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Doolin' (groupe français)

Doolin' est un groupe français de folk music, inspirĂ© par la musique traditionnelle irlandaise et mĂȘlant Ă  celle-ci des influences pop-rock, funk, jazz et mĂȘme hip-hop.

Doolin
Pays d'origine Toulouse
Drapeau de la France France
Genre musical Musique traditionnelle irlandaise
Bluegrass
Musique celtique
Années actives 2005 - aujourd'hui
Labels Keltia Musique
L'Autre Distribution
Coop Breizh
Compass Records (en)
Site officiel https://www.doolin.fr/

Historique

FondĂ© Ă  Toulouse en 2005, il tire son nom d'un petit village irlandais[1]. Doolin’ est un sextuor composĂ© de Nicolas Besse, Ă  la guitare, de Wilfred Besse au chant et Ă  l'accordĂ©on, de Guilhem CavaillĂ© au violon (ce dernier quitte le groupe en octobre 2016 et est depuis remplacĂ© par Niall Murphy et Sam Proctor), de Jacob Fournel aux flĂ»tes irlandaises (low whistle et tin whistle), de Josselin Fournel au bodhrĂĄn (ce dernier est vice-champion d'Irlande de la discipline) et de SĂ©bastien SauniĂ© Ă  la basse [1]. L'attrait du sextuor pour la musique irlandaise leur vient de voyages en Irlande ou encore de l'Ă©coute de certains artistes comme The Waterboys, U2, The Pogues, Sharon Shannon, Altan, Solas (groupe), ou Martin Hayes[2].

Selon Anne Berthod, journaliste musique Ă  TĂ©lĂ©rama, le groupe « cultive son tropisme celtique avec un groove terrible et une bonne dose de fantaisie »[3]. De son cĂŽtĂ© Garry West fondateur de Compass Records (en) dĂ©clare « Il n’y a jamais eu en France de groupe qui fasse autant honneur Ă  la musique irlandaise que Doolin’ tout en lui amenant une touche personnelle »[4]. Éric Bureau du journal Le Parisien dĂ©clare quant Ă  lui que « le meilleur groupe irlandais est
 toulousain » [5].

En 2017, Doolin’ devient le premier groupe français Ă  ĂȘtre invitĂ© Ă  la Folk Alliance International Conference et Ă  apparaĂźtre sur la compilation du festival[6].

Le groupe se produit en avril au cĂ©lĂšbre festival amĂ©ricain MerleFest et prĂ©pare pour aoĂ»t 2018 une tournĂ©e des grands festivals irlandais aux États-Unis[7].

Popcorn Behaviour (2006-2007)

En mars 2006 sort le premier album du groupe, rĂ©alisĂ© en autoproduction et distribuĂ© par Keltia Musique, il reçoit la distinction des Bravos Trad’Mag ainsi que le soutien du flĂ»tiste nord-irlandais de renom Desi Wilkinson[1].

Angels Are Free (2008-2010)

AprÚs 2 ans de tournée, le groupe sort en 2008 son deuxiÚme album qui lui permet d'accroitre sa popularité, tout en travaillant en parallÚle sur un ciné-concert présenté pour les Hivernales du Documentaire, sur L'Homme d'Aran, documentaire de Robert Flaherty paru en 1934. Du cÎté des collaborations on retrouve au violon Costel Nitescu, violoniste de jazz manouche, Dan Houghton musicien traditionnel écossais à la border pipe et Olivier Arnaud à la mandoline et au banjo. Ce deuxiÚme album bénéficie encore d'éloges de la part de Trad Magazine puisque Gérard Viel considÚre qu'il est "à écouter et à se procurer dans les meilleurs délais"[8].

Le titre High Reel, introduction de l'album permet au groupe d'apparaßtre en 2013 sur la bande originale du film Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté réalisé par Laurent Tirard[9].

Exile (2011-2012)

En 2011, aprĂšs avoir participĂ© Ă  la tournĂ©e française du show de danse irlandaise Celtic Legends, le groupe publie son troisiĂšme album Exile. Le groupe rĂ©alise la mĂȘme annĂ©e sa premiĂšre tournĂ©e irlandaise dont un concert au Tall Ships Festival de Waterford, partageant la scĂšne avec The Waterboyz, Sharon Shannon et Dervish[1].

Live In Lorient (2012-2015)

En août 2012 le groupe profite de sa 7e participation au festival interceltique de Lorient pour enregistrer un album live intitulé sobrement Live In Lorient. L'album sort l'année suivante et sera distribué par Coop Breizh. Cet album permet au groupe de revisiter les chansons qui ont fait son succÚs avec des invités que sont Sam Proctor sur Reconciliation Set et Brian Kelly et Ben Gunnery sur le morceau Dinkey's Session Set. Cet album connaßtra un grand succÚs auprÚs du public.

Doolin’ (2016)

Album Ă©ponyme du groupe paru en 2016, il a pour thĂšme la grande vague d'Ă©migration irlandaise des annĂ©es 1850 vers l'AmĂ©rique du Nord, thĂ©matique choisie par le groupe puisque 2016 marque le 170e anniversaire de la Grande Famine en Irlande. Il est enregistrĂ© Ă  Nashville et est signĂ© par Compass Records aprĂšs la rencontre du groupe avec Alison Brown et Garry West cofondateurs de ce prestigieux label amĂ©ricain. Encore plus que dans ses prĂ©cĂ©dents projets cet album voit Doolin’ collaborer avec de nombreux musiciens de renom Ă  commencer par John Doyle (musicien)[10], guitariste de Solas (groupe) qui assure le rĂŽle de rĂ©alisateur artistique de l'album.

Cet opus dĂ©bute avec Chanson pour John qui raconte l'exil d'un Irlandais pendant la Grande Famine. Le morceau Reel Africa reprise d'une ballade traditionnelle irlandaise, sur lequel le groupe est accompagnĂ© le flĂ»tiste de renom Michael McGoldrick est un moyen d'alerter sur la famine qui sĂ©vit encore aujourd'hui sur le continent africain[11]. Galway Girl (reprise du morceau Ă©ponyme de Steve Earl) voit le groupe ĂȘtre accompagnĂ© de la virtuose du banjo Alison Brown (laurĂ©ate de 4 Grammy Awards), pour Le Dernier Kouign Amann c'est cette fois Jerry Douglas (laurĂ©at de 14 Grammy Awards) au dobro qui vient prĂȘter main-forte au groupe.

Le titre Ballad of Hollis Brown reprise d'une chanson de Bob Dylan Ă©voque la dĂ©tresse d'une famille souffrant de la famine durant la Grande DĂ©pression aux États-Unis[11] est lui sublimĂ© par le percussionniste Kenny Malone (en) (batteur entre autres de Ray Charles et de Johnny Cash). Mary Shannon (sƓur de Sharon Shannon) au banjo, est elle l'invitĂ© du sextuor sur le morceau Mary’s Jig.

Tout au long de l'album le thĂšme de la Grande Famine irlandaise est l'occasion pour le groupe d'aborder des thĂšmes en lien avec les consĂ©quences de l’évĂ©nement comme les flux migratoires notamment avec le titre Sailing Across The Ocean.

Doolin’ est aussi l'occasion pour le groupe de reprendre pour la premiĂšre fois un morceau issue du rĂ©pertoire français : la cĂ©lĂšbre chanson Amsterdam (chanson) de Jacques Brel.

John Doyle a spécialement composé pour l'album un morceau instrumental Wind Her Up et l'album se termine sur la reprise du titre Famine de Sinéad O'Connor abordant ce thÚme de maniÚre plus moderne et plus universelle avec l'intervention de la rappeuse new-yorkaise Taron Benson.

Le groupe a par ailleurs choisi de reverser 10% des recettes de l'album durant ses trois premiÚres années d'exploitation à la fondation Grameen CA pour soutenir des projets de développement agricole en Afrique[1].

L'album est trĂšs bien accueilli aussi bien par le public que par la critique ; ainsi le journaliste de l’Irish American News Jack Baker dĂ©clare Ă  son sujet : « Un plus beau cadeau n'Ă©tait pas venu de France depuis la livraison de la Statue de la LibertĂ© » et qualifie l'album de meilleure dĂ©couverte musicale de 2016 [12]. En France, Bernard GeniĂšs du Nouvel Observateur parle d'« Un disque bourrĂ© d'embruns et d'Ă©nergie » [13] quand pour Julien Bordier de L'Express « Si le meilleur groupe de musique irlandaise moderne Ă©tait français il s'appellerait Doolin’ »[14].

Circus Boy (2023)

Le groupe sort l’album Circus Boy en [15] - [16]. Il a Ă©tĂ© financĂ© sur Kisskissbankbank[17].

Discographie

Albums Studio

Albums Live

Notes et références

Annexes

Liens externes

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