Famille royale de Danemark
La famille royale danoise est composée des membres de la famille dynastique du monarque de Danemark[1].
Famille royale de Danemark | |
La famille royale danoise lors du 70e anniversaire de la reine, le . | |
Lignées | Maison de Glücksbourg |
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Excepté la reine Margrethe II, tous les membres de la famille royale portent les titres de princesses et de princes de Danemark, les enfants du souverain danois portant les prédicats d’altesses royales et le reste de la famille ceux d’altesses.
La reine et l’ensemble de la famille appartiennent à la maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (abrégée en maison de Glücksbourg), une branche cadette de la maison d’Oldenbourg[2]. Cependant, les enfants de la reine et leurs descendants per virilem sexum appartiennent de fait à la famille de Laborde de Monpezat, la famille du prince consort Henrik ; raison pour laquelle ils portent depuis le décret royal du les titres de comtes et comtesses de Monpezat.
Au Danemark, la famille royale jouit d’une cote de popularité importante, oscillant entre les 80 et 90 % d’opinions favorables[3] - [4].
Membres
Membres actuels
- la reine de Danemark[5]
- le prince héritier de Danemark[6] et la princesse héritière de Danemark[7] (premier fils et belle-fille de la reine)
- le prince Christian[8] (premier fils du prince héritier et de la princesse héritière)
- la princesse Isabella[9] (première fille du prince héritier et de la princesse héritière)
- le prince Vincent[10] (second fils du prince héritier et de la princesse héritière)
- la princesse Josephine[11] (deuxième fille du prince héritier et de la princesse héritière)
- le prince Joachim[12] et la princesse Marie[13] (second fils et belle-fille de la reine)
- Nikolai, comte de Monpezat[14] (premier fils du prince Joachim et de sa première épouse Alexandra)
- Felix, comte de Monpezat[15] (deuxième fils du prince Joachim et de sa première épouse Alexandra)
- Henrik, comte de Monpezat[16] (premier fils du prince Joachim et de la princesse Marie)
- Athena, comtesse de Monpezat[17] (première fille du prince Joachim et de la princesse Marie)
- le prince héritier de Danemark[6] et la princesse héritière de Danemark[7] (premier fils et belle-fille de la reine)
- la princesse Benedikte[18] (sœur de la reine)
- la reine Anne-Marie des Hellènes (sœur de la reine)
Ancien membre
- la comtesse Alexandra de Frederiksborg[14] - [15] (ancienne Ă©pouse du prince Joachim)
La princesse Alexandra, ancienne épouse du plus jeune fils de la reine, le prince Joachim, a perdu le prédicat d'altesse royale lors de son divorce en 2005 pour le prédicat moins honorifique d'altesse. Désignée sous le titre de Son Altesse la princesse Alexandra de Danemark jusqu’à son remariage en 2007, Alexandra était toujours pendant cette période princesse de Danemark, c’est-à -dire qu'elle appartenait à la famille royale danoise.
En 2005, son ancienne belle-mère la reine l’avait titrée comtesse de Frederiksborg (en danois : grevinde af Frederiksborg) à la suite du divorce avec le prince Joachim, un titre personnel dont elle jouit encore[19].
Lors de son remariage avec Martin Jørgensen le , la princesse perd le prédicat d'altesse et la dignité de princesse de Danemark ; Alexandra n’est plus membre de la famille royale de Danemark depuis cette date mais elle a conservé le titre de Son Excellence la comtesse de Frederiksborg[19].
Membres de la famille Ă©largie
Famille royale de Grèce
La plupart des membres de la famille royale de Grèce étaient titrés princes et princesses de Grèce et de Danemark avec qualification d’altesse, conformément au traité de Londres de 1863 et en tant que descendants agnatiques de Georges Ier de Grèce, qui était « prince de Danemark » avant son accession au trône de Grèce la même année. Jusqu’en 1953, les descendants par voie mâle de Georges Ier étaient de possibles successeurs au trône de Danemark. Cependant, aucune loi danoise n’a jamais révoqué l’utilisation du titre princier pour les descendants du premier roi des Hellènes, ni pour ceux qui vivent en 1953, ni pour ceux qui par la suite sont nés ou se sont mariés au sein de la famille royale de Grèce.
Seuls trois membres de la famille royale de Grèce ne portent ni le titre de « princesses de Danemark », ni le prédicat d’altesses[20] - [21] - [22] :
- la princesse MarĂna KarĂ©lla (Ă©pouse du prince Michel de Grèce et de Danemark) ;
- la princesse Alexandra de Grèce (fille du prince Michel et épouse de Nicolas Mirzayantz) ;
- la princesse Olga de Grèce (fille du prince Michel et épouse d'Aymon, « duc des Pouilles »).
Deux princes de la famille royale de Grèce, qui sont nés « princes de Grèce et de Danemark » et qui ne descendent pas du roi Constantin II et de la reine Anne-Marie de Danemark, ont été consorts en Europe :
- Sophie de Grèce, reine d’Espagne (sœur de Constantin II et belle-sœur d'Anne-Marie) ;
- le prince Philip, prince consort du Royaume-Uni (fils du prince André de Grèce et petit-fils de Georges Ier de Grèce).
Famille royale du Royaume-Uni et des royaumes du Commonwealth
Les membres de la famille royale britannique peuvent être considérés comme membres de la famille élargie de Grèce et de Danemark par le prince Philip, duc d’Édimbourg, né prince Philippe de Grèce et de Danemark. Cependant, comme les membres des branches grecque et norvégienne, le prince Philip, en tant qu’aîné de la branche, a renoncé à ses droits de succession pour le trône de Grèce et a cessé d’utiliser les titres de prince de Grèce et de Danemark. Cependant, tous les membres de la famille royale britannique appartiennent soit par mariage soit par le sang à la maison d'Oldenbourg :
- le prince Philip, duc d'Édimbourg et la reine Élisabeth II
- le roi Charles III (fils aîné du duc d’Édimbourg) et Camilla, reine consort du Royaume-Uni (née Shand)
- le prince William, prince de Galles (fils aîné du roi Charles III) et Catherine, princesse de Galles (née Middleton)
- le prince Harry, duc de Sussex (fils cadet du roi Charles III) et Meghan (née Markle), son épouse
- la princesse Anne, princesse royale (fille du duc d’Édimbourg)
- le prince Andrew, duc d’York (deuxième fils du duc d’Édimbourg)
- le prince Edward, comte de Wessex (fils cadet du duc d’Édimbourg) et Sophie (née Rhys-Jones), comtesse de Wessex
- Lady Louise Windsor (fille du comte de Wessex)
- James, vicomte Severn (fils du comte de Wessex)
- le roi Charles III (fils aîné du duc d’Édimbourg) et Camilla, reine consort du Royaume-Uni (née Shand)
Famille royale de Norvège
La famille royale norvégienne descendant par voie légitime et mâle de Frédéric VIII de Danemark, le grand-père de la reine actuelle. Haakon VII de Norvège, qui était né prince Charles de Danemark en tant que fils cadet de Frédéric VIII, a été porté sur le trône d’un autre pays, la Norvège, comme Georges Ier l’avait été pour la Grèce, fondant ainsi la dynastie des rois de Norvège actuels.
Comme pour les descendants de Georges Ier de Grèce, les membres de la famille royale norvégienne n’ont plus de droits sur la couronne danoise, mais, à la différence de leurs cousins de la famille royale de Grèce, les princes norvégiens ne portent plus de titres royaux danois depuis leur accession au trône de Norvège en 1905.
La famille royale de Norvège est aujourd’hui composée de :
- le roi Harald V et la reine Sonja
- la princesse Märtha Louise, fille du roi, et Ari Bjørshol, son époux
- Maud Angelica Behn, fille aînée de la princesse Märtha Louise
- Leah Isadora Behn, deuxième fille de la princesse Märtha Louise
- Emma Tallulah Behn, troisième fille de la princesse Märtha Louise
- le prince Haakon, prince héritier, fils du roi, et la princesse Mette-Marit, son épouse
- la princesse Ingrid Alexandra, fille du prince Haakon
- le prince Sverre Magnus, fils du prince Haarkon
- la princesse Märtha Louise, fille du roi, et Ari Bjørshol, son époux
- la princesse Astrid et Johan Ferner, sœur aînée du roi et son époux.
Ordre de succession au trĂ´ne danois
Lois de succession
La première loi régissant l’ordre de succession au trône danois comme monarchie héréditaire était la Lex Regia ou le Kongeloven en français : « la Loi royale », datée du , publiée en 1709[25] - [26]. En effet, avant cette loi, la monarchie danoise était élective. La nouvelle loi successorale déclarait que la couronne de Danemark serait concédée aux descendants légitimes de Frédéric III de Danemark (roi de 1648 à 1670), par voie héréditaire et suivant un ordre de succession de primogéniture « semi-salique ». La couronne est ainsi accordée de préférence à un héritier mâle plutôt qu’à une femme parmi les enfants du monarque, mais aussi au plus âgé d’entre eux, en sachant qu’en cas d’extinction de la branche directe, le trône danois reviendrait à la branche aînée des descendants de Frédéric III. Pour les descendants par la voie des femmes, il était possible d’hériter du trône à condition qu’il n’y ait pas de dynastes mâles survivants par voie masculine pour prétendre à la fonction royale. Concernant les duchés de Lauenbourg ou de Holstein, où le roi régnait en tant que duc, la loi successorale adoptée était celle de la loi salique — c’est-à -dire que seuls les mâles pouvaient en hériter — et, par un accord mutuel, les deux duchés ont été joints entre eux de façon permanente par le traité de Ribe de 1460. Ainsi, les duchés de Schleswig (fief danois), de Lauenbourg et de Holstein (fiefs allemands) étaient par une union personnelle joints à la couronne de Danemark.
La question de succession a été posée lors du règne de Frédéric VII de Danemark, qui n’avait pas d’héritiers : un changement dynastique allait se produire de façon imminente, et ce dernier causerait une différenciation des ordres de successions, avec d’un côté celui de Danemark, et de l’autre, celui des duchés. En d’autres termes, cela signifiait que le nouveau monarque danois ne serait ni duc de Holstein ni duc de Lauenbourg. Pour assurer l’union perpétuelle des duchés de l’Elbe à la couronne danoise, l’ordre de succession des duchés se trouva modifié lors du protocole de Londres de 1852. Un héritier présomptif fut alors désigné : le prince Christian de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, duc de Glücksbourg, qui n’était à strictement parler par primogéniture ni l’héritier de la couronne danoise ni celui des duchés Schleswig, de Holstein et de Lauenbourg. À l’origine, le premier ministre danois Christian Albrecht Bluhme voulait garder les principes successoraux distincts, mais, le gouvernement décida finalement l’application uniforme du principe de primogéniture patrilinéaire à toutes les parties du royaume, élément qui fut approuvé par le parlement danois.
L’ordre de succession approuvé par le Rigsdag (parlement danois) en 1853 est resté en vigueur pendant cent ans, avant d’avoir été modifié par la Loi de succession de 1953. La loi, approuvée par référendum par le peuple danois, abroge le principe de primogéniture par préférence masculine dans la succession au trône, ce qui signifie que les femmes pouvaient hériter, à condition qu’elles n’aient pas de frères. En 2009, le mode de transmission de la couronne fut de nouveau changé en faveur d’un ordre de succession par primogéniture absolue. Cette modification successorale imposa un changement immédiat dans l’ordre de succession : désormais, la princesse Isbella était assurée d’être à la succession immédiate de son frère aîné le prince Christian même si elle avait un frère (ce qui fut le cas en 2011 avec la naissance du prince Vincent).
Ordre de succession actuel
Aujourd’hui, la succession au trône de Danemark est la suivante :
- Christian X de Danemark, roi de Danemark (1870-1947)
- Frédéric IX de Danemark, roi de Danemark (1899-1972)
- Margrethe II de Danemark, reine de Danemark (1940)
- [ 1 ] Frederik de Danemark, prince héritier (1968)
- [ 2 ] Prince Christian de Danemark (2005)
- [ 3 ] Princesse Isabella de Danemark (2007)
- [ 4 ] Prince Vincent de Danemark (2011)
- [ 5 ] Princesse Josephine de Danemark (2011)
- [ 6 ] Prince Joachim de Danemark (1969)
- [ 1 ] Frederik de Danemark, prince héritier (1968)
- [ 11 ] Princesse Benedikte de Danemark (1944)
- Descendance non dynaste[N 1]
- [ Non dynaste ] Princesse Anne-Marie de Danemark[N 2], reine des Hellènes (1946)
- Descendance non dynaste
- Margrethe II de Danemark, reine de Danemark (1940)
- Prince Knud de Danemark, prince héritier (1900-1976)
- Princesse Élisabeth de Danemark (1935-2018)
- Frédéric IX de Danemark, roi de Danemark (1899-1972)
Privilèges et restrictions
À la suite de la transformation d’une forme de monarchie élective en 1665[N 3] à une monarchie héréditaire au Danemark, le Kongelov en français : « la Loi royale » — la loi successorale du royaume — établit le règne « par la grâce de Dieu » du roi Frédéric III et de ses descendants. À l’exception des articles 21 et 25 du Kongelov, tous les articles ont été abrogés.
« Aucun Prince du Sang, qui réside ici dans le Royaume et sur Notre territoire, ne doit se marier, ou quitter le Pays, ou rendre des services à des Princes étrangers, sans avoir reçu la Permission du Roi. »
— Article 21 du Kongelov de 1665
Selon l’article 21 du Kongelove, les princes de Danemark qui résident de façon permanente dans d’autres pays avec la permission expresse de la couronne danoise (comme ceux de Grèce, de Norvège ou du Royaume-Uni) ne renoncent pas de ce fait à leur titres royaux au Danemark et ne sont plus tenus d’obtenir des autorisations préalables du roi pour voyager à l’étranger ou pour se marier de selon leur propre chef. Cependant, depuis 1950, les princes qui ne descendent pas en lignée mâle de Christian IX n’appartiennent plus à l’ordre de succession au trône danois. Aussi, les princes danois qui résident au Danemark ou dans ses territoires continuent aujourd’hui encore de demander l’autorisation préalable du monarque aussi bien pour voyager à l’étranger et que pour se marier selon la constitution du Danemark de 1953 et plus précisément l’article 5 de la loi de succession[27].
« [Les membres de la dynastie royale] ne doivent répondre à aucune Magistrature judiciaire, mais le premier et le dernier Juge est le Roi ou n’importe quelle personne qu’Il décrète. »
— Article 25 du Kongelov de 1665
Restés intacts depuis 1665, ces articles n’ont pas connus les différents amendements de la Constitution de 1849, de 1853 et de 1953, qui ont vu l’abrogation des autres articles du Kongelov.
Notes et références
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Danish Royal Family » (voir la liste des auteurs).
- (fr) Kongehuset.dk — Site officiel de la monarchie danoise
Notes
- Les enfants de la princesse Benedikte n’ont pas de droits à la succession selon un avis du ministère de la Justice danois du , qui s’appuie sur le consentement royal très restrictif du concernant le mariage de Benedikte[23].
- La reine Anne-Marie n’a ni pour elle ni pour ses descendants de droits sur la succession au trône danois, puisqu’une condition dans le consentement au mariage avec le roi Constantin II de Grèce stipulait qu’elle devait renoncer à toutes revendications au trône de Danemark en devenant « reine des Hellènes ».
- Toujours théoriquement élus avant 1665, les monarques danois sont dans la pratique des princes qui appartiennent tous à la maison d’Oldenbourg, d’aînés en aînés.
Références
- « Maison royale de Danemark », sur Kongehuset.dk (consulté le )
Ensemble des membres de la famille sur le site de la monarchie danoise - « Histoire », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (en) « Once upon a time », Novinite.com,‎ (lire en ligne)
- (en) « Once upon a time », The Age,‎ (lire en ligne)
- « S.M. la reine », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. le prince héritier », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. la princesse héritière », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. le prince Christian », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. la princesse Isabella », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. le prince Vincent », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. la princesse Josephine », sur Kongehuset.dk (consulté le )
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- « S.A.R. la princesse Marie », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (da) « H.E. Greve Nikolai », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (da) « H.E. Greve Felix », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (da) « H.E. Greve Henrik », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (da) « H.E. Komtesse Athena », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- « S.A.R. la princesse Benedikte », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (en) « Countess Alexandra Christina of Frederiksborg », sur Frederiksborg.eu (consulté le )
- (en) Daniel Willis, The Descendants of Louis XIII, Baltimore, Clearfield Co, , 807 p. (ISBN 0-8063-4942-5), p. 94, 762
« The daughters of Prince and Princess Michael [of Greece and Denmark] are titled Princess of Greece without the style of Royal Highness »
- (en) Michel Huberty et al., L’Allemagne dynastique, vol. VI : Oldenbourg, Le Perreux-sur-Marne, Giraud, , 767 p. (ISBN 2-901138-07-1), p. 329, 357
- (en) Daniel Willis, The Descendants of King George I of Great Britain, Baltimore, Clearfield Co., , 819 p. (ISBN 0-8063-5172-1), p. 419
- (en) Peter Kurrild-Klitgaard, « Conditional Consent, Dynastic Rights and the Danish Law of Succession », Dag Trygsland Hoelseth,‎ (lire en ligne)
- (da) « Résultats de recherche pour « Rosenborg » », sur Finnholbek.dk (consulté le )
- « Symboles royaux », sur Kongehuset.dk (consulté le )
- (da) « Kongeloven », sur Statsministeriet.dk (consulté le )
- « Loi de succession au trône », sur Digithèque de matériaux juridiques et politiques (consulté le )
Articles connexes
- Ordre de succession au trĂ´ne britannique
- Monarque danois
- Liste des conjoints des souverains danois
- Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg
- Maisons régnantes d'Europe
- Familles :
- royales : belge, britannique, espagnole, grecque, marocaine, néerlandaise, norvégienne et suédoise
- princières : liechtensteinoise et monégasque
- grand-ducale : luxembourgeoise
- impériale : japonaise