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Edward Marjoribanks (2e baron Tweedmouth)

Edward Marjoribanks, 2e baron Tweedmouth, (-), est un homme politique[1] britannique libéral qui siège à la Chambre des communes de 1880 à 1894 puis hérite de sa pairie, et entre à la Chambre des lords. Il occupe divers postes dans les gouvernements libéraux de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Edward Marjoribanks
Fonctions
Premier Lord de l'Amirauté (en)
-
Chancelier du duché de Lancastre
-
Lord du Sceau privé
-
Membre de la Chambre des lords
-
Membre de la Chambre des lords
-
Membre du 25e Parlement du Royaume-Uni
25e Parlement du Royaume-Uni (d)
Berwickshire (en)
-
Membre du 24e Parlement du Royaume-Uni
24e Parlement du Royaume-Uni (d)
Berwickshire (en)
-
Membre du 23e Parlement du Royaume-Uni
23e Parlement du Royaume-Uni (d)
Berwickshire (en)
-
Membre du 22e Parlement du Royaume-Uni
22e Parlement du Royaume-Uni (d)
Berwickshire (en)
-
Lord président du Conseil
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
Membre du London County Council
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  60 ans)
Dublin
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Isabella Hogg (d)
Fratrie
Mary Georgiana Marjoribanks (d)
Ishbel Hamilton-Gordon
Archibald John Marjoribanks (d)
Conjoint
Fanny Marjoribanks, Baroness Tweedmouth (d) (Ă  partir de )
Enfant
Autres informations
Parti politique

Biographie

Il est le fils de Dudley Marjoribanks (1er baron Tweedmouth), et d'Isabella, fille de James Hogg (1er baronnet)[2]. Ishbel Hamilton-Gordon, marquise d'Aberdeen et Temair, est sa sœur. Il descend de Joseph Marjoribanks, un marchand de vin et de poisson à Édimbourg décédé en 1635 et aurait été le petit-fils de Thomas Marjoribanks de Ratho[3], chef du clan de plaine Marjoribanks [4]. Il fait ses études à Christ Church, Oxford, mais est expulsé en 1870 à la suite d'une farce qui a causé des dommages aux sculptures de l'université [5].

Carrière politique

Tweedmouth

Il est élu député pour le Berwickshire en 1880, un siège qu'il occupe jusqu'en 1894[6]. Le siège avait été occupé au début du siècle par son grand-oncle, John Marjoribanks (1er baronnet) et puis son cousin, Charles Albany Marjoribanks.

Il sert sous William Ewart Gladstone comme contrôleur de la maison entre février et juillet 1886 et est admis au Conseil privé la même année[7]. Lorsque les libéraux reviennent au pouvoir sous Gladstone en 1892, il est nommé secrétaire parlementaire du Trésor (whip en chef)[8]. Il succède à son père dans la baronnie en mars 1894, quelques jours seulement avant que Gladstone ne démissionne et que Lord Rosebery ne devienne Premier ministre. Rosebery le nomme Lord du sceau privé avec un siège au cabinet et, en mai 1894, il devient également Chancelier du duché de Lancastre. Il conserve ces postes jusqu'à la chute du gouvernement en 1895.

Après dix ans d'opposition, les libéraux reprennent le pouvoir en décembre 1905 sous la direction d'Henry Campbell-Bannerman, qui nomme Tweedmouth premier lord de l'amirauté avec un siège au cabinet. Au début de 1908, il est critiqué pour avoir correspondu avec l'empereur allemand Guillaume II sur le programme naval britannique. L'affaire est renvoyée à la Chambre des communes. Le Chancelier de l'Échiquier Herbert Henry Asquith déclare finalement que la correspondance est "une communication purement personnelle et privée, conçue dans un esprit entièrement amical" et aucune mesure n'a été prise. Cependant, lorsque Asquith succède à Campbell-Bannerman comme Premier ministre en avril 1908, Tweedmouth quitte la tête de l'Amirauté et devient Lord président du Conseil[8]. Il souffre d'une dépression nerveuse en juin 1908, état qui expliquerait en partie son indiscrétion dans ses communications avec l'empereur allemand sur les questions navales. Bien que sa santé se soit rétablie plus tard, il démissionne en octobre 1908[9]. Il est fait chevalier du chardon en 1908[10].

Défenseur des droits des travailleurs[11] et de la législation sociale[12] - [13] - [14], Tweedmouth est favorable à l'alliance du Parti libéral avec le Parti travailliste à l'approche des élections générales de 1906, estimant que les libéraux ne pouvaient pas gagner sans elle, et considère comme une «connerie» l'idée qu'une telle alliance signifiait une législation de classe[15].

Il est décédé le 15 septembre 1909[16].

Famille

Lord Tweedmouth épouse Fanny Octavia Louise (1853–1904), fille de John Spencer-Churchill (7e duc de Marlborough) et tante de Winston Churchill, en 1873. Elle serait morte d'un cancer en août 1904, âgée de 51 ans "au pavillon de tir Glen Affric de Lord Tweedmouth". Ils ont un fils, Dudley Marjoribanks (3e baron Tweedmouth) (1874–1935)[17] - [18].

Après la mort de Lady Tweedmouth, Lord Tweedmouth vend le Lairdship de Glen Affric, la propriété comprenant le domaine Guisachan et le parc aux cerfs que sa famille possédait depuis les années 1850[19] - [20]. Il a été un " laird généreux" qui, comme son père, "faisait beaucoup pour le peuple" de son domaine; les «liens qui unissaient le peuple de Glen Affric avec le Laird et sa dame étaient étroits»[21] - [22].

Lord Tweedmouth survit cinq ans à sa femme et est décédé en septembre 1909, à l'âge de 60 ans. Son fils, Dudley lui succède[2].

De 1883 à 1896, il est propriétaire et investisseur de Rocking Chair Ranche situé dans le comté de Collingsworth, au Texas, avec son père, Dudley Marjoribanks (1er baron Tweedmouth), et son beau-frère, John Hamilton-Gordon[23].

Références

  1. Williams, « Defending the Empire: The Conservative Party and British Defence Policy, 1899-1915 », sur Google Books, Yale University Press, (consulté le )
  2. « Person Page » (consulté le )
  3. Marjoribanks, Roger. "Marjoribanks of Lees", The Marjoribanks Journal Number 3, page 14, June 1995. Accessed on 22 May 2010
  4. Clan Marjoribanks web site accessed 29 April 2010.
  5. Curthoys, « Practical joke, or wanton vandalism? The Library Statues Row - May 1870 », www.chch.ox.ac.uk, Christ Church, Oxford University (consulté le )
  6. « House of Commons: Bedford to Berwick upon Tweed » [archive du ], leighrayment.com (consulté le )
  7. « Privy Counsellors: 1836–1914 », leighrayment.com (consulté le )
  8. « Peerage: Tiberris to Tyrrell », leighrayment.com (consulté le )
  9. « LORD TWEEDMOUTH RESIGNS.; Quits Presidency of the Council, but His Mental Condition Is Improved. », sur NYTimes.com, (consulté le )
  10. « Knights of the Thistle », leighrayment.com (consulté le )
  11. Brown et Corns, « Edward Carpenter and Late Victorian Radicalism », sur Google Books, Routledge, (consulté le )
  12. « WORKMEN'S COMPENSATION BILL [H.L.] (Hansard, 9 May 1905) » (consulté le )
  13. « THE HOUSING PROBLEM — GOVERNMENT POLICY. (Hansard, 8 March 1901) » (consulté le )
  14. « FACTORY AND WORKSHOP ACT (1901) AMENDMENT BILL [H.L.] (Hansard, 13 March 1902) » (consulté le )
  15. Strong-Boag, « Liberal Hearts and Coronets: The Lives and Times of Ishbel Marjoribanks Gordon and John Campbell Gordon, the Aberdeens », sur Google Books, University of Toronto Press, (consulté le )
  16. « Lord Tweedmouth Dead », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  17. « DEATH OF LADY TWEED MOUTH Lady Tweedmouth died last night at Lord Tweedmouth's shooting lodge, Glen Affric, in Strathglass, Inverness-shire. », Edinburgh Evening News Midlothian, Scotland, (consulté le )
  18. McCall, « Fanny Octavia Louisa Spencer-Churchill », (consultĂ© le ) : « She died of cancer in 1904 »
  19. « ISHBEL LADY ABERDEEN AT INVERNESS », The Scotsman Midlothian, Scotland, (consulté le )
  20. Jeffrey G. Pepper, Golden Retriever, i5 Publishing, , 27 p. (ISBN 9781621870340)
  21. « The late Dowager Lady Tweedmouth », The Berwickshire News, (consulté le ), p. 6
  22. « ISHBEL, LADY ABERDEEN — The Home of Her Youth Revisited - A HIGHLAND WELCOME », The Scotsman Midlothian, Scotland, (consulté le )
  23. Allen, « ROCKING CHAIR RANCH », (consulté le )

Liens externes

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