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Echinacea pallida

Description

Ses capitules sont pourpre pâle, parfois violettes ou blanches. Elles sont généralement solitaires mais on peut les trouver groupées.

Histoire

Cette espèce d'Echinacea était utilisée par les Amérindiens d'Amérique du Nord situés à l'est des Rocheuses. Jusqu'au XVIIIe siècle, son emploi était très répandu et consacrée au traitement de nombreuses maladies chez les populations indigènes, tel que les infections respiratoires. La découverte dans le Nebraska de racines d'Echinacée confirme son utilisation entre 1772 et 1810. Inspirés par la tradition amérindienne, les médecins nord-américains du XVIIIe siècle l'utilisèrent peu à peu, et elle fut reconnue officiellement en 1895 comme plante médicinale en Amérique du Nord. Vers les années 1950, l’usage de la plante a pratiquement disparu au profit des médicaments antibiotiques. Elle connaît un regain d’intérêt depuis qu’on a découvert l’inquiétant phénomène de la résistance des micro-organismes aux antibiotiques, notamment en Europe, où elle tient une place importante dans le domaine de la phytothérapie.

Néanmoins, en 2015, une étude conclut qu'il y n'a aucune association entre les produits issus de l'Echinacea et une diminution de la durée des rhumes[1].

Utilisation

On utilise sa racine sous forme d'infusion, de poudre ou de teinture ou de goutte.

Composant

Parmi les principaux principes actifs d'Echinaceae pallida, on trouve les acides caféiques et les huiles essentielles.

Notes et références

  1. (en) Marlies Karsch-Völk, Bruce Barrett, Klaus Linde, « Echinacea for Preventing and Treating the Common Cold », JAMA, vol. 313, no 6,‎ , p. 618-619 (résumé).

Liens externes

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