Famille de Noüe
La famille de Noüe est une famille subsistante de la noblesse française sur preuves de 1308, originaire de Picardie.
| de Noüe | ||
 Armes de la famille. | ||
| Blasonnement | Échiqueté d'argent et d'azur, au chef de gueules | |
|---|---|---|
| Période | XIVe siècle à aujourd'hui | |
| Pays ou province d’origine | Picardie | |
Elle a été illustrée par le missionnaire Anne de Noüe[1], un diplomate, des généraux, un maître d'hôtel du roi et un homme politique.
Histoire
Régis Valette écrit que la famille de Noüe est originaire de Picardie, qu'elle appartient à la noblesse française subsistante sur preuves de 1308 et qu'elle a obtenu un titre de vicomte en 1866[2].
Filiation non rattachée
Elle tire son nom de la terre et du château de Noüe, en Valois, aux portes de Villers-Cotterêts.
En 1179, Henri, évêque de Senlis, fait réparation à Odon de Noüe, chanoine de Senlis, alors décédé, sur lequel son prédécesseur avait usurpé plusieurs biens[3]. Réginald de Noüe paraît en 1184 dans une donation faite par Mathieu III, comte de Beaumont et Éléonore de Vermandois, en faveur de l'hôpital Saint-Michel de Crépy, fondé par eux[4]. Simon de Noüe est témoin en 1214 et 1215 dans des donations faites par Guillaume, seigneur de Béthune[5].
Pierre et Jehan de Noüe sont cités comme possédant des fiefs à Crépy-en-Valois, dans un cartulaire de Philippe Auguste (1218)[6]. Hugues de Noüe figure en 1225 dans l'obituaire de Notre-Dame de Paris[7]. Barthélemy de Noüe donne un ornement d'autel à la cathédrale de Senlis (1238)[8].
À partir du XVIe siècle, cette famille habita les châteaux de Villers-en-Prayères ainsi que ceux de Brissay, Coucy, Romain, Chambrecy, Sucy, Guignicourt et Dhuizel.
Personnalités
- Guillaume de Noüe (mort en 1332) maître d'hôtel de Philippe VI en 1328 ;
- Anne de Noüe (1587-1646), jésuite missionnaire, mort en odeur de sainteté[9] ;
- Armand de Noüe (mort en 1808), lieutenant général et grand-croix de Saint Louis[10]
- Valérien Charles Louis de Noüe (1799-1874), lieutenant d'artillerie, maître des requêtes au Conseil d'État, secrétaire général et siège au conseil d'administration de la Compagnie des chemins de fer de la Méditerranée.
- Armand de Noüe (1801-1869), général de division de cavalerie.
- Léon Valérien de La Granche de Noüe (1805-1885), général de division et grand officier de la Légion d'honneur ;
- Armand de Noüe (1838-1908), commandeur de la Légion d'honneur, général de brigade, ESM Saint-Cyr (promotion du Céleste Empire)[11].
- Jehan de Noüe (1907-1999), premier chef du protocole des Nations-Unies de 1946 à 1962, représentant de l'Ordre de Malte en Suisse[12]. Auteur de Indiscrétions diplomatiques, et de Notes et anecdotes d'un international au XXe siècle[13].
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Armand de Noüe (1848-1908)
Le chef du protocole, Jehan de Noüe, accueille le président John F. Kennedy en visite au siège des Nations unies le 25 septembre 1960.
Titres
Cette famille porte les titres de courtoisie suivant :
- marquis de la Granche
- comte et vicomte de Noüe
- vicomte de Boursonne, de Courtieux, de Romain, de Chambrecy et de Suzy.
Titre régulier : vicomte (1866)[2]
Possessions
Cette famille a possédé les fiefs de Noüe, Silly, Boursonne, Courtieux, Bourneville, Plessis-aux-Bois, Ormoy-le-Davien, en Valois, Billemont, Lonnery, Voulciennes, Levignen, Autheuil, Valmoise, Brissy, Hermenonville, Montigny, Villeneuve-sous-Dammartin, Romain, Beaunay-en-Brie, Villers-en-Prayères, du fief de Soubray, Fraye, Noreville, Colligis, Viry, Courlandon, Bailleux, Dhuizel, Missy-aux-Bois, Fayault, du fief de Fussigny, Beauvais, Marne-la-Maison, Saint-Martin, Saint-Rémi, Nozay, Cuy-sur-Marne, Loisy-sur-Marne, Couvrot, Vaulx en Perthois, Courmas, Virmeulle, Vouzy, Coucy, en partie, Guignicourt, Chambrecy, la Malmaison, Vantheuil, Villers-en-Tardenois, en partie, Sebacourt, Beaurieux, Merval, en partie, Revillon, Barbonval, Serval, du fief de fillieux, Cermoise, Brissay, Longavesnes, Hervilly, Corbon, Condé, Vendresse, Susy.
Enceinte fortifiée du château de Noüe à Villers-Cotterets
Armes de Noüe effacées, entrée du donjon carré
Notes et références
Notes
Références
- Louis Pierre d'Hozier, Armorial général, ou Registres de la noblesse de France: Tables du 5e registre (lire en ligne), À partir de 347
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 145.
- Gallia Christiana, t.X,Instruments, p.435
- L. Douet-d'Arcq, Recherches historiques et critiques sur les anciens comtes de Beaumont-sur-Oise du XIe au XIIIe siècle, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 48-50
- Inventaire des archives de la chambre des comptes à Lille; Paris, Durant, 1865, tome Ier, pp.136, 137, 138.
- Tailliar, La Féodalité en Picardie, Amiens, , p. 48-53.
- Guérard, Documents inédits sur l'histoire de France, t. I, Paris, , p. 109.
- Abbé Blond, Histoire de la cathédrale de Senlis, tome IV (1866), pp. 151-152.
- Laurent Mermillod, Le Culte et le Patronage de Sainte Anne, mère très-glorieuse de Marie Immaculée, (lire en ligne), p. 216
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine Volume 31 (lire en ligne), p. 68 et 69
- https://www.military-photos.com/denoue.htm
- Antoine Clément, L'Alliance française de Lowell, 1937-1947, (lire en ligne), p. 148
- Amazon, « Notes et anecdotes d’un international au XXe siècle. »