Djebel Guezoul
Le djebel Guezoul (en amazigh : Adrar Gezzul) est une montagne de l'Atlas tellien située nord du Sersou, aux alentours de Tiaret, en Algérie. Elle culmine à plus de 1 200 m d'altitude.
Djebel Guezoul | ||
GĂ©ographie | ||
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Altitude | â 1 200 m | |
Massif | Atlas tellien | |
CoordonnĂ©es | 35° 23âČ 38âł nord, 1° 18âČ 22âł est | |
Administration | ||
Pays | Algérie | |
Wilaya | Tiaret | |
Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Toponymie
Le terme Guezoul proviendrait du nom de la tribu berbĂšre des Guezoula. Il fut en effet appliquĂ© Ă des populations (usage ethnique, ethnonyme) et mĂȘme en tant que patronyme, notamment dans les formes « Guezoula, Guezazla et Guezouli »[1]. Le nom de « guezoul », ou sa forme altĂ©rĂ©e, « ghezoul », Ă©merge de maniĂšre singuliĂšre dans les textes de tous les historiens et chroniqueurs, au Moyen Ăge, dans la rĂ©gion de Tahart/Tihart la mĂ©diĂ©vale : djebel Guezoul[1].
Il existe une racine amazighe GZL, qui donne les termes « monter, gravir une pente » en touareg[2] - [3].
En arabe, le terme Guezoul se retranscrit « NJazzƫl »[4].
GĂ©ographie
Le djebel Guezoul est situé au nord du Sersou[5]. Il culmine à plus de 1 200 m d'altitude[6]. La ville de Tiaret est bùtie sur le versant sud du djebel Guezoul[7] - [8].
Histoire
La « nouvelle Tahert » fut construite sur les flancs du djebel Guezzoul à une dizaine de kilomÚtres d'un ancien établissement romain, qui correspond à l'actuel site de Tiaret[9].
Selon Al-Bakri, et surtout Ibn Khaldoun â eu Ă©gard Ă son long passage dans la rĂ©gion â, câest sur ordre d'Ibn Rustom quâon bĂątit sur le flanc de cette montagne la ville de Tihert (ou Tiaret la moderne) en l'an 144 de lâhĂ©gire (761-762). LâhĂŽte de Frenda prĂ©cise : « Dans les temps anciens, les Matmata habitaient les plateaux de Mindas, aux environs d'OuanchĂ©rich et du Guezoul, montagne du pays de TĂ©hert »[1].
Références
- « Bouguezoul dites-vous ? | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
- Foucauld (1920, 1. 1, p. 350).
- Farid Benramdane, « Toponymie, contact des langues et Ă©tablissements humains dans la rĂ©gion de Tiaret : une approche diachronique », dans Trames de langues : Usages et mĂ©tissages linguistiques dans lâhistoire du Maghreb, Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, coll. « Connaissance du Maghreb », (ISBN 978-2-8218-7413-8, lire en ligne), p. 369â385
- [PDF] Cyrille Aillet, « TÄhart et les origines de lâimamat rustumide. Matrice orientale et ancrage local. », AnIsl, vol. 45, 2011, p. 47-78. [lire en ligne]
- RenĂ© Perrin, « Le Sersou. Etude de gĂ©ographie humaine (Premir article) », MĂ©diterranĂ©e, vol. 1, no 2,â , p. 61â118 (DOI 10.3406/medit.1960.987, lire en ligne, consultĂ© le )
- [PDF] M. Miara, M. ait Hammou, Kh. RebbaS, S. Hadjadj-Aoul, E. Véla, « Les Orchidées de la wilaya de Tiaret (Algérie nord-occidentale) : inventaire, écologie, taxonomie et biogéographie », Bull. mens. Soc. linn., Lyon, 2018 [lire en ligne]
- Pierre Cadenat, « Les gisements prĂ©historiques de Mesguida Tiaret (AlgĂ©rie) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 66, no 5,â , p. 151â154 (DOI 10.3406/bspf.1969.10391, lire en ligne, consultĂ© le )
- Pierre Cadenat, « Petits gisements de « La Smala », prĂšs de Tiaret (AlgĂ©rie) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 63, no 3,â , p. 643â650 (DOI 10.3406/bspf.1966.4092, lire en ligne, consultĂ© le )
- SociĂ©tĂ© des historiens mĂ©diĂ©vistes de lâEnseignement supĂ©rieur public, Apprendre, produire, se conduire : Le modĂšle au Moyen Ăge: XLVe CongrĂšs de la SHMESP (Nancy-Metz, 22 mai-25 mai 2014), Ăditions de la Sorbonne, (ISBN 979-10-351-0142-8, lire en ligne)