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Elzéar Pin

Elzéar Pin (né à Apt le , mort à Paris le ) est un homme politique français. Élu représentant en 1848 puis député en 1871, il siégea comme sénateur de 1876 à 1883.

Elzéar Pin
Illustration.
Lithographie d'Elzéar Pin
Fonctions
Député à l'Assemblée Constituante de 1848
–
Gouvernement IIe République IIIe république
Groupe politique Union républicaine
député de Vaucluse
–
sénateur de Vaucluse
–
Président du Conseil général de Vaucluse
–
Biographie
Nom de naissance Joseph François Elzéar Pin
Date de naissance
Lieu de naissance Apt
Date de dĂ©cès (Ă  69 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris
RĂ©sidence Vaucluse

Biographie

Ses premières passions furent la littérature, la poésie et l'agriculture[1].

Il fit ses premières armes de journaliste à Apt, en collaborant au Vert-Vert, au Corsaire, au Messager de Vaucluse et à la Revue Aptitienne[1].

Le gouvernement provisoire de 1848 le désigna comme sous-commissaire de la République à Apt. Élu, le , représentant de Vaucluse à l'Assemblée constituante, il siégea à gauche. Son mandat fut marqué par ses votes contre les poursuites vis-à-vis de Louis Blanc et de Marc Caussidière, pour l'abolition de la peine de mort, pour le droit au travail et pour la Constitution[1].

Bas-relief d'Elzéar Pin à Apt

Opposé vivement à la politique du prince-président, il ne fut pas réélu et, lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut exilé. Amnistié en 1859, il se tint à l'écart de la politique. Après la défaite de Sedan, le , il fut élu à l'Assemblée nationale. Il soutint le gouvernement de Thiers. Élu conseiller général du canton d'Apt le , il se présenta au scrutin sénatorial du et fut élu sénateur de Vaucluse[1].

Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgua la loi du , dite de « réparation nationale », qui allouait une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et de la loi de sûreté générale. La Commission générale chargée d'examiner les dossiers, présidée par le Ministre de l'Intérieur, était composée de représentants du ministère, de conseillers d'État, et comprenait huit parlementaires, tous d'anciennes victimes : quatre sénateurs (Victor Hugo, Jean-Baptiste Massé, Elzéar Pin, Victor Schœlcher) et quatre députés (Louis Greppo, Noël Madier de Montjau, Martin Nadaud et Alexandre Dethou)[2].

Il fut réélu sénateur, le . Elzéar Pin mourut à Paris le , et fut remplacé au Sénat, le 22 juillet suivant, par son compatriote vauclusien Alfred Naquet[1].

Ĺ’uvres

On connait de lui trois ouvrages[1] :

La fontaine Elzéar Pin, près du jardin public
  • Poèmes et sonnets 1839.
  • Projet de ferme rĂ©gionale et d'endiguement de la Durance Ă  Villelaure 1848
  • Souvenirs poĂ©tiques 1870.

Hommage

Une fontaine, près du jardin public d'Apt, lui a été dédiée. Offerte par Camille Estelle, inspecteur divisionnaire en retraite, elle fut inaugurée par Eugène Reboulin, député-maire de Vaucluse, le .

Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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