Et pour quinze cents dollars en plus
Et pour quinze cents dollars en plus est la troisième histoire de la série Les Tuniques bleues de Salvérius et Raoul Cauvin. Elle est publiée pour la première fois du no 1776 au no 1795 du journal Spirou, puis sous forme d'album en 1973.
Et pour quinze cents dollars en plus | |
3e histoire de la série Les Tuniques bleues | |
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Scénario | Raoul Cauvin |
Dessin | Salvérius |
Couleurs | Vittorio Leonardo |
Genre(s) | Franco-belge Historique |
Personnages principaux | Sergent ChesterfieldCaporal Blutch |
Lieu de l’action | États-Unis |
Éditeur | Dupuis |
Première publication | 1972 |
ISBN | 2-8001-0310-8 |
Nb. de pages | 44 |
Prépublication | Spirou |
Albums de la série | |
Résumé
Le sergent Chesterfield, le caporal Blutch, Tripps et Bryan sont réaffectés de Fort Bow à un campement nordiste à proximité du Texas. Toutefois, Tripps et Bryan se sont mystérieusement fait porter pâle, ce qui laisse pour la première fois nos personnages évoluer en binôme. Au campement, le général, un vieil homme à la longue barbe blanche, a eu une idée pour combattre les Sudistes, mais trouve peu de volontaires. Cette idée est un raid de l'autre côté des lignes ennemies, afin de détruire toute infrastructure pouvant soutenir l'effort de guerre des Confédérés : plantations agricoles, voies de chemin de fer, etc. Ne trouvant aucun volontaire, le général propose une prime de 1 500 $ pour quiconque s'engagera à accomplir cette dangereuse mission.
Quatre hommes vont accepter cette mission : un couple de Mexicains mercenaires, José et Pedro, ainsi que Blutch et Chesterfield, qui n'ont pas exactement compris au début dans quoi ils s'engageaient... La mission spéciale tournera à la mission-suicide quand les autorités sudistes traqueront avec acharnement les saboteurs, qui parviendront à détruire une plantation de coton, voler un convoi militaire, et détruire un pont... Après maints rebondissements et poursuites, Blutch et Chesterfield finissent cependant par revenir au campement, mais réalisent qu'ils ont été trompés par les deux Mexicains, qui, les ayant fait passer pour morts, se sont enfuis avec leur part du butin...
Personnages
- Sergent Chesterfield : Chesterfield ne déroge pas à sa règle ici. Il fait preuve d'une bravoure et d'un respect hiérarchique tels que ça en devient ridicule. Il accepte ainsi une mission-suicide sans broncher, uniquement parce qu'il a affaire à un général qui le flatte habilement. Malgré cela, Chesterfield est un personnage fort, qui fait preuve d'un savoir tactique impressionnant, comme quand il parvient à subtiliser un train au nez et à la barbe des Confédérés, mais verra toujours ses heureuses initiatives tomber à l'eau à cause du hasard et d'une incroyable malchance.
- Caporal Blutch : l'acolyte de Chesterfield est particulièrement malmené ici par son sergent, qui le frappe un nombre incalculable de fois, exaspéré par les commentaires acerbes de Blutch. Lâche au possible, il s'enfuira à chaque fois que le danger menace, mais fera tout de même preuve d'une certaine forme d'héroïsme en essayant de sauver Chesterfield des mains des Confédérés.
- José : dans cette aventure, Blutch et Chesterfield sont accompagnés d'un couple de Mexicains. José est un homme assez âgé, qui semble être le penseur de son duo. C'est lui qui parle de stratégie avec Chesterfield. C'est en réalité un personnage vil et opportuniste, qui ne s'est engagé que pour obtenir la prime, se désintéressant totalement de l'aspect idéologique du conflit.
- Pedro : le compagnon de José est un sadique, un tueur qui joue tout le temps avec un poignard, et préfère sans doute le meurtre à l'argent, puisqu'il ne rate pas une occasion pour essayer de tuer, qu'il s'agisse de soldats capturés ou de fermiers terrorisés. Il provoquera ainsi l'ire de Blutch, qui s'opposera violemment à lui. Il est en quelque sorte le stéréotype du criminel mexicain, un bel homme à l'accent sifflant avec un sombrero, et qui préfère le poignard au pistolet.
Publication
Documentation
- Numa Sadoul, « Et pour quinze cent dollars de plus », Schtroumpf : Les Cahiers de la bande dessinée, Glénat, no 22,‎ , p. 25.