Famille Le Cornu

Le Cornu est une famille de la noblesse française.

Blason : D'or au massacre de cerf de gueules, surmonté d'un aigle éployé de sable.

Patronyme

Simon 1er Le Cornu, chevalier, seigneur de Villeneuve-la-Cornue (Salins), la Chapelle-Rablais et Fontenailles ;
Simon Le Cornu, chevalier, gouverneur de la ville de Falaise (Calvados) en 1226 et seigneur des Ys (ou Ils, commune des Isles-Bardel) ;
Thomas Le Cornu, chevalier, seigneur de Fontaine-les-Cornus (fontaine-chaalis) ;
Jean Le Cornu, chevalier connu sous le nom de baron de la Courbe ;
Pierre Le Cornu[1], ligueur et gouverneur de Craon ;
René Le Cornu, chevalier des ordres du roi, maréchal de camp de ses armées.

Voici quelques mots sur les nombreux membres de la famille Le Cornu qui occupèrent de hautes fonctions dans l'Église au XIII^e siècle:

Bermundus le Cornu est donné par Cl. Bernard comme le 25^e archevêque d'Aix (1212-1223).
Gaultier le Cornu, 73^e archevêque de Sens (1221-1241)[2]
Gilles ou Gilo le Cornu, frère du précédent, lui succéda (1241-1254)[3].
Henry le Cornu, qui succéda à Gaultier et à Gilles le Cornu, était leur neveu (1254-1258); il mourut, dit-on, empoisonné.
Aubry (Albericus) le Cornu, frère de Gaultier, archevêque de Sens, évêque de Chartres (1236-1244).
Robert le Cornu, frère de Gaultier et d'Aubry, occupait le siège de Nevers (1240-1252).
Guillaume le Cornu, neveu de Robert, lui succéda (1252-1254). Tous ont été particulièrement recommandables par la protection qu'ils accordèrent aux ordres religieux, surtout aux Dominicains et Franciscains qu'ils introduisirent dans leurs diocèses ;

Citons encore aux XV^e et XVI^e siècles:

Fronton du château de la Courbe de Brée

Abbé Angot, « Saint-Gervais et Saint-Protais de Brée, monographie paroissiale », 1884 [5]
Mr Paul Quesvers, "Notes sur les Cornu" ;
Mr Gautier de Sibert, "Histoire des Ordres Royaux" ;
Mr Gervais de La Rue, "Essai historique sur la ville de Caen et son arrondissement"

Originaire d'une très-vieille famille du Bas-Maine, qui portait d'abord le nom de Le Diable et qui changea son nom en celui de Le Cornu, vers 1330.
Voici son épitaphe :
Præsul Galterus jacet hic in pulvere, verus

Cultor justitiæ, cleri pater, arca Sophiæ,

Non parcunt generi, nec honori fata, nec æri.

Traditur hic cineri fæx modo, præsul heri.

M. Scribis ad bis C. quater X. addens quoque scribe I. (1241).

In summa apposita sic finitur sacra vita.

Dum viguit tua, dum valuit, Galtere, potestas

Fraus latuit, pax magna fuit, regnavit honestas.
Il fut enterré près de lui dix ans plus tard, et on lui fit cette épitaphe :
Corpus Gilonis jacet hic, quem plebs regionis

Hujus patronum plangit obiisse bonum.

Cantus, mensque pia, facundia, philosophia

Normaque juris ei dona fuere Dei.

Conservare fidem satagebat firmiter idem

Ut conservet eum, posco, rogate Deum.
Voir Revue du Maine, tome XI, p. 267.
L'abbé Angot indique que personnellement, il doit à Jean-Baptiste de Goué d'avoir commis des erreurs dans la Monographie de Brée, qu'il juge a posteriori mauvais travail, qu'il ne recommande pas et qui vaut autant que deux ou trois autres brochures analogues écrites par lui dans le même temps avec aussi peu d'expérience.