Euopisthobranchia

Des études antérieures ont examiné le gésier (c'est-à-dire une culture œsophagienne musculaire bordée de cuticules) avec des plaques de gésier en tant que structure apomorphique homologues supportant un clade composé de Cephalaspidea s.s., Pteropoda et Anaspidea[1]. Un gésier avec des plaques de gésier est probablement originaire de taxons herbivores dans lesquels il fonctionnait comme un broyeur, donc pourrait être secondairement réduit dans les groupes carnivores de Cephalaspidea s.s. et Gymnosomata[1]. Klussmann-Kolb et Dinapoli ont considéré le gésier d'Umbraculoidea comme non homologue à celui des groupes précédents, en raison de l'absence de plaques ou d'épines de gésier[1]. Cela contredit Salvini-Plawen et Steiner, qui avaient proposé que le gésier soit une synapomorphie du plus grand clade de Paratectibranchia (Pteropoda, Cephalaspidea et Anaspidea) et d'Eleutherobranchia, secondairement perdus à Nudipleura mais toujours présents à Umbraculoidea[1]. Comme codé dans Wägele et Klussmann-Kolb, l'hypothèse phylogénétique de Jörger et al. (2010)[1] soutient l'homologie du gésier dans Umbraculoidea avec le gésier avec des plaques et des épines de gésier dans les autres taxons euopisthobranchiens[1]. Ainsi, la structure est proposée comme une synapomorphie d'Euopisthobranchia[1].

Un cladogramme montrant les relations phylogéniques de l'Heterobranchia comme proposé par Jörger et al. (2010)[1] :