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Eatin' on the Cuff

Eatin' on the Cuff, sous-titré or The Moth Who Came to Dinner est un court métrage d'animation de la série américaine Looney Tunes réalisé par Bob Clampett, produit par les Leon Schlesinger Productions et sorti en 1942.

Eatin' on the Cuff
Description de l'image Bob Clampett - Looney Tunes - Eatin' on the Cuff or The Moth Who Came to Dinner (1942) - Title Card.jpg.
Titre original Eatin' on the Cuff, or The Moth Who Came to Dinner
RĂ©alisation Bob Clampett
Scénario Warren Foster
Acteurs principaux
Sociétés de production Leon Schlesinger Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Animation, comédie
Durée 7 minutes
Sortie 1942

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un pianiste (Leo White) nous raconte l'histoire d'une mite mâle qui doit se rendre au mariage avec sa bien-aimée, une jolie abeille.

Le matin avant la cĂ©rĂ©monie qui doit avoir lieu Ă  3 heures de l'après-midi, la mite s'Ă©veille lentement de la pochette d'un complet suspendu Ă  un cintre. Se souvenant de la nouvelle du mariage, il prend son Ă©lan pour manger son petit-dĂ©jeuner, qui consiste Ă  avaler successivement une veste (les objets Ă  l'intĂ©rieur tombent), une robe Ă  fleurs (les fleurs sont Ă©pargnĂ©es et tombent en deux bouquets dans les bottines), une fourrure de renard (le renard est tondu et rĂ©vèle une perruque Ă  la Adolf Hitler ainsi qu'une moustache en brosse hitlĂ©rienne, toutes deux rasĂ©es Ă  la fin), puis enfin une autre veste, qui est rĂ©trĂ©cie Ă  un format de vĂŞtement pour poupĂ©e. La mite, en costume de mariĂ© avec canne et chapeau-claque, se rend Ă  pieds au lieu du mariage en chantant une version enjouĂ©e de la marche nuptiale traditionnelle[1]. En passant devant un bar, elle s'arrĂŞte devant une jambe de pantalon de toute beautĂ© et ne rĂ©siste pas Ă  la dĂ©vorer, ainsi que le reste du pantalon. Elle s'attaque ensuite Ă  tous les pantalons des personnes prĂ©sentes, rĂ©vĂ©lant leurs dessous et les faisant fuir. Repue, elle mâchonne encore une bouchĂ©e, en retire un « os Â» (une braguette) puis sommeille.

Mais le temps a passé et la future mariée en pleurs attend son futur époux qui n'est pas venu à l'heure. Celui-ci se réveille brutalement en voyant que sa montre marque 3 h 30 et court au rendez-vous. Mais il dérape dans une flaque de bière et une araignée cherche à se saisir de lui. Le voyant englué, l'araignée prend son temps pour se refaire une beauté devant son miroir, se maquille et place une perruque sur la tête qui cache son œil à la façon de Veronica Lake. Malheureusement, son nez en forme de patate ressurgit peu après et brise le charme. Elle se précipite cependant devant la mite, se met en place et fait son numéro de charme. Elle lui tend ses lèvres... jusqu'à ce que son nez effrayant réapparaisse. La mite, horrifiée, s'enfuit. Elle est poursuivie par l'araignée folle d'elle et tous deux courent autour de la main d'un joueur de cartes puis sur une série de glaçons flottant dans la limonade (l'araignée rebondit sur les glaçons comme un lapin).

L'araignĂ©e tombe par mĂ©garde au fond du compotier Ă  limonade. Les bulles font soulever sa perruque. Elle en ressort, plus dĂ©terminĂ©e que jamais. Elle dĂ©couvre dans un livre que les mites sont attirĂ©es par une flamme. Elle utilise la flamme d'un briquet pour l'hypnotiser : la flamme devient une main qui impose sa volontĂ© Ă  la mite. Une fois la mite attrapĂ©e, l'araignĂ©e folle de joie l'emmène dans sa maison (une petite cabane) au centre de sa toile, et s'y enferme en placardant des avis Ă  l'extĂ©rieur comme : « Ne pas dĂ©ranger Â», « Ne pas ouvrir avant NoĂ«l Â» « Jeunes mariĂ©s Â». La mite crie au secours. L'abeille, qui s'en allait déçue, l'entend et reconnaĂ®t la voix de son fiancĂ©. Elle accourt, se transforme en bombardier « bee-19 Â» (jeu de mots avec B-19) et entre dans la maison de l'araignĂ©e (en la soulevant comme une boĂ®te). Elle s'interpose, montre son dard. L'araignĂ©e fait de mĂŞme et un combat Ă  l'Ă©pĂ©e-dard s'engage. L'abeille le gagne, puis se prĂ©sente Ă  son fiancĂ© en prononçant la phrase stĂ©rĂ©otypĂ©e : « Mon hĂ©ros ! ». La mite, qui s'Ă©tait cachĂ©e durant le combat, prend un air timide et dit « C'n'Ă©tait rien ! Â». Mais l'abeille le prend dans ses bras et l'embrasse furieusement.

Le pianiste conclut qu'ils firent un nid douillet dans un gilet et vécurent heureux, mais ne comprend pas comment une belle abeille a pu se marier à une mite bête. La mite l'a entendu, et, furieuse, lui mange tout son pantalon. Le pianiste en caleçon, gêné, court à travers la pièce comme un fou en se heurtant aux accessoires.

Fiche technique

Carte publicitaire du film.
  • Titre original : Eatin' on the Cuff
  • Titre alternatif : The Moth Who Came to Dinner
  • RĂ©alisation : Bob Clampett
  • ScĂ©nario : Warren Foster
  • Montage : Treg Brown
  • Musique : Carl W. Stalling
  • Production : Leon Schlesinger
  • SociĂ©tĂ©(s) de production : Leon Schlesinger Studios
  • SociĂ©tĂ©(s) de distribution : Warner Bros.
    • Warner Bros. en 1942 au cinĂ©ma (États-Unis)
    • Warner Home Video en 2007 (DVD) (États-Unis)
  • Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : animation, comĂ©die
  • DurĂ©e : 7 minutes
  • Dates de sortie :

Animation

Musiques

Aucune n'est créditée au générique.

Classique traditionnel américain

  • Frankie and Johnny

Musique par Bert Leighton

Classique folklorique américain

  • Der Deitcher's Dog (Oh Where, Oh Where, Has My Little Dog Gone

Par Septimus Winner, d'un chanson folkorique allemande.

  • Bridal Chorus

Issue de l'opéra Lohengrin de Richard Wagner

  • Light Cavalry Overture (en)

Musique par Franz von Suppé

Distribution

Doublage original (américain)

Autour du film

Les séquences du film où joue le pianiste ainsi que quelques plans avec le costume sont en vidéo, avec du dessin animé surajouté. Bien que l'acteur Leo White en pianiste soit le narrateur, sa voix a été doublée par Mel Blanc.

Notes et références

  1. Celle de Wagner : La Marche nuptiale ou Chœur des fiançailles de l'opéra Lohengrin de 1850, acte III, scène 1.

Liens externes

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