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Escrocs mais pas trop

Escrocs mais pas trop (Small Time Crooks) est un film américain réalisé par Woody Allen et sorti en salles en 2000.

Escrocs mais pas trop

Titre québécois Escrocs mais pas trop
Titre original Small Time Crooks
Réalisation Woody Allen
Scénario Woody Allen
Acteurs principaux
Sociétés de production DreamWorks SKG
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie
Durée 94 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Résumé

Ray Winkler, petit truand, surnommé « le Cerveau » par ironie, s'entoure d'une bande de bras cassés pour effectuer un cambriolage dans une banque. Pour cela, Winkler et son équipe décident de creuser un tunnel jusqu'à la salle des coffres depuis le sous-sol d'une petite boutique voisine. Ils demandent à Frenchy, l'épouse de Ray, d'assurer une couverture légale en vendant des cookies. Malgré l'échec lamentable du cambriolage (les compères aboutissent dans une boutique de vêtements), les cookies de Frenchy font fureur et la petite boutique devient du jour au lendemain un véritable empire de la pâtisserie.

Riche mais inculte, Frenchy rêve d'appartenir au beau monde et multiplie les soirées au cours desquelles elle ne peut que constater son manque de classe. Lors d'un dîner, elle rencontre David (Hugh Grant), esthète et directeur d'une galerie d'art qui, croit-elle, pourrait l'aider à sortir de sa condition. Ray déteste sa nouvelle vie et, voyant sa femme s'éloigner de plus en plus de lui, tente de renouer avec ses « racines » en montant un nouveau casse. Profitant de ses nouvelles relations, Ray tente de voler le célèbre collier d'une femme riche en le remplaçant par un faux en verre, mais dans sa maladresse, après avoir finalement réussi à ouvrir le coffre-fort, il confond les deux et emporte le faux collier.

De son côté, Frenchy qui semble définitivement sous le charme de David entame un voyage en Europe avant que le FBI ne la prévienne que ses comptables l'ont escroquée. Désormais sans le sou, elle se réfugie chez David qui se moque alors totalement de son sort. Frenchy s'en retourne finalement auprès de Ray, non sans avoir récupéré un superbe étui à cigarettes qu'elle avait offert à David. Sachant le prix qu'ils pourront tirer de la vente de l'étui, les Winkler sont prêts à entamer une nouvelle vie au soleil de la Floride.

Fiche technique

Distribution

Légende : VF : Voix françaises[1] - [2]

Réception

Accueil critique

Dans l'ensemble, Escrocs mais pas trop fut bien reçu par la critique, que ce soit dans les pays anglophones, où il obtient 67 % d'avis favorables sur le site Rotten Tomatoes, sur la base de 99 commentaires et une note moyenne de 6.410[3] et un score de 69100 sur le site Metacritic, sur la base de 32 commentaires[4] ainsi qu'en France, où il obtient une note moyenne de 3.45 sur le site Allociné, sur la base de vingt-six titres de presse[5].

Box-office

Pour son premier week-end d'exploitation en salles aux États-Unis et diffusé au départ dans 865 salles, Escrocs mais pas trop démarre à la septième place du box-office avec un résultat de 3 880 723 $[6], soit une moyenne de 4,486 $[6]. Le week-end suivant, bénéficiant de trois jours, bien que le film soit diffusé dans cinq salles supplémentaires par rapport à sa combinaison moyenne de départ, le long-métrage évolue avec une baisse de 21,2 % (pour le week-end de deux jours) et un résultat de 3 058 631 $, soit un cumul de 8 062 350 $ et une moyenne de 3,515 $ par salles mais augmente de 0,4 % (pour le week-end de trois jours), avec un résultat de 3 897 693 $, soit un cumul de 8 901 412 $ et une moyenne de 4,480 $ par salles [6], parvenant à se classer à la sixième place du box-office américain.

Pour son troisième week-end, Escrocs mais pas trop évolue avec une baisse de 45,3 % par rapport au résultat précédent et ce, malgré une autre augmentation de salles à le projeter (quatre salles supplémentaires, passant à une combinaison maximale de 874 salles, puis de 886 salles le quatrième week-end)[6] et chute à la huitième place avec 1 673 201 $ de recettes, soit un cumul de 11 164 920 $ et une moyenne de 1,914 $ par salles [6] et connaît même une sérieuse baisse de recettes avec 59,2 % de pertes pour son septième week-end à l'affiche [6], avec un cumul de 16 203 231 $ (soit 227,090 $ engrangés sur la période et une moyenne de 912 $ par salles)[6].

Le film finit avec un total de 17 266 359 $[7] - [8], devenant l'un des plus grands succès de Woody Allen au box-office nord-américain durant la période situé entre Crimes et délits en 1989 et Match Point en 2005, bien que n'ayant pas réussi toutefois à dépasser son budget de production de 18 millions de dollars [8].

En France, Escrocs mais pas trop fait un bon démarrage pour sa première semaine à l'affiche, car distribué dans une combinaison de départ de 405 salles, se classe à la seconde place du box-office, derrière Dinosaure, avec un total de 369 372 entrées [9], mais perd 37,27 % de ses entrées la semaine suivante avec 231 704 entrées, soit un cumul de 601 076 entrées[10], faisant mieux que le précédent long-métrage du réalisateur, Accords et Désaccords, qui affichait seulement 452 752 entrées en deuxième semaine[11]. Restant seize semaines à l'affiche[12], dont six dans le Top 20[10], Escrocs mais pas trop totalise 1 038 868 entrées [10], supérieur à Accords et désaccords (677 222 entrées en fin d'exploitation[11] après sept semaines en salles[13]), mais inférieur aux résultats habituels de Woody Allen[14], se classant seizième meilleur score du réalisateur sur le territoire français.

Distinctions

Liens externes

Notes et références

  1. (fr) RS Doublage.
  2. (fr) VoxoFilm.
  3. (en) Rotten Tomatoes.
  4. (en) Metacritic.
  5. (fr) « Critique presse », Allociné.
  6. (en) Weekend, Box Office Mojo.
  7. (en)
  8. (en) The Numbers.
  9. (fr) Box-office du 6 au 12 décembre 2000 en France, Jp's Box-office.
  10. (fr) Jp's Box-office.
  11. « Sweet and Lowdown (1999) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  12. « Escrocs mais pas trop », sur cbo-boxoffice.com (consulté le ).
  13. « ACCORDS & DESACCORDS », sur cbo-boxoffice.com (consulté le ).
  14. « Woody Allen (Réalisateur américain) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
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