Fatma Boufenik
Fatma Boufenik en arabe ŰšÙÙÙÙÙ ÙŰ§Ű·Ù Ű© , nĂ©e le Ă El Bayadh en AlgĂ©rie, est une militante fĂ©ministe et des droits de la personne algĂ©rienne.
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Militante FĂ©ministe et des droits de la Personne |
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Biographie
Fatma Boufenik a obtenu sa licence en science Ă©conomique option gestion promotion juin 1982 et docteure en analyse et dĂ©veloppement Ă©conomique. Elle est maitresse de confĂ©rences Ă lâUniversitĂ© Mohamed Benahmed - Oran 2, spĂ©cialiste en analyse et dĂ©veloppement Ă©conomique.
Parcours associatif
Militante féministe, Fatma Boufenik est engagée dans la lutte pour les droits des femmes. Elle est la fondatrice de l'association Femmes Algériennes Revendiquant leurs Droits (FARD), qui est une association fondée en 1995 et elle agit pour l'égalité des droits entre les femmes et les hommes, ainsi que sur l'égalité des chances sur le plan économique, social et politique entre les hommes et les femmes[1].
Lâassociation FARD est basĂ©e Ă Oran et mise en conformitĂ© avec la loi no 12-06 relative aux associations algĂ©riennes, elle Ćuvre aussi pour l'information, la sensibilisation, la formation et accompagnement des femmes victimes de violences basĂ© sur le genre. Son siĂšge a Ă©tĂ© mis sous scellĂ©s[2], le 27 fĂ©vrier 2018, par la Direction locale de la RĂ©glementation et des Affaires GĂ©nĂ©rales (DRAG - Wilaya Oran) au prĂ©texte qu'elle n'est pas agrĂ©Ă©e. La levĂ©e des scellĂ©s a eu lieu le 5 mars 2018[3]
Engagement politique
Fatma Boufenik a commencĂ© au milieu des annĂ©es 1970 Ă militer au sein du collectif des lycĂ©en.ne.s comme Ă©lĂšve du lycĂ©e El Hayat d'Oran et ensuite comme Ă©tudiante contre la promulgation du code de la famille[4], dans les groupes de travail des Ă©tudiantes - G.T.E - section de lâinstitut des Sciences Ăconomiques d'Oran.
Elle s'est investie dans la lutte pour les droits sociaux et devient la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la section syndicale du LycĂ©e Technique des Jeunes Filles (LFTJ) d'Oran en 1982 Ă 1988 qu'elle quitte pour s'investir dans la dĂ©fense des droits humains Ă la suite des atteintes aux droits Humains lors des Ă©vĂšnements d'octobre 1988. Membre du bureau de la wilaya d'Oran de la Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l'homme de 1988 Ă 1990, elle a Ă©tĂ© candidate aux premiĂšres Ă©lections libres en AlgĂ©rie sur la liste indĂ©pendante El Bahia au municipale d'Oran, en mai 1990. Elle est membre de l'association fĂ©ministe pour lâĂpanouissement de la Personne et l'Exercice de la CitoyennetĂ© depuis sa crĂ©ation en 1989 jusqu'Ă 1994
Elle est aussi fondatrice et directrice bĂ©nĂ©vole du centre Karima Senouci, centre dâaccompagnement des femmes victimes de violences, et initiatrice de l'espace pour l'insertion socio-professionnelle et autonomisation socio-Ă©conomique des femmes, et initiatrice du RĂ©seau pour lâintĂ©gration de l'approche genre dans les pratiques associatives en AlgĂ©rie.
En avril 2007, elle se présente à l'élection pour la députation pour l'Assemblée Populaire Nationale en Algérie.
En 2018, elle continue à militer pour l'égalité devant la loi entre les hommes et les femmes et plaide pour l'abrogation du code de la famille. Elle agit, également, pour les libertés individuelles et collectives et appelle à une liberté d'association et l'abrogation de la loi des associations no 12-06[5].
Notes et références
- « PCPA Algérie », sur www.pcpalgerie.org (consulté le )
- Massinissa Mansour, « Algerie Focus : Oran / Lâassociation de dĂ©fense des droits de la femme FARD dĂ©nonce lâhostilitĂ© des autoritĂ©s », sur www.algerie-focus.com (consultĂ© le )
- « RĂ©ouverture des bureaux des associations FARD et AFEPEC Ă Oran - DIA », DIA,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Les dispositions du Code algérien de la famille », sur univ-aix.fr (consulté en )
- Louisa Dris-AĂŻt Hamadouche, « La sociĂ©tĂ© civile vue Ă lâaune de la rĂ©silience du systĂšme politique algĂ©rien », L'AnnĂ©e du Maghreb, no 16,â , p. 289â306 (ISSN 1952-8108 et 2109-9405, DOI 10.4000/anneemaghreb.3093, lire en ligne, consultĂ© le )