Accueil🇫🇷Chercher

Exoprosopa romani

Classification

L'espèce Exoprosopa romani est décrite par Nicolas Théobald en 1937[1] - [2].

Citation

En 1966 cette espèce Exoprosopa romani est citée par le catalogue allemand de Stuttgart « Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde »[3].

Sous-famille et tribu

En 1937 Nicolas Théobald a décrit cette espèce (et ce genre) de la sous-famille des Anthracinae[1].

En 1999 Neal L. Evenhuis et David J. Greathead confirment cette espèce du genre Exoprosopa, ainsi que de la sous-famille des Anthracinae, et ajoute que le genre Exoprosopa est de la tribu des Exoprosopini, et que la sous-famille des Exoprosopinae est synonyme de la tribu des Exoprosopini[4] - [2].

Fossiles

Selon Paleobiology Database en 2023, deux collections de fossiles sont rĂ©fĂ©rencĂ©es, l'holotype A71 de la collection de l'institut gĂ©ologique de Lyon et venant du gypse d'Aix-en-Provence, du Chattien soit de 28,1 Ă  23,03 Ma, et un cotype des collections du MNHN de Paris et venant aussi d'Aix-en-Provence[5] - [1] - [2] - [6].

Étymologie

L'épithète spécifique romani est « dédié à M. le professeur Roman de Lyon »[1].

Description

Exoprosopa romani aile 1937 Nicolas Théobald Holotype A71 p. 351.
Exoprosopa romani aile 1937 Nicolas Théobald Holotype A71 p. 351.

Caractères

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1] - [note 1] :

« Insecte noir, ailes enfumées. tête large ; deux gros yeux arrondis faisant saillie à l'arrière ; front triangulaire ; tête largement appliquée contre le thorax. Thorax ovale, à pilosité longue. Pattes assez fines ; cuisses non renflées, couvertes de poils fins, disposés par endroits en forme d'écussons, de plaques rectangulaires. Tibias allongés, cils raides à l'extrémité (?); les autres articles très fins. ailes à nervation très bien conservée, sauf la nervure transversale Rs-M qui est effacée (v. fig. 15). Balanciers jaunâtres. Abdomen trapu, étiré vers l'arrière, couvert de poils assez fins, huit segments, les derniers sont plus courts et plus étroits. »[1].

Dimensions

La longueur totale est de mm ; la tĂŞte a une longueur de 1,5 mm et une largeur de mm ; le thorax a une longueur de 2,1 mm et une largeur de 2,5 mm ; l'abdomen a une longueur de mm et une largeur de 2,5 mm ; l'aile a une longueur de 7,5 mm et une largeur de 2,7 mm ; [1].

Affinités

« La nervation de l'aile fait attribuer cet Ă©chantillon Ă  la sous-famille des Anthracinae. Par ses trois cellules submarginales et la première cellule postĂ©rieure ouverte, l'Insecte se range dans le g. Exoprosopa : la nervation est la mĂŞme. L'espèce actuelle la plus voisine serait Exoprosopa puerula Brunetti des Indes. Notre Ă©chantillon est pourtant de taille supĂ©rieure, E.puerula ne mesurant que 4,5-6 mm. »[1].

Biologie

« Les larves sont parasites des Hyménoptères solitaires ou des Lépidoptères. »[1].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Neal L. Evenhuis et David J. Greathead 1999] (en) Neal L. Evenhuis et David J. Greathead, World Catalog of Bee Flies (Diptera: Bombyliidae), , 1-756 p. (DOI 10.11646/ZOOTAXA.300.1.1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Staatliches Museum fĂĽr Naturkunde in Stuttgart 1966] (de) Staatliches Museum fĂĽr Naturkunde in Stuttgart, Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, (ISSN 0562-4452, OCLC 2450894). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

  1. Nicolas Théobald 1937, p. 350-351.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : †Exoprosopa romani Theobald 1937 (bee fly) (consulté le ).
  3. Staatliches Museum fĂĽr Naturkunde in Stuttgart 1966, p. 19.
  4. Neal L. Evenhuis et David J. Greathead 1999.
  5. « MNHN - Exoprosopa ....!!!...??? », sur science.mnhn.fr (consulté le )
  6. Au 13 mars 2023, le fossile Exoprosopa romani ne fait pas partie des fossiles visibles sur le site du MNHN, malgré vingt-six espèces visibles dans le genre Exoprosopa. À suivre...
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.