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Dolmens de Kerbourg

Les dolmens de Kerbourg, appelés également dolmens de l'ile de la Motte ou dolmens de la Madeleine, sont situés à proximité du village de la Madeleine sur la commune de Saint-Lyphard, dans le département de la Loire-Atlantique, en France.

Dolmens de Kerbourg
Image illustrative de l’article Dolmens de Kerbourg
Aperçu du premier dolmen.
Présentation
Nom local Dolmens de l'île de la Motte, dolmens de la Madeleine
Type Dolmen
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1951)
Caractéristiques
Matériaux granite
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 21′ 45″ nord, 2° 21′ 43″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Commune Saint-Lyphard
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Dolmens de Kerbourg

Ils sont classés à l'inventaire des monuments historiques depuis 1951[1]. Ces sépultures avaient été vidées à la fin du Néolithique, au Campaniforme, et pillées à l'époque romaine.

Dolmen n°1

Dolmen Kerbourg n°1

La structure mégalithique est bien conservée et est toujours recouverte par quatre tables de granite. Son style de construction est à rapprocher du tumulus de Dissignac. Ce dolmen était auparavant recouvert d'un cairn, actuellement disparu et dont les derniers vestiges ont probablement été arasés lors du défrichement de 1874-1876. Un dessin de 1866-1867 montre le dolmen dans la même configuration qu'aujourd'hui[2].

Souvent qualifiĂ© d'allĂ©e couverte, il s'agit en rĂ©alitĂ© d'un dolmen Ă  couloir (dit en P)[3]. Il mesure 7,70 mètres de long et s'Ă©tire d'est en ouest. Il est composĂ© d'un corridor dĂ©bouchant sur une chambre trapĂ©zoĂŻdale dĂ©limitĂ©e par huit orthostates. Le corridor est dĂ©limitĂ© par sept dalles et recouvert de trois tables de couverture. La chambre mesure 2,38 mètres sur 3,15 mètres pour 1,50 mètre de hauteur. Les deux piliers d'angle Ă©tant plus petits ont Ă©tĂ© surmontĂ©s d'un bloc transversal pour soutenir l'unique table de couverture[4].

Des haches polies mises au jour lors des fouilles du monument menées par l'archéologue anglais William Collings Lukis en avril 1879[4] sont conservées au British Museum[5].

Dolmen Kerbourg n°2

Dolmen n°2

Le second dolmen est situĂ© Ă  environ 70 m plus au sud. Il s'agit probablement d'un Ă©difice de mĂŞme nature que le prĂ©cĂ©dent, est très ruinĂ©. Seuls en subsistent des Ă©lĂ©ments de la chambre sĂ©pulcrale, cinq piliers encore debout et une table (2,30 mètres sur 1,10 mètre)[4], couchĂ©e au sol, comportant une cupule[5].

Le dolmen a fait l'objet de fouilles sommaires à la fin du XIXe siècle par M. Benoist, notaire à Guérande, qui y recueillit de nombreux fragments de poterie, puis par Henri Quilgars en qui y découvrit deux percuteurs en quartz, un fragment de hache en diorite, une urne en terre noire, de la cendre et du charbon[6].

Folklore

Selon la légende, les deux édifices communiqueraient entre eux par un souterrain et sont habités par des korrigans qui y cachent leur trésor. Lorsqu'on s'en approche, le souterrain s'enfonce dans le sol[5].

Notes et références

  1. Notice no PA00108809, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Cahiers des amis de Guérande, n°44, année 2004
  3. Type Magoër-Huen, d'après Jean L'Helgouach, thèse de Doctorat, 1965, p. 56
  4. Pitre de Lisle du Dreneuc 1882
  5. Polo et Santacreu 2010
  6. Quilgars 1897

Annexes

Bibliographie

  • Pitre de Lisle du Dreneuc, Dictionnaire archĂ©ologique de la Loire-InfĂ©rieure (Ă©poques celtique, gauloise et gallo-romaine), Nantes, V. Forest et E. Grimaud, , 313 p., p. 193-194. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Henri Quilgars, « Quelques considĂ©rations sur les monuments mĂ©galithiques du pays guĂ©randais », Annales de Bretagne, vol. XIII,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  • Jean-François Polo et Élizabeth Santacreu, 100 menhirs & Dolmens en Presqu'Ă®le GuĂ©randaise & en Brière, GuĂ©rande, PresquĂ®le Éditions, , 63 p. (ISBN 2-906580-02-3). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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