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Ensemble du Moulin de Violette

L'ensemble du Moulin de Violette est un complexe mégalithique qui était situé sur la commune de Petit-Auverné dans le département de la Loire-Atlantique. Complètement détruit, il n'en demeure que deux menhirs qui ont été redressés à proximité de leur emplacement initial.

Ensemble du Moulin de Violette
Image illustrative de l’article Ensemble du Moulin de Violette
L'un des deux menhirs réutilisés.
Présentation
Type alignement mégalithique et tumulus
PĂ©riode NĂ©olithique
Visite libre d'accès
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 36′ 48″ nord, 1° 18′ 43″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays-de-la-Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Commune Petit-Auverné
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Ensemble du Moulin de Violette
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Ensemble du Moulin de Violette
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Ensemble du Moulin de Violette

DĂ©couverte du site

Lorsque Pitre de Lisle du Dreneuc dĂ©couvre le site en octobre 1877, celui-ci se compose d'un alignement mĂ©galithique de sept pierres rangĂ©es et de deux tumili. L'ensemble a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sur une petite colline situĂ©e Ă  un peu moins de 60 m d'altitude qui domine un mĂ©andre du Don. L'alignement s'Ă©tire alors sur environ 30 m d'est en ouest. Il se compose :

DalleLongueurÉpaisseurLargeurMatériau
N°12,15 m0,30 m1,22 mquartz blanc
N°23,34 m1,58 mquartz blanc
N°32,28 m0,30 mquartz blanc
N°44,10 m1,40 mroche psammitique
N°5grès quartzeux
N°63,10 m1,37 mquartz
N°73,15 m1,34 mquartz

Le menhir N°3 est alors le seul encore debout, les autres menhirs bien que renversés sont restés alignés. Sa circonférence atteint près de m. Le N°4 a été grossièrement taillé. Le N°5 est en partie enterré[1].

A proximitĂ© immĂ©diate, Pitre de Lisle observe deux tumuli d'environ 2 Ă  3 m de hauteur sur environ 12 m de largeur Ă  la base. Le plus Ă  l'est a Ă©tĂ© fouillĂ© et il en Ă©merge de gros blocs de quartz[1].

Second menhir réutilisé.

Fouilles de Dortel

En août 1897, Alcide Dortel visite le site et identifie trois alignements, dont celui déjà mentionné par Pitre de Lisle. Un seul menhir est encore debout, beaucoup d'entre eux sont brisés. Dortel, aidé de l'agent-voyer Pageot, entreprend alors la fouille des deux tumuli et d'un dolmen.

Le premier tumulus couvre une superficie circulaire d'environ 150 m2. Le sol a Ă©tĂ© nivelĂ© et recouvert d'une couche de cendre sur 0,16 m d'Ă©paisseur. Au centre de cette aire, des pierres ont Ă©tĂ© dressĂ©es pour constituer un cercle d'environ m de diamètre. L'intĂ©rieur du cercle a Ă©tĂ© comblĂ© avec des blocs en schiste de tailles diverses. L'ensemble Ă©tait surmontĂ© d'un menhir plantĂ© au centre. Lors de la fouille, trois Ă©clats de silex et un percuteur sont dĂ©couverts au niveau de la couche de cendre et deux haches polies en diorite en pĂ©riphĂ©rie du tumulus[2].

Le second tumulus couvrait une superficie d'environ 300 m2 pour une hauteur maximale au centre de 1,70 m. Le sol sous-jacent avait Ă©galement Ă©tĂ© nivelĂ© puis recouvert d'une première couche de graviers sur 0,18 m d'Ă©paisseur et d'une seconde couche de cendres sur 0,35 cm. L'intĂ©rieur du tumulus comportait deux murs parallèles de faible Ă©paisseur 0,20 m dĂ©limitant un espace central de 1,20 m de largeur dont le sol Ă©tait constituĂ© d'un fin plancher de bois. La chambre ainsi constituĂ©e Ă©tait remplie rempli d'un mĂ©lange de cendres et de charbons de bois recouvert par un lit de gros blocs de quartz. Deux vases brisĂ©s de type grossier reposaient sur le plancher de bois. La couche de cendre ne contenait aucun ossement, seul un grattoir en silex y a Ă©tĂ© retrouvĂ©. L'ensemble Ă©tait recouvert d'une couche de terre de 0,30 Ă  0,60 m d'Ă©paisseur[2].

Le dolmen avait déjà été fouillé clandestinement. Il comportait une table de couverture qui initialement reposait sur 4 piliers et ouvrait à l'ouest. Tous les blocs étaient en quartz blanc[2].

Toutes ces constructions ont depuis été détruites. Il n'en demeure que deux menhirs déplacés et redressés à moins d'une centaine de mètres plus au nord.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pitre de Lisle du Dreneuc, Dictionnaire archĂ©ologique de la Loire-InfĂ©rieure (Ă©poques celtique, gauloise et gallo-romaine), Nantes, V. Forest et E. Grimaud, , 313 p., p. 45-46
  • Alcide Dortel et Charles Pageot, « Fouille d'un tumulus dans le Petit-AuvernĂ© », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Nantes et du dĂ©partement de la Loire-infĂ©rieure,‎ , p. 42-48 (lire en ligne)

Articles connexes

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