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Emmanuel de Crussol d'Uzès

Amable Antoine Jacques Emmanuel de Crussol, duc de Crussol (1842-1872) puis 12e duc d'Uzès (1872), est un militaire et homme politique français né à Paris le et mort dans la même ville le .

Emmanuel de Crussol d'Uzès
Titre de noblesse
Duc
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Mère
Françoise de Talhouët-Roy (d)
Conjoint
Anne de Rochechouart de Mortemart (Ă  partir de )
Enfants
Jacques de Crussol
Simone de Crussol d'Uzès (d)
Louis de Crussol d'Uzès (en)
Mathilde Renée de Crussol d'Uzès (d)
Autres informations
Propriétaire de

Biographie

Fils de Géraud de Crussol d'Uzès (1808-1872), 11e duc d'Uzès, et de la duchesse née Françoise de Talhouët-Roy (1818-1863), Emmanuel de Crussol d'Uzès entre en 1857 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr dont il sort en 1859 dans un rang moyen[1]. Il est nommé sous-lieutenant au 3e régiment de hussards et ne reçoit qu'en 1864 ses galons de lieutenant, malgré des notes honorables[2].

Il est défiguré par un accident de chasse le , au cours duquel il reçoit un coup de fusil tiré par son beau-frère, le vicomte d'Hunolstein, et perd un œil.

Le , il Ă©pouse Ă  Paris Anne de Rochechouart-Mortemart (1847-1933). Ils ont quatre enfants :

  1. Jacques Marie Géraud (1868-1893), 13e duc d'Uzès en 1878, mort sans alliance et sans postérité ;
  2. Simone Louise Laure (1870-1946), qui épouse en 1889 Honoré d'Albert de Luynes (1868-1924), 10e duc de Luynes et de Chevreuse, dont postérité ;
  3. Louis Emmanuel (1871-1943), 14e duc d'Uzès en 1893, qui épouse en 1894 Thérèse d'Albert de Luynes (1876-1941), dont postérité, et, après avoir divorcé en 1938, se remarie en 1940 avec une Américaine, Josephine Angela (1888-1965) ;
  4. Mathilde Renée (1875-1908), qui épousa en 1894 François de Cossé-Brissac (en) (1868-1944), 11e duc de Brissac, dont postérité (Pierre de Cossé Brissac).

Peu après son mariage, en 1867, Emmanuel de Crussol quitte l'armée. Il échoue aux élections au Corps législatif le comme candidat indépendant dans la 2e circonscription du Gard (Uzès)[3], que son père avait déjà représentée à la chambre basse du Second Empire de 1852 à 1857. Mais il est élu représentant à l'Assemblée nationale dans cette même circonscription le [4] et prend place à l'extrême-droite, se faisant inscrire à la Réunion Colbert et au Cercle des Réservoirs. Il fait partie de la commission du budget et vote pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, pour la démission de Thiers, pour le septennat, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon et les lois constitutionnelles de 1875. Il ne se représente pas aux élections de 1876.

Il fonde en 1871 le fameux « Rallye-Bonnelles », équipage de chasse à courre qui découple en forêt de Rambouillet.

RĂ©sidences

Notes et références

  1. 107e sur 240 (Patrick de Gmeline, Op. cit., p. 45)
  2. « officier d'avenir, belle tenue, belle conduite » (cité par Patrick de Gmeline, Op. cit., p. 45)
  3. 8 217 voix contre 11 193 Ă  Claude Victor Louis Stanislas Genton (1827-1890), candidat du gouvernement, Ă©lu et 1 619 Ă  M. Brun
  4. 5e sur 9 par 56 189 voix sur 95 143 votants et 137 326 inscrits

Voir aussi

Sources

Articles connexes

Liens externes

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