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Dupetit-Thouars (1901)

Le Dupetit-Thouars est un croiseur cuirassé de classe Gueydon construit en 1901 pour la marine française. Il participe notamment à la Première Guerre mondiale et est coulé le par un sous-marin allemand.

Dupetit-Thouars
illustration de Dupetit-Thouars (1901)
Le Dupetit-Thouars

Type Croiseur cuirassé
Classe Gueydon
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Toulon
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut Coulé le .
Équipage
Équipage 566 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 138 m
MaĂ®tre-bau 19,4 m
Tirant d'eau 7,67 m
DĂ©placement 9 367 t
Propulsion 3 machines Ă  triple expansion
28 chaudières Belleville
Puissance 22 000 ch
Vitesse 22 nœuds (41 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 02 canons de 194 mm
08 canons de 164 mm
04 canons de 100 mm
16 canons de 47 mm
04 canons de 37 mm
02 TLT de 450 mm
Rayon d'action 5 000 milles marins (9 300 km) Ă  18 nĹ“uds (33 km/h)
Pavillon France

Conception

Le croiseur cuirassĂ© Dupetit-Thouars est lancĂ© Ă  Toulon le ; il fait partie de la classe Gueydon, un groupe de 3 navires de 9 500 tonnes et disposant d'une vitesse de 22 nĹ“uds (41 km/h)[1]. Ce navire plus lĂ©ger et mobile qu’un cuirassĂ© combine l’armement puissant du croiseur Ă  une ceinture cuirassĂ©e lui permettant de rĂ©sister au tir des canons ennemis. Il peut filer Ă  une vitesse sensiblement supĂ©rieure Ă  celle des cuirassĂ©s, Ă©chappant ainsi Ă  leur chasse. Son nom de baptĂŞme lui avait Ă©tĂ© donnĂ© en mĂ©moire d’Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798), mort en hĂ©ros Ă  la dĂ©sastreuse bataille d'Aboukir le 2 aoĂ»t 1798 en commandant le Tonnant.

Histoire

CommandĂ© par le capitaine de frĂ©gate Paque, le mercredi 7 aoĂ»t 1918 Ă  19 h 50 alors qu’il effectuait une mission de sĂ©curitĂ© dans l’Atlantique Ă  800 km des cĂ´tes françaises pour la Cruiser and Transport Force, le SM U-62 (en), un sous-marin allemand, le torpille par 46° 18' de latitude nord, 12° environ de longitude ouest.

L'Illustration no 3938 du 24 août 1918 en relate les faits.

Le navire sera coulĂ©, mais Armand Baudoin, futur capitaine de frĂ©gate, en organisera l’évacuation Ă  bord de radeaux de fortune, sauvant du mĂŞme coup la quasi-totalitĂ© de l’équipage. Sur 500 hommes, seule une dizaine manquera Ă  l’appel. Les infortunĂ©s naufragĂ©s devront attendre le 8 aoĂ»t Ă  16 h d’être miraculeusement recueillis par le destroyer amĂ©ricain Tucker qui les sauvera d’une mort certaine et les dĂ©barquera Ă  Brest le 12 aoĂ»t Ă  11 h du matin.

Le Capitaine de Frégate Armand Baudoin est fait chevalier de la Légion d’honneur le 15 août 1918 par le Président Poincaré.

Personnalités ayant servi à bord

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Raoul de Balincourt, Les Flottes de combat en 1915, Augustin Challamel
  • Michel VergĂ©-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Ă©ditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines Ă  nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • François Cochet et RĂ©my Porte, Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. KoleĹ›nik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [dĂ©tail de l’édition]

Articles connexes

Liens externes

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