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Edith Layard Stephens

Edith Layard Stephens, née le et morte le , est une botaniste et une mycologue sud-africaine, dont les ouvrages font autorité sur les algues et les champignons, en particulier les champignons comestibles et vénéneux[1] - [2].

Edith Layard Stephens
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
Le Cap (Afrique du Sud)
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Abréviation en botanique
Stephens

Formation

Edith Layard Stephens est nĂ©e en 1884 dans la ville du Cap en Afrique du Sud ; son père, Michael Stephens, est l'un des directeurs du rĂ©seau des chemins de fer du Cap. Elle fait ses Ă©tudes au South African College, qui devint plus tard l'UniversitĂ© du Cap, obtient son baccalaurĂ©at universitaire ès lettres (Bachelor of Arts). Elle se spĂ©cialise en botanique, obtient en 1907 la mĂ©daille d'or pour la science, ainsi qu'une bourse d'Ă©tudes qui lui permet de continuer ses Ă©tudes Ă  l'UniversitĂ© de Cambridge[3] - [4].

Carrière

Elle publie en 1908 « Une note prĂ©liminaire sur l'embryon de-sac et l'embryon de certains Penaeaceae » dans les Annals of Botany , article basĂ© sur des recherches commencĂ©es en Afrique du Sud. Elle n'obtient pas de titre universitaire Ă  Cambridge, cette universitĂ© ne dĂ©livrant pas Ă  cette Ă©poque de diplĂ´me aux Ă©tudiantes fĂ©minines. Elle est Ă©lue membre de la SociĂ©tĂ© LinnĂ©enne de Londres en 1911[5].

Stephens retourne en Afrique du Sud en 1911. Au premier semestre 1913, elle est maĂ®tre de confĂ©rences vacataire en botanique au South African College, puis succède Ă  W. T. Saxton en tant que maĂ®tre de confĂ©rences en botanique. Elle reste au dĂ©partement de botanique lorsque le collège devient l'universitĂ© du Cap en 1918, jusqu'Ă  sa retraite en 1940. En 1952, elle est nommĂ©e lectrice honoraire en taxonomie vĂ©gĂ©tale Ă  l'Herbier Bolus en 1952[6]. Elle mène des Ă©tudes sur les algues d'eau douce et les champignons, puis en systĂ©matique botanique (cryptogame), et s’intĂ©resse Ă©galement Ă  la famille des Penaeaceae, jusqu'Ă  sa mort au Cap en 1966[3] - [7].

Elle a été membre de plusieurs sociétés savantes et académies sud-africaines : en 1917 elle est élue membre de la South African Association for the Advancement of Science et de la Royal Society of South Africa ; en 1922, elle est l'un des trois fondateurs du Cape Natural History Club, dont elle est la présidente (elle est l'éditrice de la revue du club, The Cape Naturalist, de 1934 à 1939) ; elle faisait partie également de la South African Biological Society et de la Limnological Society of South Africa[4].

Honneurs

La Fondation du Tricentenaire du Cap (Cape Tercentenary Foundation) a rĂ©compensĂ© en 1957 Edith Stephens pour sa contribution Ă  la prĂ©servation de la faune et de la flore du Cap. Elle a utilisĂ© cette subvention pour acheter une zone appelĂ©e Isoetes Vlei, qu'elle a ensuite offerte au Jardin botanique national, qui l'a dĂ©nommĂ©e Edith Stephens Cape Flats Flora Reserve.

Publications

  • Notes on the Aquatic Flora of South Africa, Le Cap, UniversitĂ© du Cap, 1924.
  • « A new sundew, Drosera regia (Stephens), from the Cape Province », Transactions of the Royal Society of South Africa, 1925, vol. 13, no 4, p. 309-312 Lire en ligne.
  • (en collaboration avec Robert Harold Compton, Robert Stephen Adamson, Paul Andries van der Byl et Margaret R Levyns)The Botanical Features of the South Western Cape Province [Les CaractĂ©ristiques botaniques du Sud-Ouest de la province du Cap], Le Cap, Specialty Press of S.A. Ltd., 1929. 
  • Some South African Edible Fungi [Champignons sud-africains comestibles], Le Cap, Longmans, Green and Co., 1953.
  • Some South African Poisonous and Inedible Fungi [Champignons sud-africains toxiques et comestibles], Le Cap, Longmans, Green and Co., 1953.

Références

  1. (en) A. C. Brown, A History of Scientific Endeavour in South Africa : A Collection of Essays Published on the Occasion of the Centenary of the Royal Society of South Africa, Royal Society of South Africa, (lire en ligne), p. 249.
  2. Creese 2010, p. 18-33.
  3. (en) Mary Gunn et L. E. W. Codd, Botanical exploration of southern Africa : introductory volume to the Flora of southern Africa, Cape Town, A. A. Balkema, , 400 p. (ISBN 0-86961-129-1, lire en ligne), p. 334–335
  4. (en) « Stephens, Miss Edith Layard (botany) », sur S2A3 Biographical Database of Southern African Science (consulté le ).
  5. « One hundred and twenty-fourth Session 1911-1912 », Proceedings Linnean Society London, vol. 124, no 1, octobre 1912, p. 1 et 6 Lire en ligne
  6. Frans Antonie Stafleu et Richard S. Cowan, Taxonomic literature : a selective guide to botanical publications and collections with dates, commentaries and types, vol. Vol. 5, Utrecht, 2nd, (DOI 10.5962/bhl.title.48631, lire en ligne), p. 895.
  7. (en)« Obituary: Edith Layard Stephens », News Letter of the Limnological Society of South Africa, 1966, no. 7, p. 13-15.

Bibliographie

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Edith Layard Stephens » (voir la liste des auteurs).
  • Mary R. S. Creese et Thomas M. Creese, Ladies in the laboratory III South African, Australian, New Zealand, and Canadian women in science : nineteenth and early twentieth centuries : a survey of their contributions, Lanham, Md., Scarecrow Press, , 258 p. (ISBN 978-0-8108-7289-9, lire en ligne), p. 18-33.
  • (en) Enid du Plessis, « Edith Layard Stephens, a tribute », Journal of the Botanical Society of South Africa, vol. 54, no 1, , p. 42-47.

Liens externes

Stephens est l’abréviation botanique standard de Stephens, Edith Layard.

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