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Dolmen des Trois Pierres (Trie-Château)

Le dolmen des Trois-Pierres, appelé aussi Pierre Percée ou Pierre Trouée, est une allée couverte située sur le territoire de la commune de Trie-Château dans le département français de l'Oise.

Dolmen des Trois Pierres (Trie-Château)
Image illustrative de l’article Dolmen des Trois Pierres (Trie-Château)
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Pierre Percée, Pierre Trouée, Pierre des Druides, Autel des Druides
Type Allée couverte
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel Culture Seine-Oise-Marne
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1862)
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 16′ 24″ nord, 1° 49′ 42″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Commune Trie-Château
GĂ©olocalisation sur la carte : Oise
(Voir situation sur carte : Oise)
Dolmen des Trois Pierres (Trie-Château)
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Dolmen des Trois Pierres (Trie-Château)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen des Trois Pierres (Trie-Château)

Historique

La première mention du monument date de 1763. Il figure sur une gravure du début XIXe siècle. Une première fouille y aurait été pratiquée en 1836 mais aucun compte rendu n'est connu. Tout au long du siècle, le monument est régulièrement cité et visité par les spécialistes et les sociétés savante, plusieurs plans en sont dressés. La fouille de 1876 menée par Léon de Vesly et Alfred Fitan n'apporte que peu d'enseignements[1]. Le dolmen est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862[2].

Description

L'Ă©difice a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© sur un flanc de coteau dominant la rivière TroĂ«sme. Le menhir du Bois de la Garenne est situĂ© Ă  environ 200 m de distance au nord-est.

L'allĂ©e est orientĂ©e selon un axe nord-nord-est/sud-sud-ouest. C'est une allĂ©e couverte du type Seine-Oise-Marne mais son architecture est assez originale. Elle est composĂ©e d’un court vestibule d’entrĂ©e (m sur m) et d'une chambre (7 Ă  8 m de long sur 1,10 Ă  1,20 m de large), le vestibule est donc disproportionnĂ© par rapport Ă  la chambre qui est très Ă©troite. La dalle assurant la sĂ©paration entre le vestibule et la chambrĂ©e est percĂ©e d'un trou circulaire, très endommagĂ©, d’environ 40 Ă  45 cm de diamètre, appelĂ© « trou des âmes », permettant le passage des corps. Le nombre d'orthostates dĂ©limitant l'allĂ©e est variable selon les plans du XIXe siècle mais il semble qu'il y en avait sept cĂ´tĂ© ouest. Il ne demeure qu'une table de couverture, celle recouvrant le vestibule. Elle mesure environ 3,80 m dans sa plus grande longueur. Selon Vesly et Fitan, le sol comportait un dallage en opus incertum. Le monument fut fortement endommagĂ© par les fouilles de 1876[1].

Toutes les dalles sont en calcaire dont il existe un affleurement au sommet de la crête dominant le coteau où est implanté l'édifice[1].

RĂ©sultats des fouilles

Les fouilles de Vesly et Fitan sont les seules dont le résultat soit connu mais leur compte rendu est très succinct. Des ossements humains furent retrouvés près de l'entrée de la chambre, ils reposaient sur le pavage du sol. Le mobilier funéraire était constitué d'une hache polie en silex de petite taille, d'une seconde hache non polie et de tessons d'une poterie grossière de mauvaise qualité. Des fragments de tuile romaine et un petit morceau de bronze ont aussi découverts, ils pourraient provenir soit d'une violation antérieure de la tombe, soit résulter d'un apport par ruissellement des eaux de pluie[1].

Une hache en pierre polie fut retrouvée à peu de distance de l'allée dans la seconde moitié du XXe siècle et plusieurs stations néolithiques sont connues dans un rayon de quelques de kilomètres aux alentours[1].

Folklore

Selon la légende la plus courante, l'édifice a été construit par les fées qui ont apporté les pierres dans leur tablier. Dans une seconde légende, moins classique, le monument est sorti tout seul de terre, comme une plante. D'après la tradition, la pierre qui est percée possède des vertus curatives, on y faisait passer les enfants faibles et languissants pour leur redonner la santé et on exposait les nouveau-nés sur la dalle de couverture[1].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Paul de Mortillet, « Les monuments mĂ©galithiques du DĂ©partement de l'Oise », L'homme prĂ©historique,‎ , p. 35 (lire en ligne)
  • AndrĂ© Auguste, « Les mĂ©galithes du sud-ouest de l'Oise », Bulletin ArchĂ©ologique du Vexin Français, Guiry-en-Vexin, no 14,‎ , p. 121-137. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

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