Faïza Kefi
Faïza Kefi, née le à Tunis, est une femme politique tunisienne.
Ambassadrice de Tunisie en France | |
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Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi | |
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Ministre de l'Environnement | |
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Biographie
Elle est titulaire d'une maîtrise universitaire en droit public de la faculté de droit de Tunis et du diplôme de l'École nationale d'administration[1]. Elle suit aussi une formation spécialisée en planification de l'éducation de l'Institut international de planification de l'éducation de l'Unesco[1]. En 1971, elle entre comme chef de service au ministère de l'Éducation, et ensuite devient successivement sous-directrice, puis, directrice des statistiques et de la planification de l'éducation[1]. En 1983, elle entre au ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille en qualité de directrice des études de la planification[1]. À ce titre, elle est membre de la délégation tunisienne à la Conférence mondiale des femmes organisée à Nairobi[1]. Au lendemain de l'arrivée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali, le , elle adhère au Rassemblement constitutionnel démocratique[2].
De 1986 à 1994, elle est directrice de la population et de la famille, puis directrice générale des ressources humaines au ministère du Plan et des Finances[1]. Elle fonde au sein de ce ministère l'Institut de la recherche et d'études en population, qu'elle dirige[1]. Elle devient également en 1989 conseillère municipale de l'Ariana, puis est élue députée pour la circonscription de l'Ariana lors des élections législatives de 1994[1]. Elle est également présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne de 1992 à 1999, lors de deux mandats consécutifs[1].
Le , elle remplace Mohamed Mehdi Mlika au poste de ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Première femme à occuper cette fonction, elle assiste au sommet des ministres de l'Environnement de Malmö (Suède), à la Conférence de La Haye sur les changements climatiques ainsi qu'à l'Exposition universelle de 2000 à Hanovre[1]. Elle est remplacée à la tête du ministère par Mohamed Nabli le .
Le , elle est nommée ministre de la Formation professionnelle et de la Gestion publique, poste qu'elle occupe jusqu'au de la même année. Elle est également la première femme à occuper cette fonction. Le , elle est nommée ambassadrice de Tunisie en France[3] en remplacement de Mongi Bousnina. Elle reste à ce poste jusqu'au , lorsque Moncer Rouissi est nommée pour la remplacer.
Nommée première présidente de la Cour des comptes en mars 2004, elle conserve sa fonction jusqu'au , date de son départ à la retraite.
Elle est, à partir du , membre du comité exécutif élargi du mouvement Nidaa Tounes puis, dès , membre de son comité exécutif.
Références
- « S.E. Mme. Faïza Kefi », sur lalettrediplomatique.fr, premier trimestre 2002 (consulté le ).
- « Faïza Kéfi rappelée à Tunis », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
- « Décret no 2001-2485 du 31 octobre 2001 », Journal officiel de la République tunisienne, no 89, , p. 3860 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).