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Elzéar Bédard

Elzéar Bédard, né le à Québec et mort le à Montréal, est un juriste et homme politique canadien. De 1833 à 1834, il est le premier titulaire du poste de maire de Québec[1].

Elzéar Bédard
Illustration.
Elzéar Bédard en 1842.
Fonctions
1er Maire de Québec

(10 mois et 30 jours)
Prédécesseur Nouveau poste
Successeur René-Édouard Caron
Député de Montmorency

(3 ans, 6 mois et 22 jours)
Prédécesseur Philippe Panet
Successeur Nicolas Lefrançois
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Québec, Bas-Canada
Date de décès
Lieu de décès Montréal, Canada-Uni
Parti politique Parti patriote
Père Pierre-Stanislas Bédard
Profession Juriste
Liste des maires de la Ville de Québec

Biographie

Jeunesse et formation

Fils de Pierre-Stanislas Bédard et de Luce Lajuce, Elzéar Bédard nait dans la paroisse Notre-Dame à Québec.

De 1810 à 1812, il étudie au Petit Séminaire de Montréal, puis au Séminaire de Nicolet en 1813-1814, et enfin au Petit séminaire de Québec jusqu'en 1818. Après un bref détour dans la vie ecclésiastique, il entame sa formation en droit dès 1819 auprès d'Andrew Stuart. Après son admission au Barreau du Bas-Canada en 1824, il exerce sa profession à Québec.

Il se marie à Québec le avec Julie Henriette Marett[1], la fille d'un négociant.

Carrière politique

Il se présente sans succès dans la circonscription de Kamouraska en 1830[2]. Il collabore, en 1831, à la relance du journal Le Canadien. Le , il est élu sans opposition à l'occasion d'une élection partielle dans la circonscription de Montmorency laissée vacante par Philippe Panet. Politiquement, il s'aligne généralement sur le Parti patriote de Louis-Joseph Papineau. Il présente les 92 résolutions à l'Assemblée, bien que n'ayant pas pris une part significative à leur élaboration.

Entre et , il est conseiller du quartier Saint-Louis au conseil municipal de Québec, et en fut le premier maire de 1833 à 1834, quand René-Édouard Caron lui succède. Il est réélu dans Montmorency en 1834 : il s'impose comme le chef du groupe des modérés de Québec.

Juge

Ami proche et partisan d'Archibald Acheson, il est nommé juge de la Cour du banc du roi pour le district de Québec le , ce qui lui attirera des accusations de traitrise de la part de ses adversaires radicaux au sein du Parti patriote. À la suite de cette nomination, son siège de député devient vacant, et Nicolas Lefrançois lui succède.

Durant la rébellion des Patriotes de 1837-1838, Philippe Panet, son collègue à la Cour du banc du roi, déclenche l'ire des autorités britanniques en déclarant inconstitutionnelle la suspension de l'habeas corpus décrétée par le Conseil spécial du Bas-Canada en . Les deux sont suspendus de leurs fonctions de juge. Bédard se rend en Angleterre pour faire valoir ses droits et se voit attribuer une nouvelle affectation en . Il travaille à Québec jusqu'en 1848, puis à Montréal. Ses funérailles ont lieu en l'église Notre-Dame de Montréal le .

Honneurs

La rue Elzéar-Bédard à Québec a été nommée en son honneur.

Références

  1. Côté, Louis-Marie., Gauvin, Carmelle., Société historique de Québec. et Archives de la ville de Québec., Les maires de la Vieille capitale, Québec, Société historique de Québec, (ISBN 2-920109-00-6 et 9782920109001, OCLC 797165370, lire en ligne)
  2. Louis-Marie Côté, Garmelle Gauvin et Gérald Sirois, Les Maires de la Vieille Capitale, Société historique de Québec, , 111 p., p. 1.

Liens externes

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