Emmanuel Peux
Emmanuel André Peux, né le à Fort-de-France en Martinique et mort pour la France[1] le à Zonnebeke en Belgique, est un athlète français, spécialiste du saut en hauteur sans élan et du saut en longueur sans élan.
Emmanuel Peux | |||||
Emmanuel Peux durant le championnat de France 1913. | |||||
Informations | |||||
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Nom de naissance | Emmanuel André Peux | ||||
Disciplines | Saut en hauteur sans élan, saut en longueur sans élan | ||||
Période d'activité | 1911-1914 | ||||
Nationalité | Français | ||||
Naissance | |||||
Lieu de naissance | Fort-de-France (France) | ||||
Décès | |||||
Lieu de décès | Zonnebeke (Belgique) | ||||
Taille | 1,77 m (5′ 10″) | ||||
Poids | 68 kg (150 lb) | ||||
Club | Stade toulousain | ||||
Records | |||||
Saut en hauteur sans élan : 1,52 m Saut en longueur sans élan : 3,25 m |
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Palmarès | |||||
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Biographie
Licencié au Stade toulousain, il s'illustre dès 1910 en battant à 17 ans le record du saut en hauteur sans élan du comité des Pyrénées avec un saut à 1,47 m. Il saute également 3,03 m à la longueur sans élan[2].
En 1911, il remportant le concours de saut en hauteur sans élan du Grand Prix d'Athlétisme du Comité des Pyrénées en battant de nouveau le record régional avec un saut à 1,50 m[3].
Il ne conserve pas son titre de champion régional en 1912 et termine 2e à la hauteur sans élan et 3e à la longueur sans élan[4]. Il participe au championnat de France 1912 en saut en hauteur sans élan mais ne parvient pas en finale et ne se qualifie donc pas pour les Jeux Olympiques de 1912[5].
En 1913, il bat le record de France du saut en hauteur sans élan lors du championnat des Pyrénées avec un saut à 1,52 m[6]. Qualifié pour les championnat de France, il y remporte les deux concours de saut sans élan avec des sauts de 3,22 m à la longueur et 1,51 m à la hauteur[7].
À l'invitation du marquis de Polignac, il s'entraine selon la méthode Hébert durant un mois à la fin de l'été 1913 au Collège d'athlètes de Reims nouvellement ouvert. Les effets de cet entrainement tels que rapportés par L'Auto sont impressionnants puisqu'il y gagne plus de 2,5 kg de masse musculaire et plusieurs centimètres de tour de cuisse, ceinture, thorax ou épaules[8].
En 1914, il termine 2e du concours de saut en hauteur sans élan du championnat de France en sautant 1,48 m, derrière Géo André qui saute 1,53 m[9].
Fils du procureur de la République de la Martinique[10], il étudie le droit à Toulouse. Il est conscrit à Nantes où réside sa mère veuve[11]. Incorporé au 77e RI à partir du , il meurt au combat le lors de la Bataille des Flandres[11].
Palmarès
Date | Compétition | Lieu | Résultat | Épreuve | Performance |
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Championnat de France | Colombes | Saut en hauteur sans élan | 1,50 m | ||
Championnat de France | Colombes | Saut en longueur sans élan | 3,22 m | ||
Championnat de France | Colombes | Saut en hauteur sans élan | 1,48 m |
Date | Compétition | Lieu | Résultat | Épreuve | Performance |
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Grand Prix du Comité des Pyrénées | Toulouse | Saut en hauteur sans élan | 1,50 m | ||
Championnat des Pyrénées | Toulouse | Saut en hauteur sans élan | 1,40 m | ||
Championnat des Pyrénées | Toulouse | Saut en longueur sans élan | 3,01 m | ||
Championnat des Pyrénées | Toulouse | Saut en hauteur sans élan | 1,52 m | ||
Championnat des Pyrénées | Toulouse | Saut en longueur sans élan | 3,25 m |
Records
Il est détenteur du record de France du saut en hauteur sans élan du au avec un saut à 1,52 m.
Épreuve | Performance | Lieu | Date |
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Saut en hauteur sans élan | 1,52 m | Toulouse | |
Saut en longueur sans élan | 3,25 m | Toulouse |
Notes et références
- La fiche d'Emmanuel Peux sur le site « mémoire des hommes » du Ministère des armées
- La Dépêche du 11 juillet 1910 page 3, disponible sur Gallica.
- L'Auto du 10 juillet 1911 page 7, disponible sur Gallica.
- L'Auto du 3 juin 1912 page 7, disponible sur Gallica.
- L'Auto du 17 juin 1912 page 7, disponible sur Gallica.
- La Dépêche du 9 juin 1913 page 4, disponible sur Gallica.
- L'Auto du 23 juin 1913 page 1, disponible sur Gallica.
- L'Auto du 1er janvier 1914 page 5, disponible sur Gallica.
- L'Auto du 22 juin 1914 page 1, disponible sur Gallica.
- Voire la notice généalogique de son père sur Geneanet.org
- D'après son dossier militaire aux archives départementales de Loire-Atlantique.