Traité de Londres (1852)
Le traité de Londres signé le , est conclu par les grandes puissances européennes : la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Prusse et l'Autriche ainsi que les deux puissances de la mer Baltique que sont la Suède et le Danemark. Il concerne le statut de l'État danois.
Il suit un accord précédent ratifié par les deux puissances allemandes : la Prusse et l'Autriche sur le même sujet le .
Dispositions
Dans le traité est confirmé que l'intégrité du Danemark est « nécessaire à l'Europe » et est « un principe constant ». Il rattache les duchés de Schleswig, d'Holstein et de Saxe-Lauenbourg en union personnelle au roi du Danemark. La succession de ce droit est également discutée, Frédéric VII de Danemark n'ayant aucune descendance et les règles de succession au Danemark et dans les trois duchés allemands n'étant pas les mêmes. Il est décidé que les duchés deviendront indépendants, qu'ils ne seraient plus reliés constitutionnellement au Danemark. Des règles de succession au trône sont également établis qui empêchent la fusion dynastique des trois royaumes scandinaves.
Les grandes puissances s'assurent de leur côté que les grands ports militaires, comme Kiel, ne deviennent pas prussiens, et que le Danemark reçoive une garantie pour son territoire. Onze ans plus tard, le traité est révoqué avec le début de la guerre des duchés en 1864. La Prusse et l'Autriche réclamant le respect du traité de Londres, le roi Christian IX voulant annexer le Schleswig.
Sources
- (de) Klaus-Joachim Lorenzen-Schmidt et Ortwin Pelc, Schleswig-Holstein Lexikon, NeumĂĽnster, Wachholtz, , 560 p. (ISBN 3-529-02441-4)
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Londoner Protokoll (1852) » (voir la liste des auteurs).