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Entyloma arnicale

Entyloma arnicale est une espèce de champignons phytoparasite de la famille des Entylomataceae et de la classe des Exobasidiomycetes. Cette espèce provoque le charbon de l'Arnica, une maladie cryptogamique propre aux espèces du genre Arnica.

Entyloma arnicale
Description de cette image, également commentée ci-après
Entyloma arnicale sur une feuille d'Arnica montana

Espèce

Entyloma arnicale
Ellis & Everh., 1895

Synonymes

  • Entyloma arnicalis Ellis & Everh., 1895
  • Ramularia arnicalis Ellis & Everh., 1891
  • Entyloma arnicae H. Syd. & P. Syd., 1895[1] - [2]

Description

Entyloma arnicale produit une tâche visible des deux cĂ´tĂ©s de la feuille. PrĂ©alablement petite et jaune, elle s'agrandit progressivement pour devenir de couleur brun-rouille foncĂ© au-dessus et pâle au-dessous, conservant une bordure ombrĂ©e jaune pâle. La couleur brun-rouille centrale n'est pas sans rappeler celle des nĂ©croses. Cette tâche, aux angles Ă©moussĂ©s, mesure, au stade terminal, de mm Ă  mm de diamètre. Ses spores sont sphĂ©riques, hyalines au dĂ©but, puis brun pâle. Elles ont une largeur de 8,5 ÎĽm Ă  15 ÎĽm pour une longueur de 9,5 ÎĽm Ă  16 ÎĽm, avec une Ă©pispore lisse d'1,5 ÎĽm Ă  ÎĽm d'Ă©paisseur[3]. En Europe centrale, la pĂ©riode de sporulation Ă  partir d'Arnica montana a lieu de juillet Ă  septembre[4] - [5].

Entylomella arnicalis

Entyloma arnicale est la forme reproductrice sexuĂ©e de ce champignon, sa forme reproductrice asexuĂ©e est nommĂ©e Entylomella arnicalis (Ellis & Everh.) Cif, 1931. Les conidies de cette forme mesurent de 15 ÎĽm Ă  28 ÎĽm de long pour ÎĽm de large[5].

Impacts

En Amérique du Nord, elle affecte principalement les feuilles d'Arnica chamissonis dont la sous-espèce Arnica chamissonis foliosa mais également les feuilles d'Arnica mollis et d'Arnica cordifolia[6]. En Europe, cette espèce se rencontre sur les feuilles d'Arnica montana[2].

Lors des essais de mise en culture d'Arnica montana, les plantes atteintes voient leur développement fortement entravé avant et/ou après leur floraison. Il apparaît qu'une sélection génétique de souches résistantes permettrait d'endiguer le problème[7].


Références

  1. MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 9 mai 2019
  2. Courtecuisse, R. 2009. Référentiel taxonomique des Basidiomycètes de France métropolitaine. Office National des Forêts (Réseau naturaliste mycologie), Société Mycologique de France.
  3. (en) Description originale sous le nom d'Entyloma arnicalis : Ellis, J.B.; Everhart, B.M. 1895. New species of Ustilagineae and Uredineae. Bulletin of the Torrey Botanical Club. Volume 22 pages 57-61 (Lire en ligne)
  4. (de) Kruse, J., Kummer, V., Thiel, H. (2014): Bemerkenswerte Funde phytoparasitischer Kleinpilze (2): Weitere Brandpilze. – Zeitschrift für Mykologie 80: 227-255.
  5. (de) Friedemann Klenke et Markus Scholler, Pflanzenparasitische Kleinpilze, Berlin Heidelberg, Springer, , 1172 p. (ISBN 978-3-642-55330-1, DOI 10.1007/978-3-662-46162-4).
  6. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 9 mai 2019
  7. (fr) N. Delabays, N. Mange, « La culture d'Arnica montana L. : aspects agronomiques et phytosanitaires », Revue suisse Vitic Arboric Hortic, vol. 23, no 5, 1991, pages 313-319

Liens externes

  • Photographies de Julia Kruse, auteure de l'ouvrage Faszinierende Pflanzenpilze, Erkennen und Bestimmen, Quelle & Meyer, 2018, 450 pages, (ISBN 3494017808), portant sur la dĂ©termination des espèces de champignons du charbon allemands.
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