Djaghataï (khan)
Djaghataï ou Tchaghataï ou Chagatai (en mongol : ᠴᠠᠭᠠᠲᠠᠢ VPMC : Čaγatai ; Цагадай, translittération : Tsagadai, « le blanc »[1]), né en 1183 (le 22 décembre) et mort en 1242 (le 1er juillet), fils de Gengis Khan, est, dans le cadre de l'empire mongol, le khan des territoires situés autour de la mer d'Aral de 1226 à 1242[2].
Biographie
Djaghataï est le deuxième fils de Gengis Khan et de son épouse principale Börte.
À la mort de son père, il hérite de la plus grande partie des territoires occidentaux de l'empire de Gengis Khan, ensuite connus sous le nom de Khanat de Djaghataï, correspondant aux actuels cinq États d'Asie centrale et au nord de l'Iran[3].
Il est également nommé par Gengis Khan pour superviser la mise en application du Yassa, code juridique de l'empire mongol.
Ses descendants sont les Djaghataïdes, dont ses trois fils les plus notables, Mutukan, Yissu Mangu et Baidar (en).
Notes et références
- composé de cagaan et du suffixe de déclinaison -daï
- (en) Mirza Muhammad Haidar Dughlat, N. Elias, Sir Edward Denison Ross, A History of the Moghuls of Central Asia : The Tarikh-i-Rashidi, Cosimo, Inc.,, , 696 p. (ISBN 978-1-60520-150-4, lire en ligne)
- D'après Mirza Muhammad Haidar Dughlat, N. Elias et Edward Denison Ross, A History of the Moghuls of Central Asia : The Tarikh-i-Rashidi, Cosimo, Inc., , 696 p. (ISBN 978-1-60520-150-4, lire en ligne), p. 696.
4.Le nom a été pris pour Jaghataï Khan, personnage Primarque dans Warhammer 40 000.
Bibliographie
- Denise Aigle, « Loi mongole vs loi islamique. Entre mythe et réalité », dans Annales Histoire Sciences sociales, 5/2004, p. 971-996, disponible en ligne sur le site Cairn-info
- Anonyme (trad. Marie-Dominique Even, Rodica Pop), Histoire secrète des Mongols : Chronique mongole du XIIIe siècle, UNESCO/Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient », , 350 p. (ISBN 9782070736904)