdinand Jamin suit un apprentissage en Angleterre chez Thomas Rivers. Notamment spécialisé dans les arbres fruitiers, il est membre de la Société impériale d'horticulture (future Société nationale d'horticulture). Il en est vice-président à plusieurs reprises. De 1865 à 1869, il dirige l'établissement avec son beau-frère Dupont fils.
Il s'installe à Bourg-la-Reine en 1867 où il fait construire sa maison au 1, Grande Rue (actuel no 21 avenue du Général Leclerc), l'année de la naissance de son 9e et dernier enfant[5].
Il agrandit sa pépinière et cultive les meilleures variétés de poiriers, pommiers, fraisiers, arbres forestiers, arbres d'ornement, etc.
En 1878, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à la suite de l'Exposition universelle[2] et professeur à l'École nationale d'horticulture à Versailles. Il est membre du conseil municipal de Bourg-la-Reine de 1870 à 1884[6]. il est également membre de l'Académie nationale d'agriculture.
Il a deux fils, Gaston et Victor, qui travaillaient avec lui[7].
Il meurt le à Bourg-la-Reine. Maurice de Vilmorin prononce au nom de cette académie son éloge funèbre.
Publications
- Les Fruits à cultiver, 1868 ; rééd. chez Masson en 1885.
Hommages
- Une rose (hybride remontant) rouge vermillon est baptisée Ferdinand Jamin en 1888 par Lévêque. Joseph Pernet-Ducher lui dédie une rose hybride de thé de couleur rose saumon en 1896, sous le nom de Ferdinand Jamin[7]. Une rose (hybride remontant) est dédiée à son épouse, née Julie-Célestine Nicolas[8], sous le nom de Madame Ferdinand Jamin[9] en 1875 par Henri Lédéchaux.
- Une rue de Bourg-la-Reine lui est dédiée, tracée sur ses terrains horticoles[5].
Notes et références
- Dans le quartier de La Glacière, absorbé ensuite par le 13e arrondissement de Paris.
- « Nécrologie », La Revue horticole, , no 5, p. 71.
- Revue des sciences naturelles appliquées, no 38, 1891, p. 409 (en ligne).
- L'établissement cède son terrain pour l'agrandissement du Muséum national d'histoire naturelle.
- Xavier Lenormand, Étienne Thieulin, À travers notre ville, l'histoire des rues de Bourg-la-Reine, Orléans, Imprimerie Nouvelle, 1994, 193 p. (ISBN 2-9509068-0-X).
- Comité des travaux historiques et scientifiques.
- Fédération nationale du patrimoine.
- Morte le à l'âge de 85 ans.
- Appelée American Beauty aux États-Unis.