Elaine Shaffer
Elaine Shaffer, née le à Altoona (Pennsylvanie) et décédée le à Londres, est une flûtiste américaine.
Nom de naissance | Helen Elaine Shaffer |
---|---|
Naissance |
Altoona (Pennsylvanie), États-Unis Nationalité : Américaine |
Décès |
Londres, Grande-Bretagne |
Lieux de résidence | Gstaad, Suisse |
Activité principale | Flûtiste (Flûte traversière) |
Style | |
Lieux d'activité | monde entier |
Années d'activité | 1948-1972 |
Collaborations | Efrem Kurtz, Yehudi Menuhin, Hephzibah Menuhin, George Malcolm |
Éditeurs | HMV |
Formation | Curtis Institute of Music de Philadelphie |
Maîtres | William Kincaid |
Conjoint | Efrem Kurtz (m. 1955) |
RĂ©pertoire
Elle est la première femme flûtiste nommée soliste titulaire dans un grand orchestre américain (l'Orchestre symphonique de Houston), et la première à avoir mené une carrière de concertiste internationale.
Biographie
Enfance et Ă©tudes musicales
Elaine Shaffer est née le à Altoona, aux États-Unis, première fille de Rex et Catharine Shaffer, qui auront trois autres enfants. À onze ans, elle bénéficie du programme d'enseignement musical gratuit dans les écoles institué par la Work Projects Administration du Président Roosevelt. Elle s'essaie au violon, au violoncelle et aux timbales, mais, leur préférant les instruments à vent et les activités de plein air, rejoint le marching band de son école, à la trompette, puis au fifre, à la flûte et au piccolo. En l'absence de professeur dans sa petite ville de Williamsport, elle apprend la flûte en autodidacte. Dès cette époque, elle manifeste sa volonté d'être « la première »[1]. Ayant atteint un bon niveau de pratique, elle décide en décembre 1943 de prendre des leçons avec William Kincaid, flûtiste du prestigieux Orchestre de Philadelphie et professeur réputé ayant déjà eu comme élèves Julius Baker (en) et Doriot Anthony Dwyer (en). Elle conclut sa lettre de motivation par cette phrase : « Mon ambition est de devenir une artiste concertiste »[2]. Dès la deuxième leçon, Kincaid est si impressionné par la jeune autodidacte de 18 ans et son potentiel qu'il lui propose d’entrer au Curtis Institute of Music de Philadelphie, l'une des toutes meilleures institutions des États-Unis pour la musique[3]. En plus de la flûte avec W. Kincaid, elle entre dans la classe d'ensemble à vent de Marcel Tabuteau et apprend le solfège, le contrepoint, l'harmonie, la direction d’orchestre, le piano et le français. Brillante élève, elle termine son cursus en moins de quatre ans. Pour son concert de fin d'études le 2 mai 1947, elle joue le Concerto en sol majeur K.313 de Mozart[4].
Musicienne d’orchestre
Pendant les vacances d'été, elle fait ses premières armes à Philadelphie au sein du Robin Hood Dell Orchestra[5] sous la direction de Dimitri Mitropoulos et au Philadelphia Orchestra avec Serge Koussevitzky et Eugene Ormandy[alpha 1].
Lorsque le moment est venu pour elle de trouver un emploi stable, et malgré l'avertissement « Only men wanted », elle passe plusieurs auditions pour être chef de pupitre dans un orchestre ; à Pittsburgh, Fritz Reiner l'éconduit en disant : « Vous êtes la meilleure, mais malheureusement vous êtes une femme »[6]. Au National Symphony Orchestra de Washington, on lui offre le poste de 2e flûte, qu'elle refuse. Cependant, à l'automne 1947, elle accepte la même position au Kansas City Philharmonic Orchestra, ce qui lui permettra de retrouver sa camarade du Curtis Laila Storch et de jouer sous la direction de Efrem Kurtz[7]. Avant de s'exiler au Missouri, la jeune diplômée du Curtis Institute a formulé trois exigences : décaler sa prise de fonction pour honorer un autre engagement, avoir un salaire plus élevé que ce qui lui était proposé (une demande sans précédent de la part d'une femme[2], néanmoins acceptée), et donner un concerto en soliste. Comme stipulé dans son contrat, elle se produit en concert, le , dans le Concerto K.313 de Mozart. Sa prestation et son talent font de l'ombre au premier flûtiste Claude Monteux, fils du célèbre chef d'orchestre Pierre Monteux, et elle est alors pressentie pour le poste de première flûte pour la saison suivante. Mais une occasion plus favorable se présente lorsque Efrem Kurtz est sollicité par l'Orchestre symphonique de Houston et engagé avec la double fonction de chef d'orchestre et directeur musical. Ayant pour mission de hisser cet orchestre au niveau des grandes formations américaines, il débauche quatre des meilleurs éléments du Kansas City Philharmonic, dont la flûtiste Elaine Shaffer[8].
Elle reste soliste à Houston pendant cinq ans, puis démissionne à la fin de la saison 1952-1953 pour réaliser le vœu qu'elle avait fait dix ans plus tôt, devenir artiste concertiste[9].
Soliste internationale
C'est au cours d'un séjour à Londres qu'elle débute en Europe, au Royal Festival Hall, dans un programme Telemann-Haendel-Schubert-Hindemith, accompagnée par Denis Vaughan (en) au clavecin et Gerald Moore au piano. La jeune femme de 27 ans était vêtue d'une longue robe de velours noir, et le critique du Daily Express du titre son article An Angel in Black plays a Flute[10].
De 1953 à 1972, elle donne des concerts dans de nombreux pays : Royaume-Uni, Pays-Bas, Danemark, Suisse, Israël, Italie, Allemagne, Espagne, Australie, Yougoslavie, États-Unis, Portugal, Japon, France, Grèce, Tchécoslovaquie, Suède, Autriche, URSS, Belgique, Canada et Afrique du Sud. Annulé par sa mort précoce, un concert était prévu en Hongrie début 1973[11].
Elle est invitée aux festivals de Lucerne 1957, Bath (en) 1959 et 1962, Édimbourg 1967, ainsi qu'au Festival Gulbenkian 1961, et se produit très souvent lors des Engadiner Konzertwochen de Saint-Moritz (1953 à 1960) puis au Gstaad Menuhin Festival à Saanen (1960 à 1972)[12].
Elle a donné jusqu'à soixante concerts et récitals par an, et s'est produite avec plus de trente orchestres. Les chefs qui l'ont le plus souvent accompagnée sont Efrem Kurtz et Yehudi Menuhin, mais elle a joué aussi avec Renato Fasano, Karl Münchinger, Stanislaw Skrowaczewski, Maxime Chostakovitch, Mario Rossi, Rafael Frühbeck de Burgos, Paul Sacher, Franco Mannino, Edmond de Stoutz. Pour le Concerto K.299 de Mozart, elle a eu comme partenaires les harpistes Nicanor Zabaleta et Marilyn Costello[13]. En récital, ses accompagnateurs ont été principalement les pianistes Gerald Moore et Hephzibah Menuhin et le claveciniste George Malcolm.
Décès
Pour entretenir sa forme physique et sa capacité respiratoire, Elaine Shaffer pratiquait régulièrement la natation, la gymnastique et la course à pied[14], et faisait autour de Gstaad de longues marches et des promenades à vélo[15]. Elle n'a jamais fumé. En avril 1972, une radiographie motivée par une dyspnée et une toux persistante révèle un cancer du poumon à un stade avancé[16]. Se sachant condamnée, deux projets lui tiennent encore à cœur : le premier, un récital entièrement consacré aux Sonates de Bach, qu'elle donne avec le claveciniste George Malcolm au Queen Elizabeth Hall de Londres le dimanche , jour de son 47e anniversaire[17] ; l'autre est l'enregistrement du Duo pour flûte et piano d'Aaron Copland, qu'elle doit à la mémoire de son maître William Kincaid, et qu'elle réalise à New York en décembre 1972, sur la flûte en platine héritée de Kincaid et avec le compositeur au piano. En 1973, le premier numéro du Time, traditionnellement réservé aux personnalités de l'année écoulée, consacre sa page musicale à la « Reine de la Flûte »[18].
Elle décède le au Middlesex Hospital de Londres[19].
RĂ©pertoire
Parmi les concertos pour flûte, son morceau de bravoure était le Concerto no 1 en sol majeur K.313 de Mozart qu’elle a d'abord joué le à Kansas City, puis partout dans le monde. De Mozart, elle donnait également le Concerto n° 2 K.314 et le Concerto K.299 pour flûte et harpe, ainsi que l'Andante en ut K.315. D'autres concertos ont été plus rarement joués : Vivaldi, Jean-Marie Leclair (Concerto opus 7 no 3 en ut majeur), Franz Danzi (Concerto no 2 en ré mineur opus 31), Domenico Cimarosa (Concerto pour 2 flûtes en sol majeur GroF 1077), Carl Nielsen, Jacques Ibert, Virgil Thomson (Concerto pour flûte, harpe, cordes et percussion, créé par sa dédicataire E. Shaffer à Venise le ), Giorgio Federico Ghedini (Sonata da concerto pour flûte, cordes et percussions).
En musique orchestrale, elle jouait la Suite no 2 en si mineur BWV 1067 de Bach, ainsi que les 2ème, 4ème et 5ème Concertos brandebourgeois et le Triple concerto BWV 1044, la Suite en la mineur TWV 55:a2 de Georg Philipp Telemann, la Suite galante pour flûte, trombone et petit orchestre opus 42 de Franco Mannino, et les deux œuvres d'Ernest Bloch écrites pour elle : Two Last Poems (Maybe…)[20], création au Teatro San Carlo de Naples le avec Efrem Kurtz, et Suite modale[21] (version avec piano en première européenne à Londres en juin 1957, version orchestrée le à Kentfield, Californie).
En musique de chambre, elle s'est produite dans L’Offrande musicale BWV 1039 de Bach et le Trio pour flûte, basson et piano WoO 37 de Beethoven ; en duo flûte-clavecin, dans les Sonates 1020 et 1030 à 1035 de Bach et les Sonates de Haendel ; en duo flûte-piano, dans les sonates de W. A. Mozart (la K.14), Franz Xaver Mozart (Rondo de sonate en mi mineur), Beethoven (Sonate en si bémol majeur WoO Anh. 4), Friedrich Kuhlau (Sonate en mi mineur opus 71), Carl Reinecke (Sonate opus 167 « Undine »), Hindemith, Prokofiev, Poulenc, l'Introduction, Thème et Variations sur Trockne Blumen D 802 opus 160 de Schubert, le Duo de Copland.
Du répertoire pour flûte seule, elle jouait notamment la Partita BWV 1013 de Bach, Syrinx de Debussy et la Danse de la chèvre d'Arthur Honegger.
La flûte la plus chère du monde
Son premier instrument est une vieille flûte en bois récupérée en 1937 dans un placard de l'orchestre d'harmonie de son école. En 1943, son père lui achète une flûte Haynes en argent d'occasion pour $200[22]. Devenue professionnelle, elle joue sur des flûtes Powell (en) en argent, puis sur une flûte de la même marque, mais en or 14K, fabriquée pour elle en 1957. À Noël 1966, William Kincaid, malade, lui fait cadeau de sa flûte en platine, construite par Verne Q. Powell (en) pour être exposée à l'Exposition universelle de New York 1939-1940, et achetée juste après par le soliste de Philadelphie[23].
Après la mort de Kincaid en mars 1967, le don a été contesté par son exécuteur testamentaire, et Shaffer n'a pu disposer de la flûte en platine qu'en septembre 1968[24]. Elle l'a utilisée pour la création du Duo pour flûte et piano d’Aaron Copland écrit en hommage à William Kincaid, à Philadelphie le , puis dans l'enregistrement de l'œuvre à New York en décembre 1972. Devenue propriété d'Efrem Kurtz après la mort de sa femme, la flûte a été vendue aux enchères par Christie's New York en 1986 à Stuart Pivar (en), collectionneur d'art et ami d’Andy Warhol pour 187 000 $, un record jamais égalé pour un instrument à vent[25].
Vie privée
Elle a épousé le chef d'orchestre Efrem Kurtz le 15 août 1955 à St-Moritz, un an après que celui-ci ait divorcé de sa première femme[26]. À Houston, une idylle s'était formée entre la jeune flûtiste, protestante, et le chef d'orchestre, de vingt-cinq ans son aîné, juif et marié. Inadmissible dans l'Amérique des années 1950, cette liaison conduisit au non-renouvellement de Kurtz et à la démission de Shaffer en 1953. De retour en Angleterre, le chef d'orchestre est engagé par l'Orchestre philharmonique de Liverpool et enregistre beaucoup avec le l'Orchestre Philharmonia de Londres[27] - [alpha 2], tandis que la flûtiste commence sa carrière internationale. Après Liverpool et Londres, les Kurtz s'installent à Gstaad. Ils n'ont pas eu d'enfants. Parmi leurs amis figurent Marc Chagall, Yehudi Menuhin, Herbert Israel, le pianiste Solomon, Dimitri Mitropoulos… Elaine revoit ses anciens professeurs et collègues de Philadelphie, William Kincaid, Marcel Tabuteau, Laila Storch, Marilyn Costello, le flûtiste John Solum (en). Elle est très amie avec le violoncelliste Pierre Fournier et les pianistes Gerald Moore et Hephzibah Menuhin, ainsi qu'avec Rebekah Harkness (en), John Kenneth Galbraith, Sir Jacob Epstein, Karl Barth et le romancier Prix Nobel Hermann Hesse, qui déclare : « Vous jouez Bach et Haendel comme seule la fille de Bach et Haendel les jouerait »[19].
Postérité
Malgré son rôle de pionnière dans le monde de la flûte - première femme flûtiste nommée soliste titulaire dans un grand orchestre américain[alpha 3], et première à avoir mené une carrière de concertiste internationale[28] - [alpha 4] - Shaffer est relativement oubliée[28]. Elle a une courte notice dans le Dictionnaire des Interprètes d'Alain Pâris[29], et n'est citée dans celui de Baker & Slonimsky que comme épouse du chef d'orchestre Efrem Kurtz[30]. Sa carrière a été prématurément interrompue à l'âge de 47 ans, ce qui a certainement contribué à cet oubli, ainsi que le fait de n'avoir formé aucun élève. Son legs discographique, reflet trop partiel de son répertoire[28], est maintenant difficilement accessible, et son fleuron, les Sonates de Bach[19] - [31] - [32], n'a jamais été reporté en CD.
Enregistrements
Disques microsillons vinyle 30 cm 33 tours
- Mozart : Concertos no 1 K.313 et no 2 K.314 ; Andante K.315. Philharmonia Orchestra, direction Efrem Kurtz (enregistré à Londres en novembre 1957).
- J.-S. Bach, avec le Bath Festival Orchestra, direction Yehudi Menuhin, enregistré à Londres, Abbey Road Studio no 1 : 5e concerto Brandebourgeois BWV 1050 (juillet 1959). Suite pour orchestre en si mineur no 2 BWV 1067 (juin 1960). L’Offrande Musicale BWV 1079 (version Neville Boyling), avec le Bath Festival Chamber Orchestra, direction Yehudi Menuhin ).
- Telemann : Suite en la mineur TWV 55:a2. Mozart : Concerto pour flûte et harpe K.299, avec Marilyn Costello, harpe. Philharmonia Orchestra, direction Yehudi Menuhin (25-, Abbey Road Studio no 1).
- Bach : Sonates BWV 1020-1030-1031-1032-1033-1034-1035, avec George Malcolm, clavecin, et Ambrose Gauntlett, viole de gambe (enregistré à Londres du 5 au ).
- Kuhlau : Sonate en mi mineur op. 71. Schubert : Introduction et variations sur un thème de La Belle meunière (Trockne Blumen) D 802 opus posthume 160. F.-X. Mozart : Rondo en mi mineur. Hephzibah Menuhin, piano (enregistré à Londres en 1971).
- Copland : Duo for Flute and Piano, avec Aaron Copland au piano (enregistré à New York, 11-).
Reports en CD
- J.-S. Bach : 5e concerto Brandebourgeois BWV 1050 ; Suite no 2 BWV 1067 ; L'Offrande Musicale BWV 1079. Coffret J.-S. Bach Orchestral Works, par Yehudi Menuhin, 2001.
- Telemann : Suite en la mineur TWV 55:a2. Baroque vol. 9 : Telemann, Concertos & Sonatas, 1994.
- Mozart : Concerto no 1 K.313 ; Concerto pour flûte et harpe K.299. Royal Classics ROY8450, 1994.
- Copland : Duo for Flute and Piano. A Copland Celebration - vol. 2, 2000.
Enregistrements non publiés ou non commercialisés, bandes radio
- J.-S. Bach : Partita pour flûte seule BWV 1013 ; Sonate en trio pour 2 flûtes et clavecin - la partie de 1re flûte et le clavecin ont été enregistrés, et Shaffer devait enregistrer la partie de 2e flûte en re-recording (HMV Londres, mai 1964).
- Mozart : Concerto K.313, Orchestre National de l'ORTF, direction Yehudi Menuhin, [33].
- Danzi : Concerto opus 31, Orchestre Philharmonique de l'ORTF, direction Efrem Kurtz (1967), LP en pressage limité privé.
- Giorgio Federico Ghedini : Sonata da concerto pour flûte, cordes et percussions (1958), Orchestre de la RAI de Milan, direction G. F. Ghedini, en concert.
Vidéographie
- Danzi : Concerto no 2 opus 31. Orchestre Philharmonique de l'ORTF, direction Efrem Kurtz. Retransmission du , 1re chaîne ORTF. INA.
- F.-X. Mozart : Rondo. Poulenc : Sonate (2e mouvement, Cantilène). Prokofiev : Sonate (Scherzo – Andante). Beethoven : Sonate (1er mouvement, Allegro) ; Schubert : Introduction et Thème (sans les Variations), avec Hephzibah Menuhin, piano. Entretien avec Bernard Gavoty. Émission Au cœur de la musique du , ORTF. INA.
Notes et références
Notes
- Eugene Ormandy la recrutera pour la saison d’été 1948 au poste de 1re flûte de l’Orchestre du Hollywood Bowl.
- Elaine Shaffer enregistre son premier disque avec Efrem Kurtz et le Philharmonia en 1957.
- La seconde est Doriot Anthony Dwyer, soliste à Boston de 1952 à 1990 ; des orchestres de moindre importance avaient recruté des solistes féminines pendant ou juste après la Seconde Guerre mondiale, mais elles n'étaient pas restées plus de trois ans. Shaffer et Dwyer ont ainsi précédé de plusieurs années les autres solistes titulaires dans les grands orchestres symphoniques américains et européens.
- La première, et restée la seule durant le XXe siècle. Au XXIe siècle, avec la féminisation de la profession de flûtiste et le développement du transport aérien, des artistes comme Marina Piccinini (en), Sharon Bezaly ou Jasmine Choi mènent une carrière comparable.
Références
- Shaffer Gast, p. 4.
- (en) « Curtis Institute of Music Archives – Elaine Shaffer collection, additional description : biographical/historical », sur curtisarchives.libraryhost.com (consulté le ).
- (en) Elivi Varga, Elaine Shaffer’s Artistry shines in Curtis Institute Archives, The Flutist Quarterly, vol. 43, no 3, 2018, p. 21-25.
- Shaffer Gast, The Curtis Institute of Music and William Kincaid, p. 9-15.
- « Robin Hood Dell Orchestra (Philadelphie) », sur discogs.com/fr (consulté le ).
- Shaffer Gast, Summer of Despond, p. 16-20.
- Shaffer Gast, Kansas City Philharmonic, p. 21-28.
- (en) Hubert Roussel, The Houston Symphony Orchestra : 1913-1971, University of Texas Press, (ISBN 9780292730007, présentation en ligne), p. 127.
- Shaffer Gast, The Houston Symphony, p. 39-49.
- Shaffer Gast, London Debut, p. 50-54.
- Shaffer Gast, p. 55-62, 81-105 et 125-153.
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- (en) Allan Kozinn, « Marilyn Costello, 72, Harpist For the Philadelphia Orchestra », The New York Times, (consulté le )
- (en) Never Breathless, The Star, Londres, .
- Shaffer Gast, Mountain Home, p. 168-171.
- Shaffer Gast, New Courage 1971-73, p. 188-195.
- Shaffer Gast, The Height of Musical Powers, p. 196-200.
- (en) « Queen of the Flute », Time Magazine, vol. 101, no 1,‎ (lire en ligne).
- (en) « Elaine Shaffer, Flutist, 47, Dies (Published 1973) », sur The New York Times, (consulté le ).
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- (en) « (1957) Suite Modale for Flute and Strings », sur web.archive.org (consulté le ).
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- (en) « Powell #365 – A Platinum Flute for the World’s Fair », sur flutebuilder.com (consulté le ).
- Shaffer Gast, The Kincaid Platinum Flute, p. 172-174.
- (en) « The world’s most expensive flute »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur jlsmithco.com (consulté le ).
- Shaffer Gast, Mountain Wedding, p. 164-167.
- (en) John Hunt, Makers of the Philharmonia - 11 discographies, Efrem Kurtz discography, Londres, 1996, p. 137-150 (ISBN 978-0952582762).
- (en) Robert Cummings, « Elaine Shaffer - Biography », sur allmusic.com (consulté le ).
- Alain Pâris, Dictionnaire des Interprètes, Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1995, p. 874 (ISBN 978 2221080641).
- Theodore Baker et Nicolas Slonimsky, Dictionnaire biographique des musiciens, t. 2 : H-O, p. 2259, Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1995 (ISBN 2-221-06787-8).
- (en) James Goodfriend, Best of the Month : Triumphant Performances of the Bach Flute Sonatas, HiFi/Stereo Review, août 1966, vol. 17, no 2, p. 65-66.
- (en) « Anthony Kershaw : A Survey of recordings of J.S. Bach Flute Sonatas (2012) », sur audiophilia.com (consulté le ).
- (audio) « Yehudi Menuhin dirige l'Orchestre national de France, 30 septembre 1964, Radio France. Mozart : Concerto K.313 (de 50 à 77 min) », sur pastdaily.com (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Beverly Shaffer Gast, Angel in Black : A Musical Life in Letters, 1925-1973, Trafford Publishing, , 220 p. (ISBN 978-1426974854).
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- [vidéo] davidhertzberg, Mozart : Concerto K.313 (Allegro maestoso) sur YouTube
- [vidéo] Robert Descombes, Bach : Sonates BWV 1033, 1035, 1031, 1020 sur YouTube
- [vidéo] Robert Descombes, Bach : Sonates BWV 1030, 1032, 1034 sur YouTube