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Ernest Bréant

Ernest Bréant, né le à Châteaubriant (Loire-Inférieure) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Ernest Bréant
Fonctions
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur
–
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Steeg
Prédécesseur René Coty
Successeur Pierre Cathala
Député de la Loire-Inférieure
–
Législature XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique RDG
Prédécesseur Charles Ginoux-Defermon
Successeur Emerand Bardoul
Maire de Châteaubriant
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Châteaubriant (France)
Date de dĂ©cès (Ă  63 ans)
Lieu de décès Châteaubriant (France)

Biographie

Famille

Ernest Bréant est le fils de Marie-Désirée Salmon-Gandonnière (1844-1899) et d'Alphonse-Médard Bréant (1851-1915), épicier-mercier à Châteaubriant. Ses grands-pères étaient contremaître tanneur et propriétaire. Il a un frère, Alphonse Ernest Joseph Bréant (1879-1918), magistrat, mort pour la France le à Compiègne. Le , Ernest Bréant épouse Léonie Louise Anne Épardaud (1878-1979), institutrice et juge pour enfants, conseillère municipale de Châteaubriant de 1944 à 1959. Elle fut amie de la pédagogue Marie Souvestre. Ils ont une fille, Madeleine, née en 1907, qui deviendra administratrice à la Ville de Paris[1].

Profession

Après des études au lycée Georges-Clemenceau, il devient employé de commerce dans la boutique de son père, puis négociant en mercerie épicerie et grossiste en mercerie[1].

Carrière politique

Son père, républicain radical puis radical-socialiste, est président du comité républicain de Châteaubriant, est premier adjoint au maire de la ville[1].

Ernest BrĂ©ant, pour sa part, entre au conseil municipal le et est Ă©lu maire le [1]. Il entame alors une sĂ©rie de mandats qui s'Ă©talent sur 22 ans. Dès les premières annĂ©es, il s'attelle Ă  de vastes travaux : tout d'abord l'Ă©lectrification, et les adductions d'eau, dont la ville Ă©tait jusqu'alors dĂ©pourvue, mais aussi la construction d'Ă©coles, d'un hĂ´pital, de bains-douches, ainsi que crĂ©ation d'un musĂ©e, l'installation de haras, et l'amĂ©lioration de la voirie[2].

Le , il devient conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Châteaubriant. Le , il est Ă©lu dĂ©putĂ© de la Loire-InfĂ©rieure, battant au second tour le candidat sortant Charles Ginoux-Defermon par 9 103 voix contre 8 353 dans la circonscription de Châteaubriant[1].

À l'Assemblée, il est inscrit dans le groupe des républicains de gauche. Il devient secrétaire de la chambre des députés en 1930. Le poste de sous-secrétaire d'État à l'Intérieur lui est confié du au dans le gouvernement Théodore Steeg[3].

Ernest BrĂ©ant est rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© dans la mĂŞme circonscription le , par 9 257 voix contre 8 743 Ă  son adversaire, Gustave Gautherot. Pour cette novelle lĂ©gislature, il ne s'inscrit Ă  aucun groupe. Il est membre de la commission d'enquĂŞte sur l'affaire Stavisky en 1934[3].

Le , il est battu au premier tour dans sa circonscription par Emerand Bardoul, par 9 823 voix contre 5 020, et son mandat de dĂ©putĂ© prend fin le [3].

Il n'est plus conseiller général après 1940, et, malade, démissionne de son mandat de maire et de conseiller municipal le [3].

Il meurt le et est inhumé dans le cimetière de Béré[1].

Notes et références

  1. Naud 2009, p. 113.
  2. Jolly 1960.
  3. Naud 2009, p. 114.

Voir aussi

Bibliographie

  • « Ernest, Alexandre BrĂ©ant », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [texte sur Sycomore]
  • François Naud (prĂ©f. Jean-Pierre Machelon, titre de couverture : Les parlementaires de Loire-InfĂ©rieure sous la Troisième RĂ©publique), Le personnel parlementaire Ă©lu par le dĂ©partement de Loire-InfĂ©rieure sous la Troisième RĂ©publique : 1871-1940, Mayenne, Éditions rĂ©gionales de l'Ouest, , 311 p. (ISBN 978-2-85554-136-5).

Articles connexes

Liens externes

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