Dominique Attias

Dominique Attias est née le 15 juin 1948[1]. Elle obtient en 1974 une maîtrise de Droit à l’université Paris II et prête serment le 4 février 1981[2].

Dominique Attias commence sa carrière en tant qu'avocate d'affaire. Elle cofonde en 1989 avec Xavier Jauze le cabinet "Attias & Jauze", centré sur le droit immobilier, le droit des personnes, surtout mineures, le droit douanier, le droit pénal financier et le droit des affaires[3] - [4] - [5].

En 1999, elle passe un diplôme d’études supérieures universitaires (DESU) sur les pratiques avec les familles migrantes à l'université Paris VIII[2] - [6]. Cette formation et les consultations d’ethnopsychiatrie qui y sont liées, lui font découvrir la justice des mineurs et transforment sa pratique. Elle complète son cursus en 2004 par un diplôme d’études approfondies (DEA) de psychologie clinique et psychopathologies, avec un mémoire sur « l’avocat des mineurs au fil de l’ethnopsychiatrie », dirigé par Tobie Nathan[7].

Elle entre au Conseil national des barreaux en 2009 et y crée un groupe de réflexion qui va réformer la justice des mineurs en France[8].

Le 25 juin 2015, elle est élue vice-bâtonnière de Paris au côté de Frédéric Sicard et prend ses fonctions le 1^er janvier 2016[9]. Première femme a occuper cette fonction, elle s'attache à la féminisation du titre[9] - [10].

Le 4 août 2016, elle signe avec Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, ancien président du Conseil constitutionnel et Frédéric Sicard, bâtonnier du barreau de Paris, une tribune dans Libération appelant « les autorités françaises et européennes à condamner les atteintes contre les libertés et l’État de droit en Turquie »[11].

Dominique Attias est depuis mai 2018 première vice-présidente de la Fédérations des barreaux d'Europe (FBE)[12].

Elle est secrétaire générale de l’Association Louis Chatin « pour la défense des droits de l’enfant »[13].

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