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Dolmens de Magnez

Les dolmens de Magnez, appelés aussi dolmens de la Garenne de Magné, sont deux dolmens situés dans la commune de Courcôme près du hameau de Magné, dans le bois de la Vieille Garenne à Courcôme en Charente.

Dolmens de Magnez
Image illustrative de l’article Dolmens de Magnez
Dolmen de Magné
Présentation
Nom local Dolmens de la Garenne de Magné
Chronologie 4500 Ă  4000 av. J.-C.
Type Dolmens
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1930)
Caractéristiques
Matériaux Pierres
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 58′ 44″ nord, 0° 06′ 19″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Commune CourcĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Dolmens de Magnez

Historique

Ces dolmens auraient été plus nombreux mais le propriétaire, après la Révolution, en aurait enfoui plusieurs en faisant basculer la table dans une excavation[1].

Les dolmens de Magnez ont été classés monument historique par arrêté du 11 février 1930[2].

Description

Le premier dolmen de MagnĂ© ne repose plus que sur son pilier ouest. Trois orthostates sont effondrĂ©s sous sa table carrĂ©e mesurant 2,80 m de cĂ´tĂ© et 0,80 m d'Ă©paisseur, dont le poids est estimĂ© Ă  15 tonnes[3]. Il a Ă©tĂ© fouillĂ© par Touzaud, Chauvet et Puymoyen au XIXe siècle qui n'y recueillirent que quelques ossements humains, un racloir en silex et un perçoir en dent de porc[3].

En 1987, Daniel Bernardin découvrit sur l'extérieur du pilier ouest plusieurs gravures qui pourrait correspondre à une réutilisation d'une pierre d'un monument plus ancien. La pierre a été étudiée par Emmanuel Mens en 2016. Elle comporte en partie haute un cercle et en partie basse un triangle comportant en son centre une fissure interprété comme un symbole vulvaire[3].

Le second dolmen a été endommagé dans les années 1980 lors de l'élargissement d'un chemin. il est désormais fortement ruiné[3].

Durant l'été 2009, une dalle de calcaire a été redressée suivant la méthode supposée d'érection des mégalithes (à l'aide de rondins et de cordes de chanvre) par l'association Marpen. Il s'agit donc d'un faux menhir[3].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-SĂ©bastien Pourtaud, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres Ă  lĂ©gendes en Charente, Les Indes savantes, , 280 p. (ISBN 978-2-84654-581-5), p. 127-129

Articles connexes

Liens externes

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