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Eugen Ovidiu Chirovici

Eugen Ovidiu Chirovici, nĂ© le Ă  Făgăraș (Roumanie), est un Ă©crivain roumain qui s’est Ă©tabli en 2012 en Europe occidentale, Ă©crivant depuis en anglais et signant ses Ɠuvres E.O. Chirovici.

Eugen Ovidiu Chirovici
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
E.O. Chirovici en 2008
Naissance
Făgăraș, Roumanie
Activité principale
Ă©crivain
Auteur
Langue d’écriture roumain, anglais
Genres

ƒuvres principales

The Book of Mirrors (« Jeux de miroirs ») (2015)
Bad Blood (« Mémoire brisée ») (2018)

Biographie

E.O. Chirovici naĂźt dans une petite ville de Transylvanie. Il tient Ă  prĂ©ciser qu’il a des ascendants aussi bien d’ethnie roumaine qu’appartenant aux communautĂ©s ethniques allemande et hongroise[1].

Il fait des Ă©tudes supĂ©rieures terminĂ©es en 1988 Ă  l’AcadĂ©mie d’études Ă©conomiques de Bucarest. Il travaille dans sa profession et fait encore des Ă©tudes dans son domaine Ă  l’UniversitĂ© de Glasgow, ainsi que des stages Ă  la Banque mondiale[1].

Il commence Ă  travailler comme journaliste aussi. Entre 1992 et 2000, il est d’abord reporter, puis rĂ©dacteur, chef de section, rĂ©dacteur en chef adjoint, finalement rĂ©dacteur en chef au journal Curierul Național (en). Il collabore Ă©galement avec des chaĂźnes de radio et de tĂ©lĂ©vision telles Radio Free Europe, BBC et la SociĂ©tĂ© roumaine de tĂ©lĂ©vision. En 2000, il travaille en tant que directeur exĂ©cutif Ă  la crĂ©ation d’une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision commerciale, qu’il dirige jusqu’en 2002. La mĂȘme annĂ©e, il devient conseiller Ă©conomique du premier ministre Adrian Năstase. Entre 2003 et 2007, il est prĂ©sident secrĂ©taire d’État de l’Agence nationale pour les petites et moyennes entreprises, puis, de 2008 Ă  2012, conseiller dans le conseil directeur de la Banque nationale de Roumanie. Il publie de nombreux articles et livres dans le domaine Ă©conomique[2].

En dehors de sa profession, E.O. Chirovici s’intĂ©resse Ă  la politique internationale et Ă  l’histoire. Il publie des articles et des livres dans ces domaines aussi. Une autre de ses activitĂ©s extra-professionnelles est celle qu’il a dans la franc-maçonnerie comme grand maĂźtre de la Grande loge nationale de Roumanie (ro) entre 2003 et 2010.

Par ordre chronologique, sa premiĂšre grande passion artistique est la peinture. Vers la fin des annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990, il vend quelques dizaines de tableaux Ă  des galeries et s’occupera plus tard de peinture comme activitĂ© secondaire[3].

Il commence tĂŽt Ă  s’occuper de littĂ©rature aussi. D’ailleurs, dans sa parentĂšle il y a eu des personnes avec de telles occupations : son grand-pĂšre paternel Ă©crivait de la prose et de la poĂ©sie, et deux de ses oncles, journalistes, Ă©crivaient aussi des poĂšmes[4]. Lui-mĂȘme lit beaucoup depuis son enfance, Ă©crivant mĂȘme, Ă  neuf ans, une nouvelle pour son tiroir, puis des vers, Ă  cĂŽtĂ© de prose brĂšve[5]. Son dĂ©sir d’ĂȘtre Ă©crivain date depuis bien avant la parution de son premier Ă©crit. Cela se produit en 1989, quand la revue Vatra (ro) de TĂąrgu Mureș publie l’une de ses proses brĂšves. En 1991 paraissent ses deux premiers romans, Masacrul (« Le Massacre »[6]) et Comando pentru general (« Commando pour le gĂ©nĂ©ral »), vendus en 100 000 exemplaires chacun et occupant pendant quelques semaines la premiĂšre place dans le classement de la revue RomĂąnia literară. Il publie en roumain encore dix romans, dix nouvelles et de nombreuses proses plus brĂšves[1].

En 2012, le fils d’E.O. Chirovici a terminĂ© ses Ă©tudes universitaires en Angleterre et il y travaille. Son Ă©pouse aussi a reçu une offre d’emploi en Angleterre, c’est pourquoi l’écrivain, Ă  l’ñge de 48 ans, dĂ©missionne de sa fonction Ă  la Banque nationale et s’établit avec sa famille en Angleterre, ayant l’intention de ne plus s’occuper que d’écriture[4].

En 2014 paraĂźt en anglais, chez un Ă©diteur des États-Unis, son roman The Second Death (« La deuxiĂšme mort »), publiĂ© d’abord en roumain, en 2006[7].

Quoiqu’il connaisse bien l’anglais, il n’est pas encore facile pour l’écrivain d’écrire en cette langue. En Angleterre, il Ă©crit son premier roman d’abord en roumain et ensuite seulement il le transpose en anglais[4]. Il ne rĂ©ussit Ă  publier ce roman, The Book of Mirrors (traduit en français avec le titre « Jeux de miroirs »), qu’en 2015, aprĂšs de nombreuses tentatives. Pendant un an, il l’offre Ă  plus de cent agences littĂ©raires amĂ©ricaines. Finalement, dix seulement lui demandent le manuscrit mais toutes le refusent sans motivation. Étant donnĂ© que seules les petites maisons d’édition collaborent directement avec des auteurs, il offre le manuscrit Ă  une telle maison d’Angleterre. Son patron lui explique que le roman est trop bon pour qu’il le publie, ne pouvant pas lui assurer une diffusion et un bĂ©nĂ©fice adĂ©quats, c’est pourquoi il lui conseille de contacter d’autres agences. Il le fait et, cette fois, sur trois agences d’Angleterre, une accepte son roman aussitĂŽt et en un mois elle le vend dans 30 pays[8]. Jusqu’en 2018, le livre est publiĂ© en 39 langues, dans plus de 40 pays, et vendu en 400 000 exemplaires[5].

En 2017, quand sa femme commence Ă  travailler Ă  la Commission europĂ©enne, l’écrivain aussi dĂ©mĂ©nage Ă  Bruxelles[3].

En 2018, un nouveau roman d’E.O. Chirovici paraĂźt, Bad Blood (traduit en français avec le titre « MĂ©moire brisĂ©e »)[9].

En 2020, l’écrivain s’établit Ă  Florence mais retourne pĂ©riodiquement Ă  Bucarest. Ses livres sont publiĂ©s en roumain aussi, et il continue d’ĂȘtre citoyen roumain[3].

Regards sur l’Ɠuvre

Les deux derniers romans Ă©crits en anglais par E.O. Chirovici ont en commun le caractĂšre de thriller psychologique ayant pour thĂšmes principaux les problĂšmes de l’identitĂ© de la personne, les piĂšges de la mĂ©moire, l’image dĂ©formĂ©e que l’individu peut avoir sur des Ă©vĂ©nements du passĂ©[3].

Liste des principales Ɠuvres

  • Comando pentru general (« Commando pour le gĂ©nĂ©ral »), 1991 (roman)[10]
  • Masacrul (« Le Massacre »), 1991 (roman)[11]
  • Națiunea virtuală. Eseu despre globalizare (« La Nation virtuelle. Essai sur la globalisation »), 2001[12]
  • Misterele istoriei. Religie, politică, bani (« Les MistĂšres de l’histoire. Religion, politique, argent »), 2005 (essai)[13]
  • A doua moarte (« La deuxiĂšme mort »), 2006 (roman)[14]
  • La broasca leșinată (« À la grenouille Ă©vanouie »), 2007 (roman)[15]
  • Suflete la preț redus (« Âmes Ă  prix rĂ©duit »), 2007 (roman)[16]
  • Noua economie. ABC pentru viitorii milionari (« La Nouvelle Ă©conomie. L’abĂ©cĂ© du futur millionnaire »), 2008 (essai)[17]
  • Puterea (« Le Pouvoir »), 2009 (essai)[18]
  • Labyrinth.com, 2009 (roman)[19]
  • Voodoo, 2010 (roman)[20]
  • Pulbere neagră (« Poudre noire »), 2010 (roman)[20]
  • Cine a ucis-o pe Nora Jones? (« Qui a tuĂ© Nora Jones ? »), 2011 (roman)[20]
  • Hoodoo Creek, 2011 (roman)[20]
  • O amintire de la Paris (« Un souvenir de Paris »), 2012 (roman)[20]
  • Sanitarium. Locul Ăźn care nimic nu este ce pare a fi (« Sanitarium. Le lieu oĂč rien n’est ce qui semble ĂȘtre »), 2012 (roman)[21]
  • The Second Death (« La deuxiĂšme mort »), 2014[7]
  • Gods, Weapons and Money: The Puzzle of Power (« Dieux, armes et argent. Le puzzle du pouvoir »), 2014 (essai)[22]
  • Rumors That Changed the World. A History of Violence and Discrimination (« Rumeurs qui ont changĂ© le monde. Une histoire de violence et discrimination »), 2014 (essai)[23]
  • The Book of Mirrors (« Jeux de miroirs »), 2017 (roman)[24]
  • Bad Blood (« MĂ©moire brisĂ©e »), 2018 (roman)[9]

Notes et références

  1. Avram 2016.
  2. Stan 2015.
  3. Andrei 2019.
  4. Raduly 2017.
  5. Chiruță 2018.
  6. Les traductions des titres sont littĂ©rales, sauf si les Ɠuvres en question sont traduites en français et les traductions de leurs titres ne sont pas littĂ©rales.
  7. (en) « The Second Death », sur goodreads.com (consulté le )
  8. Nicolaie 2017.
  9. (en) « Bad Blood », sur serpentstail.com, Profile Books Limited (consulté le ).
  10. « Comando pentru general », sur worldcat.org (consulté le ).
  11. « Masacrul », sur worldcat.org (consulté le ).
  12. (ro) « Națiunea virtuală. Eseu despre globalizare », sur books.google.ro (consultĂ© le ).
  13. (ro) « Misterele istoriei. Religie, politică, bani », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consulté le ).
  14. « A doua moarte », sur worldcat.org (consulté le ).
  15. (ro) « La broasca leșinată », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consultĂ© le ).
  16. (ro) « Suflete la preț redus », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consultĂ© le ).
  17. (ro) « Noua economie. ABC pentru viitorii milionari », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consulté le ).
  18. (ro) « Puterea », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consulté le ).
  19. (ro) « Labyrinth.com », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consulté le ).
  20. (ro) « Auteurs. Eugen Ovidiu Chirovici », sur raobooks.com, Grupul Editorial Rao.ro (consulté le ).
  21. « Sanitarium. Locul ßn care nimic nu este ce pare a fi », sur worldcat.org (consulté le ).
  22. « Gods, Weapons and Money: The Puzzle of Power », sur worldcat.org (consulté le ).
  23. (en) « Rumors That Changed the World. A History of Violence and Discrimination », sur rowman.com, Rowman & Littlefield (consulté le ).
  24. (en) « The Book of Mirrors », sur penguin.co.uk, Penguin Books Limited (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Lecture supplémentaire

Liens externes

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