Famille Allard
La famille Allard est, à partir du XIXe siècle, une famille d'orfèvres, monnayeurs, financiers et hommes d'affaires belges.
Famille Allard | ||
Armoiries de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur à cinq besants partis d'or et d'argent posés en croix | |
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Devise | « Rust roest » | |
Allégeance | Belgique | |
Demeures | Château Allard | |
Charges | Député Sénateur |
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Le mausolée Allard à Uccle, cimetière du Dieweg.
Originaire de Wavre, cette famille dont une branche fut anoblie en 1929, s'est établie à Bruxelles au XVIIIe siècle.
Généalogie et membres notables
- Antoine Allard, tailleur d'habit demeurant à Wavre, a épousé à Wavre le 9 novembre 1722 Jeanne-Marie Delforge, dont :
- Martin Allart (Wavre 1728- ), reçu bourgeois de Bruxelles[1] le 29 mai 1752, maître cordonnier[2], originaire de Wavre, fut doyen de la corporation des cordonniers et corroyeurs[3] de Bruxelles en 1788.
- Pierre François Allaer ou Allard (Wavre 1730- Bruxelles 1813), frère du précédent, fut reçu bourgeois de Bruxelles[4] le 18 février 1755, maître cordonnier, doyen[5] de la corporation des cordonniers et corroyeurs en 1783, puis messager à la mairie de Bruxelles[6].
- Martin Joseph Allard, cordonnier[7], né le 22 juillet 1771 et décédé le 27 avril 1844, épousa en 1798 Marie Françoise Josèphe Alexandrine Smeesters. Dont :
- Gustave Allard (1803-1869), avocat des domaines en 1830, garde civique pendant la révolution belge, bâtonnier de l'Ordre[8].
- Ernest Allard (1840-1878), avocat et homme politique belge.
- Philippe Joseph Allard dit Josse (1805-1877), banquier et homme d'affaires belge.
- Victor Allard (1840-1912), banquier et homme politique belge.
- Josse Allard (1868-1931), baron (1929), banquier et homme d’affaires belge.
- Antoine Allard (1907-1981), baron (1931), artiste peintre, pacifiste et cofondateur d'Oxfam Belgique.
- Olivier Allard (1910-1981), écuyer (1929), baron (1981), financier belge et homme de confiance du prince Charles de Belgique. Il épousa Maggy Allard, née Ozil, président-directeur général de l'École universelle.
- Josse Allard (1868-1931), baron (1929), banquier et homme d’affaires belge.
- Victor Allard (1840-1912), banquier et homme politique belge.
- Gustave Allard (1803-1869), avocat des domaines en 1830, garde civique pendant la révolution belge, bâtonnier de l'Ordre[8].
- Martin Joseph Allard, cordonnier[7], né le 22 juillet 1771 et décédé le 27 avril 1844, épousa en 1798 Marie Françoise Josèphe Alexandrine Smeesters. Dont :
L'anoblissement
- à Bruxelles par le roi Albert Ier : concession de noblesse héréditaire et du titre de baron transmissible par ordre de primogéniture mâle en faveur de Josse Louis Victor Allard[9].
- Les armes enregistrées à cette occasion se blasonnent: "D'azur à cinq besants partis d'or et d'argent posés en croix" et la devise se décline en néerlandais : « Rust roest ».
Portraits
- Joseph-Gustave Allard (1803-1869)
- madame Joseph-Gustave Allard (1811-1886)
- Martin-Joseph Allard
- Isabelle Allard
- Maggy Allard
Notes
- Jan Caluwaerts et Hugo Simonart, Poorters van Brussel - 1350-1795 - Bourgeois de Bruxelles, vol III 1695-1795, Louvain, 2000, p. 4 : "Allart (sic), Martinus, °Wavre, fs Antonius et Joanna Martina DELFORGE [Poorterijrechten 3034, 42 v, Greffe Scabinal de Bruxelles 1459, 29-05-1752.
- Xavier Duquenne, L'avenue Louise à Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007 note 528, p. 246 : « La famille a été anoblie avec titre de baron en 1929. Dans la haute société, même parfois après 1970, on ne manquait pas de rappeler l'activité des Allard dans la fabrication et le commerce de la chaussure ; on chuchotait, entre autres, qu'après leur avoir si longtemps tendu le pied, on peut bien leur tendre la main. À Bruxelles, l'industrie de la chaussure était pratiquée vers 1775 par Pierre François Allard (A.E.R.B., E.B., registres, 92, au 12 octobre 1772 ; cartons, 511, soumission agréée le 15 décembre 1778) ; en 1870, le chausseur Watrigant, fabricant et détaillant à la Montagne de la Cour, 73, était successeur de la maison Allard de la rue des Fripiers (Almanach du commerce et de l'industrie, années 1851, 1862 et 1871. Au reste, l'ascension des Allard dans la fabrication monétaire et la finance prit appui sur leur activité en orfèvrerie ».
- Alphonse Wauters, Liste chronologique des doyens des corps de métiers de Bruxelles de 1696 à 1795, Bruxelles, 1888, p. 275.
- Jan Caluwaerts et Hugo Simonart, Poorters van Brussel - 1350-1795 - Bourgeois de Bruxelles, vol III 1695-1795, Louvain, 2000, p. 4 : "Allaer (sic), Petrus Franciscus, °Wavre, fs Antonius et Joanna Martina DELFORGE [Poorterijrechten 3034, 55 v, Greffe Scabinal de Bruxelles 1462, 18-02-1755.
- Alphonse Wauters, Liste chronologique des doyens des corps de métiers de Bruxelles de 1696 à 1795, Bruxelles, 1888, p. 264 : "Cordonniers et corroyeurs. Allaer (Pierre-François)".
- Antoine Massin, Bruxelles. Qui est Qui en 1812. D'après les registres du recensement de la population de la Mairie de Bruxelles, Bruxelles, 1997, tome I, pp. 6-7 : « ALLARD Pierre Joseph (sic) - Âgé de 82 ans - Époux BUSIAU Louise Josèphe - Messager à la Mairie - Domicilié Sextion 7 - Rue des Sols 1267 - Né à Wavre - Réside à Bruxelles depuis 1745 ».
- Antoine Massin, Bruxelles. Qui est Qui en 1812. D'après les registres du recensement de la population de la Mairie de Bruxelles, Bruxelles, 1997, tome I, pp. 6 : "ALLARD Martin - Agé de 39 ans - Époux SMEESTERS Françoise - Cordonnier - Domicilié Section 5 - Marché-aux-Tripes 1127 - Né à Bruxelles - 4 garçons".
- Fiche sur l'arbre généanet "Pierfit" de G. de Tournemire.
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, 1992. Lire en ligne.
Voir aussi
Bibliographie
- Oscar Coomans de Brachène, Tables ascendantes ou Quartiers généalogiques des familles de la Noblesse belge, Bruxelles, 1947, tome I, p. 84.
- Biographie nationale de Belgique, 1958, tome XXX.
- J. De Belder, "De sociale oorsprong van de Brusselse gegoede burgerij van 1914", dans Revue belge d'histoire contemporaine, tome IV, 1973, pp. 400–405.
- Xavier Duquenne, L'Avenue Louise Ă Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007, pp. 118, 121, 122, 128, 147, 177, 178, 183, 185 et note 528, p. 246.
- Éric Meuwissen, Richesse oblige — La Belle Époque des grandes fortunes, Bruxelles : Racine, 1999
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