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Eusebi Planas

Eusebi Planas[N 1], né en 1833 à Barcelone où il est mort en 1897, est un dessinateur, aquarelliste et lithographe espagnol.

Eusebi Planas
Caricature de Eusebi Planas par Ramon Escaler dans Barcelona cómica en 1891
Naissance
Décès
Nom de naissance
Eusebi Planas i Franquesa
Nationalité
Activités

Biographie

Son père veut qu'il étudie le Droit, mais sa vocation artistique le fait s'inscrire à l'atelier d'un graveur lithographe. Il étudie ensuite à l'école de la Llotja puis dans une académie privée.

En 1849, il part étudier à Paris pour perfectionner sa technique lithographique sous les ordres d'Émile Lassalle. Il commence à travailler pour l'éditeur Goupil, d'abord avec un portrait d'Eugénie de Montijo à cheval et vêtue à l'andalouse[1]; grâce à différents projets comme celui-ci, il obtient une certaine notoriété comme dessinateur à Paris.

Planas, qui a été un illustrateur de livres prolifique[2], a cultivé l'illustration de genre érotique et pornographique, avec notamment les séries El noble arte del billar et Noble juego del Tresillo[3] - [4].

En 1854, une épidémie de choléra est déclarée dans la ville, ce qui le pousse à rentrer à Barcelone[1].

Il commence à y éclaircir des photographies et à illustrer des romans comme Les Trois Mousquetaires ou Les Misérables[1]. Produisant beaucoup, il devient l'un des dessinateurs et lithographes les plus importants de la deuxième moitié du XIXe siècle à Barcelone[5], créant le prototype de la beauté féminine de ce siècle. L'une de ses œuvres les plus emblématiques est Historia de una mujer, Academias, El Hombre, La Mujer (« L'Histoire d'une Femme, Académies, L'Homme, La Femme », 1880), une édition de luxe, reliée, avec plusieurs planches, ainsi que La Dama de las Camelias (« La Dame aux camélias »)[1].

Il accepte de faire des dessins galants, comme celui de Las cuatro sotas et El noble juego del billar. Il dessine également des affiches et des prospectus de bal de carnaval pour différentes sociétés d'organisation de fêtes[1].

Avec le pseudonyme de « Felipó », il collabore à plusieurs revues, dont El cañón rayado. Son art aimable et joyeux mais très technique est très représentatif de son époque[1].

Notes et références

Notes
  1. Dans les publications de son époque, son nom apparaît aussi bien sous sa forme en catalan : Eusebi Planas que sous sa forme en espagnol : Eusebio Planas. Dans les publications postérieures, on le voit aussi sous la graphie moderne Eusebi Planas i Franquesa.
Références
  1. (ca) « Biographie d'Eusebi Planas i Franquesa », sur Gran Enciclopèdia Catalana (consulté le ).
  2. Thion Soriano-Mollá 2011, p. 872-874.
  3. (es) Jean Louis Guereña, « Un infierno catalán. Apuntes para una bibliografía de publicaciones eróticas catalanas clandestinas (siglo XIX-primer tercio del siglo XX) », Scripta. Revista Internacional de Literatura i Cultura Medieval i Moderna, vol. 3, no 3, , p. 311-380 (DOI 10.7203/scripta.3.3823, lire en ligne).
  4. Jean-François Botrel, « Jean-Louis Guereña, Un infierno español. Un ensayo de bibliografía de publicaciones eróticas españolas clandestinas (1812-1939) », Bulletin hispanique, nos 114-2, , p. 978-980 (ISSN 0007-4640, lire en ligne).
  5. Vélez 1996, p. 51.

Annexes

Bibliographie

  • (ca) VV.AA., La col·lecció Raimon Casellas, Publicacions del Mnac / Museo del Prado, (ISBN 84-87317-21-9)
  • (ca) Pilar Vélez, « Eusebio Planas (1833-1897) : la il·lustració vuitcentista barcelonina », Butlletí de la Reial Acadèmia de bellas artes de Sant Jordi, no X, , p. 51-73 (lire en ligne)[PDF]
  • (es) Dolores Thion Soriano-Mollá, « Eusebio Planas, hacia la supremacía de la imagen », dans Literatura ilustrada decimonónica: 57 perspectivas, Borja Rodríguez Gutiérrez, Raquel Gutiérrez Sebastián (coord.), (ISBN 978-84-8102-617-7, lire en ligne), p. 881-902

Liens externes

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